Article de Catherine Martin, Rozenn Gallier
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 43, n° 3, septembre 2022, pp. 205-226.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Outil, Pair aidant, Rupture, CMPP, Adolescent, Lien social, Groupe, Jeune en difficulté, Animation, Approche systémique, Estime de soi, Émotion
Nous rencontrons dans notre pratique en centre médico-psycho-pédagogique des adolescents en situation de rupture scolaire et sociale. Il nous a semblé que la pratique de groupes, appuyée sur des outils de l’approche centrée solutions, pouvait contribuer à la reprise de liens sociaux soutenants. Les groupes supports entre personnes rencontrant des expériences similaires existent depuis longtemps dans le domaine des addictions par exemple. Ils permettent de sortir de l’isolement et ont une vocation de réhabilitation psychosociale. Ils donnent aussi l’occasion aux personnes en difficulté de sortir du statut de « patient » pour devenir acteurs de leur rétablissement. Fort de son expérience et de ses compétences acquises, chaque membre du groupe pourra transmettre aux autres ce qui lui est utile pour affronter ses difficultés, les outils qu’il a lui-même expérimentés. L’utilisation des techniques d’intervention de l’ACS favorise les dialogues sur les exceptions au problème, sur les forces et les ressources des personnes ainsi que sur leurs préoccupations existentielles, et peut permettre la construction partagée de solutions. Elle participe à mettre l’accent sur les éléments de stabilité présents dans la vie de chacun et contribue également à l’établissement de relations stables dans le groupe.
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Article de Karine Baudelaire
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 3, septembre 2018, pp. 305-314.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Adolescent, MECS, Jeune en difficulté, Violence, Répétition, Carence familiale, Équipe éducative, Psychothérapeute, Accompagnement, Émotion, Conflit de loyauté
Que faire de ses émotions quand on reçoit dans un foyer des adolescents violents, décrits comme « incasables » ? C’est à travers le cas de Sabri que nous verrons comment, au niveau des sous-systèmes, se travaillent les isomorphismes dans le foyer et avec les partenaires permettant ainsi de sortir de la répétition.
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Article de Marco Liguori
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 2, juin 2017, pp. 203-224.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Relation familiale, Famille, Parents, Couple, Relation triangulaire, Conscience de soi, Conflit, Cognition, Émotion, Modèle
Cet article aborde, à l’aide de la notion de coparentage (McHale, 1995), la question des mécanismes de triangulation dans les familles adolescentes. Après avoir contextualisé les termes de notre problématique, nous exposons les résultats d’une recherche clinique effectuée auprès de trente-quatre triades père-mère-adolescent réparties en deux groupes en fonction de la présence/absence de troubles internalisés chez l’adolescent. Nos résultats montrent dans le groupe cible qu’un conflit coparental ouvert apparaît paradoxalement baisser le vécu de triangulation de l’adolescent, laissant entrevoir ainsi le caractère clandestin des mécanismes de triangulation, et l’importance des inférences cognitives des adolescents dans ces contextes.
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