PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue EJE Journal, n° 106, mai-juin 2024, pp. 22-25.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Éthologie, Comportement, Attachement, Émotion, Conditionnement
Les comportements observés chez les jeunes enfants sont régulièrement décryptés par des approches psychologiques, psychanalytiques ou bien encore à travers le prisme des dernières découvertes en neurosciences. Et s'ils étaient observés à la lumière des travaux sur l'éthologie ?
Article de Isabelle Wackenier, Michèle Dupin, Héloïse Junier
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 244, mars-avril 2024, pp. 18-31.
Mots clés : Enfance-Famille, Jeune enfant, Professionnel de l'enfance, Animation, Formation, Éveil, Psychologie du développement, Émotion, Comportement, Compétence, Créativité, Activité, Communication, Posture professionnelle, Relation éducative
Choisir le public des 3-6 ans, ce n'est pas spontané pour bon nombre d'animateurs. Les raisons sont multiples : craintes, manque de formation, méconnaissance de cette tranche d'âge. Les animateurs sollicités dans l'appel à témoins du Journal de l'Animation - en majorité des femmes - témoignent d'un public attachant, spontané, qui réclame de l'attention. La psychologue spécialisée dans la petite enfance, Héloïse Junier, par son approche respectueuse de l'enfant, met en avant leur compréhension du monde, leur relation à l'abstraction et à leur manque de régulation de leurs émotions et de leur comportement, pour dégager des pistes pour les animateurs en charge de ces petits enfants : comment les sécuriser, dialoguer avec leurs parents et leur proposer des activités à la hauteur de leurs compétences.
Article de Alexandre Lacroix, Claire Sergent, Ilaria Gaspari, et al.
Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 173, octobre 2023, pp. 42-65.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Désir, Stéréotype, Affirmation de soi, Comportement, Valeur, Altérité, Changement, Neurosciences, Émotion, Anxiété, Trouble du comportement alimentaire, Psychisme, Habitude
Il faut être en accord avec ses principes ! On l’affirme comme une règle évidente à l’heure où de nombreux défis climatiques imposent de changer nos habitudes de vie… Mais est-ce si facile ? Peut-on vraiment parvenir à cette harmonie avec soi et avec le monde ? À quelles conditions ?
- Trois étapes philosophiques jalonnent ce « duel » contre soi-même : parvenir à réguler ses propres désirs, faire dialoguer en soi la contradiction et ne pas refuser de s’engager dans l’action, même si l’on se trompe.
- Du point de vue neuroscientifique, la chercheuse Claire Sergent invite d’abord à l’humilité : elle démontre combien nous sommes pétris de préjugés – quelle que soit la sincérité de nos convictions. C’est que nous sommes programmés pour justifier notre comportement, quitte à sembler incohérents. Mais on peut changer, tout n’est pas perdu !
- À ces transformations, nos témoins ont été contraints par l’expérience. Qu’ils aient eu le sentiment de se perdre dans une relation amoureuse déséquilibrée ou dans une activité professionnelle aussi lucrative qu’inconfortable, qu’ils aient eu l’impression d’être dépossédés d’eux-mêmes par une addiction ou dû faire un choix familial impossible, ces femmes et ces hommes attestent cependant de la possibilité de trouver un équilibre (précaire)… comme le souligne la philosophe Ilaria Gaspari qui commente leur histoire.
- Au fond, une société où tout le monde serait sans cesse en harmonie, parfaitement satisfait et toujours d’accord, ne serait-elle pas invivable et monstrueuse ? Sur les pas d’Albert Camus – avec une certaine dose de mauvaise foi –, imaginons le récit dystopique de ce cauchemar unanimiste.
- Enfin, peut-on imaginer des alternatives à la fausse promesse de l’harmonie ? Oui, affirme le sociologue Hartmut Rosa : on peut avoir des principes assumés et des valeurs fortes sans rechercher pour autant l’authenticité avec un soi hypothétique. Voici ce qu’il appelle la « résonance », une ouverture à l’altérité, à mi-chemin de l’activité et de la passivité, qui mène à une transformation personnelle.
Article de Sophie Arnadeau, Marie Danet, Claire Hofer
Paru dans la revue Le journal des professionnels de l'Enfance - Pratiques, n° 136, juin-juillet-août 2023, pp. 8-11.
Mots clés : Enfance-Famille, Jeune enfant, Enfant, Technologie de l'information et de la communication, Technologie numérique, Parentalité, Relation enfant-parents, Outil, Définition, Développement cognitif, Perception, Émotion, Comportement, Attachement, Stress, Recherche, Analyse comparative, Petite enfance
Paru dans la revue Le journal des professionnels de l'Enfance - Recherches, n° 134, décembre-janvier-février 2023, pp. 4-7.
Mots clés : Enfance-Famille, Jeune enfant, Enfant, Animal, Développement cognitif, Psychologie, Empathie, Langage, Perception, Comportement, Affirmation de soi, Émotion, Éveil, Recherche, Petite enfance
Article de Ellie Mevel, Daniel Mellier, Jean Michel Coq
Paru dans la revue Dialogue, n° 237, septembre 2022, pp. 89-106.
Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Adolescent, Émotion, Risque, Enquête, Comportement, Relation enfant-parents, Anxiété, Régression, Mécanisme de défense, Fonction contenante, Confiance, Danger
Cette étude a été initiée neuf mois après l’incendie Lubrizol survenu le 26 septembre 2019 à Rouen. Elle a mis en œuvre une enquête par questionnaire en juin 2020 auprès de 178 collégiens et lycéens de la région rouennaise. Une enquête qualitative par entretiens individuels et focus groups a ensuite été conduite en 2021 auprès de 25 étudiants qui logeaient dans l’agglomération rouennaise au moment de l’incendie. Les résultats ont souligné les enjeux pour les familles et les attentes familiales des jeunes dans les heures qui ont suivi l’incendie et au-delà. L’étude montre d’une part que les recommandations familiales en matière de comportements de protection ont été suivies par les jeunes qui ont accordé plus de crédit aux parents, médecins et professeurs qu’au maire, au préfet ou aux informations sur internet ; d’autre part que la famille s’est montrée attentive aux signes de désarroi des jeunes et à leurs stratégies de régulation émotionnelle dans les jours post-incendie. La famille a été perçue comme un espace de protection, de refuge et de réassurance.