PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, novembre-décembre 2023, pp. 111-128.
Mots clés : Travail-Emploi, Entreprise, Action sociale, Professionnalisation, Capitalisme, Rentabilité, Économie sociale et solidaire, Politique de l'emploi
À la fin des années 2000 et au début des années 2010, la notion d’entrepreneuriat social a suscité la polémique dans l’économie à lucrativité limitée. Proposant d’appréhender ses organisations comme des entreprises, et leurs dirigeants comme des entrepreneurs, celle-ci rompait avec la tradition d’euphémisation de l’économique qui marquait la représentation traditionnelle du secteur, qu’elle se retrouve dans « l’économie sociale » ou « l’économie solidaire ». Nous montrons ici comment cette catégorie hétérodoxe est promue par des acteurs publics et parapublics au début des années 2000 pour accompagner les dynamiques de marchandisation du secteur et le travail de professionnalisation entrepreneuriale des organisations à lucrativité limitée qui les accompagnent, en lien avec leur rôle de support à la création d’emplois. Sous l’impulsion de ces acteurs, des dirigeants d’organisations de l’économie à lucrativité limitée « marchandisées » se saisissent également de l’entrepreneuriat social et se constituent en mouvement d’acteurs, pour promouvoir une lecture jugée plus adéquate de leurs activités économiques.
Article de Laurent Blivet, Daniel Rodriguez, Jean Charles Viossat, Anne Lorraine Bujonet al.
Paru dans la revue Esprit, n° 501, septembre 2023, pp. 71-83.
Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Emploi, Conjoncture économique, Entreprise, Salarié, Professions statuts et catégories professionnelles, Chômage, Jeune travailleur, Hiérarchie, Télétravail, Cadre
Un chasseur de tête, un président de société d’édition et un inspecteur des affaires sociales s’interrogent sur les changements dans le rapport au travail chez les cadres, notamment concernant la question du sens, l’importance de la vie personnelle, l’aspiration à l’autonomie et l’attachement au collectif.
Après une relative désaffection de la recherche en sciences sociales dans les années 1990, les milieux d’affaires et cercles dirigeants connaissent un regain d’intérêt depuis la crise financière de 2007-2008 avec la publication d’ouvrages collectifs et de numéros spéciaux ainsi que l’organisation de nombreux séminaires, journées d’études et sessions dans les grands congrès. Cette question a fait l’objet de nombreux travaux dans la seconde moitié du XXe siècle, dont l’essor a connu une apogée dans les années 1970-1980 en particulier dans le domaine des power structure et interlocks studies. Le reflux coïncide avec le déclin des théories marxistes dans les années 1990 et un revirement théorique. Concentrées dans les business schools, ces recherches menées à l’origine dans une visée critique adoptent une orientation axée sur la performance et le leadership. Le récent renouveau survient à la suite des scandales financiers au tournant des années 2000 (avec notamment les affaires Enron et WorldCom) et surtout de la crise financière. Ce numéro thématique se propose de rendre compte de chantiers rouverts ou initiés dans différentes traditions de recherche en vue de mesurer le chemin parcouru et les défis qui se présentent encore.
Article de Laurent Jeanneau, Coralie Perez, Thomas Coutrot, Catherine André
Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 434, mai 2023, pp. 24-38.
Mots clés : Travail-Emploi, Conditions de travail, Chômage, Emploi, Productivité, Marché du travail, Démographie, Démission professionnelle, Travail, Recrutement, Salaire, Union européenne, Management, Entreprise, Emploi précaire
Pas sûr qu’un pacte suffise à apaiser la colère. Pour faire oublier le passage en force sur les retraites, Emmanuel Macron tente de reprendre la main. Pas de « grand débat », ni de « convention citoyenne » cette fois-ci. Mais « un nouveau pacte de la vie au travail ». Sur le papier, l’idée a de quoi séduire : depuis la pandémie, les Français ne sont plus prêts à travailler dans n’importe quelles conditions. Et le rejet d’un travail usant et vide de sens a contribué à alimenter la contestation contre la réforme des retraites. En principe, le contexte n’a jamais été aussi favorable pour obtenir des concessions de la part des employeurs, car la baisse du chômage redonne du pouvoir aux travailleurs. Mais en pratique, ça coince. Car le président a grillé son capital de crédibilité. S’il avait été sincère, il aurait dû commencer par là, par s’attaquer aux conditions de travail et d’emploi, celles des seniors en premier lieu, avant de réformer les retraites. C’est ce que réclamaient de façon unanime les syndicats. Sans succès. Si le chef de l’Etat peine à convaincre, c’est aussi parce qu’il n’a eu de cesse, jusqu’ici, de rééquilibrer le rapport de force en faveur des employeurs, en durcissant les règles de l’assurance chômage pour obliger les chômeurs à accepter n’importe quel emploi. Le bras de fer ne fait que commencer…
Article de Laurent Jeanneau, Catherine André, Coralie Perez, Thomas Coutrot
Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 434, mai 2023, pp. 24-38.
Mots clés : Travail-Emploi, Conditions de travail, Emploi, Réforme, Retraite, Chômage, Assurance chômage, Démographie, Absentéisme professionnel, Productivité, Recrutement, Salaire, Union européenne, Management, Entreprise
Pas sûr qu’un pacte suffise à apaiser la colère. Pour faire oublier le passage en force sur les retraites, Emmanuel Macron tente de reprendre la main. Pas de « grand débat », ni de « convention citoyenne » cette fois-ci. Mais « un nouveau pacte de la vie au travail ».
Sur le papier, l’idée a de quoi séduire : depuis la pandémie, les Français ne sont plus prêts à travailler dans n’importe quelles conditions. Et le rejet d’un travail usant et vide de sens a contribué à alimenter la contestation contre la réforme des retraites.
En principe, le contexte n’a jamais été aussi favorable pour obtenir des concessions de la part des employeurs, car la baisse du chômage redonne du pouvoir aux travailleurs. Mais en pratique, ça coince. Car le président a grillé son capital de crédibilité.
S’il avait été sincère, il aurait dû commencer par là, par s’attaquer aux conditions de travail et d’emploi, celles des seniors en premier lieu, avant de réformer les retraites. C’est ce que réclamaient de façon unanime les syndicats. Sans succès.
Si le chef de l’Etat peine à convaincre, c’est aussi parce qu’il n’a eu de cesse, jusqu’ici, de rééquilibrer le rapport de force en faveur des employeurs, en durcissant les règles de l’assurance chômage pour obliger les chômeurs à accepter n’importe quel emploi. Le bras de fer ne fait que commencer…
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 113, janvier 2023, pp. 66-69.
Mots clés : Travail-Emploi, Insertion professionnelle, Offre d'emploi, Entreprise, Chômage de longue durée, Belgique
Alors que les offres d’emploi affluent sur le site du Forem et que de nombreux métiers sont en pénurie de main d’œuvre, le chômage demeure massif en Wallonie. L’administratrice générale du service public de l’emploi nous livre quelques clés pour comprendre ce paradoxe, mais aussi des pistes d’action, en particulier du côté des entreprises, de l’enseignement et du Forem lui-même. L’actuelle réforme de l’accompagnement de celui-ci devrait selon elle participer à infléchir la tendance... en dépit des craintes qu’elle suscite.
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 113, janvier 2023, pp. 10-15.
Mots clés : Travail-Emploi, Insertion professionnelle, Vulnérabilité, Médiation, Entreprise, Adulte en difficulté, Accompagnement, Belgique
Les Mires s’adressent à des personnes considérées comme éloignées de l’emploi en vue de les insérer dans un emploi durable et de qualité. Pour ce faire, elles proposent à celles-ci un accompagnement vers et dans l’emploi, mettent en place des actions de formation en partenariat avec des opérateurs qualifiants, mais parfois aussi pratiquent une forme d’intermédiation active auprès des entreprises. Après avoir présenté les différentes facettes du travail des Mires ainsi que les spécificités de leur public, cet article pointera quelques enjeux de taille auxquels le secteur est confronté aujourd’hui.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3282, 11 novembre 2022, pp. 32-33.
Mots clés : Travail-Emploi, Formation, Personne handicapée, Formateur, Pair aidant, Inclusion, Savoir, Expérience, Pratique professionnelle, Conseil de la vie sociale, Travailleur social, Entreprise, Association, UNAPEI, ADAPEI, Alsace
L’Adapei Papillons Blancs d’Alsace mène depuis 2020, au sein de son centre de formation Etapes et avec l’appui d’un collectif d’organismes spécialisés de l’Unapei, un programme pilote de coformation auprès de quatre volontaires en situation de handicap. Rédiger des documents avec la méthode « Facile à lire et à comprendre » (Falc), sensibiliser aux enjeux de l’autodétermination ou à celui du conseil de la vie sociale : chaque co-formateur intervient auprès des entreprises, des travailleurs sociaux ou des spécialistes de la petite enfance, en binôme avec un formateur chevronné. Une démarche professionnalisante qui s’inscrit dans une philosophie de l’autoreprésentation. Alexandra Caspar est cheffe de service au centre de formation Etapes et Maëva Gross est co-formatrice depuis mars dernier.
Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 426, septembre 2022, pp. 42-43.
Mots clés : Travail-Emploi, Recrutement, Conditions de travail, Entreprise, Salaire, Rémunération
Les problèmes d'embauche tiennent beaucoup à la capacité des entreprises à proposer des conditions de travail attractives, selon plusieurs études menées en France et aux États-Unis.
Paru dans la revue Alternatives économiques, hors-série n° 125, avril 2022, pp. 76-79.
Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Conditions de travail, Organisation du travail, Productivité, Compétence professionnelle, Bien-être, Qualité de la vie, Entreprise, Implication personnelle
Lorsqu'on leur parle de compétitivité, les entreprises pensent gains de productivité et réduction des coûts. Il existe pourtant un lien entre la qualité de vie au travail et la performance.