PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue L'Homme et la société, vol. 2022/1, n° 216, décembre 2022-mai 2023, pp. 135-154.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement de la personne et identité, Communication, Capitalisme, Morale, Droits des femmes, Femme, Objet, Féminisme, Violence conjugale, Abus sexuel, Propagande, Mensonge
Les sexualités sont aujourd’hui l’objet de débats intenses et de nouvelles législations visant à en expurger les violences et les agressions. À partir d’une posture d’anthropologue et d’épistémologie critique, l’auteure entreprend l’analyse de cette arène idéologique qui joue un rôle décisif dans la moralisation du capitalisme. Pourquoi les sexualités sont-elles le site privilégié de ce brusque réveil moral et comment ce dernier s’articule-t-il avec les autres champs sociaux, politiques, économiques ?
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3284, 25 novembre 2022, pp. 28-29.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Femme, Mouvement social, Génération, Tradition, Violence, Morale, Discrimination sexuelle, Violence conjugale, Emprise, Technologie numérique, Société, Réseau social, Émancipation, Liberté, Éducation, Image de soi, Espace, Communication verbale, Jeune, Fille, Consentement, Sexualité, Rapport, Garçon
La première génération de jeunes filles post-#MeToo entend rompre avec une longue tradition de violences sexistes et sexuelles. Tel est le constat de Florence Pagneux, dont le livre sur les 13 à 20 ans offre une plongée inédite dans la tête et le corps de ces femmes de demain.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3279, 21 octobre 2022, pp. 28-29.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Féminisme, Féminicide, Génocide, Genre, Pouvoir, Violence conjugale
En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son ex-conjoint. Mais les féminicides ne relèvent pas uniquement de la sphère privée. En témoigne le livre remarquable dirigé par Christelle Taraud, qui démontre qu’ils sont aussi des « crimes » de masse.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3214, 18 juin 2021, pp. 32-33.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Anthropologie, Étude de milieu, Violence conjugale, Emprise, Définition, Couple, Famille, Travail, Quartier, Trafic de drogue, Perte, Estime de soi
Après une enquête de terrain longue de sept ans, l’anthropologue définit l’emprise comme un système dont les mécanismes dépassent largement la sphère privée du couple ou de la famille. Une analyse inédite qui renvoie aussi l’État à ses défaillances en matière de protection.
Article de Kathleen Beuvelet, David Vavasorri, Sonia Harrati
Paru dans la revue Dialogue, n° 228, 2e trimestre 2020, pp. 141-160.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Crime, Violence conjugale, Traumatisme, Couple, Répétition, Psychologie clinique
Les auteurs de cet article interrogent le meurtre conjugal à la lumière de la psychologie clinique, selon le référentiel psychanalytique. À partir d’un cas clinique, ils montrent en quoi la scène conjugale apparaît comme un autre lieu de répétition de l’expérience traumatique. Plus précisément, ils discutent l’hypothèse selon laquelle la violence et le meurtre conjugal constituent une tentative de réappropriation subjective des expériences traumatiques familiales. Les résultats de leur analyse permettent de confirmer cette hypothèse et d’apporter de nouvelles pistes de réflexion pour la recherche.
Article de Blaise d' Harcourt, Clémentine Rappaport
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 85, janvier-mars 2020, pp. 82-91.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Courants de pensée en sciences humaines, Violence conjugale, Traumatisme, Enfant, Jeu, Ludothérapie, Féminicide
Nous présentons le cas d’une enfant de 4 ans, prise en charge en pédiatrie au Centre hospitalier intercommunal Robert Ballanger, dans le cadre du protocole féminicide, après qu’elle a assisté à la tentative d’homicide de sa mère par son père. Nous détaillons, dans un premier temps, l’observation clinique lors de l’intervention de l’équipe de liaison pédopsychiatrique, puis des premières consultations de suivi. Nous discutons ensuite du contenu des séances dans le post-trauma immédiat, et tentons de bâtir des hypothèses quant aux représentations psychiques de l’enfant dans cette période. Nous terminons en approfondissant deux aspects particuliers de cette prise en charge en s’aidant de la littérature actuelle : l’utilisation du jeu comme médiation thérapeutique dans la prise en charge post-traumatique immédiate, et l’intérêt d’une prise en charge protocolaire de ces enfants.
Paru dans la revue Forum, n° 157, mai 2019, pp. 33-45.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Débat, Violence, Presse, Femme, Violence conjugale, Féminisme, Parole, Expertise
Ma contribution porte sur la place de la parole des femmes victimes de violences dans un corpus d'articles féministes proposant de mettre en question des éléments de représentations tenus pour évidents sur le thème de la violence. A partir de ma recherche de doctorat en cours sur les discours de déconstruction dans la presse féministe, je m'intéresse aux manières dont la parole des femmes victimes de violences est relayée dans ce contexte. Mon analyse logico-discursive montre que si ces femmes sont au cœur des articles, ces derniers ne rapportent que modérément leur parole de manière explicite.