PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 285, février 2024, pp. 14-17.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Pair aidant, CMPP, Établissement social et médicosocial, Médiation, Équipe pluridisciplinaire, Équipe soignante, Travail d'équipe, Usager, Relation soignant-soigné, Pratique professionnelle, Relation d'aide
Après deux expériences peu probantes, Martine, pair-aidante, s'intègre avec succès à l'équipe soignante d'un centre médico-psychologique. Ses propositions et son regard "décalé" apportent de réels bénéfices aux usagers et aux soignants. Retour d'expérience.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 564-567, mai-août 2023, pp. 85-96.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Stigmatisation, Identité, Représentation sociale, Participation, Usager, Émancipation, Autonomie, Empowerment, Adulte, Accompagnement, Projet, Accompagnant éducatif et social
À quoi faisons-nous référence lorsque nous parlons de « comportements problèmes » et plus globalement de « handicap », de « déficients intellectuels », parfois encore de « troubles du comportement » ? Il est rare que ces façons de nommer les personnes accompagnées dans les ESMS soient remises en question ou fassent l’objet d’une réflexion in situ. Seules les personnes concernées manifestent de fortes réticences à être nommées en lien avec un aspect, une particularité de naissance.
Un certain nombre de clichés que nous véhiculons au travers des mots que nous employons procèdent encore fréquemment de réductions identitaires des personnes et peuvent favoriser des pratiques d’accompagnement stéréotypées. Ces stigmates peuvent révéler des pratiques qui font référence à des pédagogies orthodisciplinaires, centrées sur l’aspect lésionnel du handicap et font peu de place à l’intelligence des sujets concernés et à leur pouvoir d’agir.
Fondée en 2018 à Strasbourg, l’association Jeff met en relation des personnes atteintes de troubles psychiques avec des pairs-aidants dont les symptômes sont stabilisés. Une opportunité pour les uns de se reconstruire et, pour les autres, de reprendre une activité professionnelle que la maladie a interrompue.
Notre réseau social personnel, composé en parts variables d'intervenants psycho-médico-sociaux et de non-professionnels (famille, amis et autres), offre de nombreuses ressources essentielles, notamment en termes de soutien matériel, émotionnel ou cognitif. Chez les personnes fragilisées, ce réseau peut jouer un rôle plus déterminent encore, bien qu'il s'avère généralement plus réduit et moins diversifié.
Cet article ce penche plus particulièrement sur le réseau social de 380 usagers de services psychiatriques, analysant les effets de la plus ou moins grande densité ou fragmentation de leur réseau sur la qualité et la continuité des soins qui leur sont proposés, ainsi que sur la place plus ou moins centrale qu'ils occupent dans ce réseau.
Ce numéro de Rhizome illustre différentes formes de violence, qu’elles soient physiques, symboliques, politiques, ou psychologiques et identifie ses échos sur celles et ceux qui y sont exposés. La connaissance contemporaine sur le traumatisme réactualise en effet la considération portée aux usages et aux vécus de violence. La lecture de ce numéro invite à résister à la violence, tout en considérant ses causes et ses conséquences psychiques et sociales : soit en comprendre la teneur, pour ne jamais l’envisager comme une finalité.