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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 7 sur un total de 7

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Les petits riens sont et font le sujet

Article de Marie Axelle Marel

Paru dans la revue Empan, n° 121, mars 2021, pp. 61-69.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Accompagnement, Transfert, Jouissance, Sujet, Handicap psychique, Foyer d'accueil médicalisé, Psychanalyse, Psychologue clinicien, Rentabilité, Usager, Médiation, Vie institutionnelle

Pour les éducateurs et pour les thérapeutes, les petits riens ne raisonnent pas de la même manière. En revanche, pour les uns comme pour les autres, les mêmes « petits riens » ont pour vocation de border l’existence et aider la personne à advenir en tant que Sujet.

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L’empowerment par l’animation d’un atelier philosophie/débat : augmenter le pouvoir d’agir par l’agir communicationnel, au sein d’un espace public démocratique et participatif

Article de Sacha Mandelcwajg

Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 58-69.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Animation sociale, Participation, Médiation, Atelier, Démocratie participative, Débat, Habermas (Jürgen)

En tant qu'animateur social pour des séniors au sein d'une institution médico-sociale, nous animons avec une trentaine d’usagers un atelier philosophie / débat depuis cinq ans. Notre question de départ est la suivante : dans quelle mesure cet atelier est-il un espace public qui rend possible l’empowerment de ses membres, et permet une démocratie participative où chaque usager peut prendre la parole et contribuer au débat ? Pour répondre à cette question, nous mobilisons essentiellement la théorie de l’agir communicationnel et le concept d’espace public chez Habermas. Cela nous permettra de résoudre la problématique de l’animation sociale autour de l’injonction à la participation. Notons que les noms des personnes mentionnées dans cette article sont modifiés pour respecter leur anonymat.

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Témoignages, expériences, démonstrations. La prise en compte de « la culture de la personne » dans l’intervention sociale comme outil d’appropriation du Pouvoir d’Agir

Article de Gwenael Quiviger

Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 29-38.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Intervention sociale, Interculturel, Culture, Vulnérabilité, Travail social, Médiation, Art

Certaines pratiques culturelles collectives comme les danses traditionnelles font intervenir l’héritage culturel individuel, familial et communautaire, un ensemble patrimonial et mémoriel à « activer » en tant que savoir et savoir-faire. Ces « capacités » peuvent être mobilisées au sein d’une intervention sociale interculturelle par la mise en place d’un processus d’appropriation du pouvoir d’agir respectant la culture de la personne.

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L’image nous embarque : réflexion entre photographie et travail social

Article de Lin Grimaud, Jean Belondrade

Paru dans la revue Empan, n° 119, septembre 2020, pp. 111-121.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Travail social : Métiers, Image, Travail social, Médiation, Photographie, Analyse de la pratique, Récit de vie

Les professionnels de la relation d’aide ont toujours affaire à des personnes en situation. C’est-à-dire organisées en rapport à un ensemble d’arrière-plans, de contextes. Raconter d’où vient une image photographique nous introduit ici à la méthode de l’analyse situationnelle, véritable impératif méthodologique en travail social. La mise en images des vécus professionnels médiatise cette approche contextuelle en permettant notamment d’analyser les défenses projectives dans l’équipe. Le compte rendu du travail d’un groupe d’analyse des pratiques illustre le propos.

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Les émotions dans le travail social frein ou tremplin?

Article de Maël Virat, Roland Coenen, Philippe Gaberan, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, tome 102, janvier-mars 2020.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Émotion, Accompagnement social, Souffrance psychique, Justice, Relation d'aide, Empathie, Usure professionnelle, Distance, Éducation spécialisée, Supervision, Écoute, Équipe, Médiation, Conflit, Déontologie

Dans leur métier relationnel, les travailleurs sociaux sont inexorablement traversés, animés, secoués par des émotions. Certaines sont positives, comme la joie d’avoir pu aider un usager à s’en sortir ou simplement d’avoir pu gagner sa confiance. D’autres peuvent s’avérer plus problématiques.

Accompagner des personnes en souffrance, en détresse, en danger, dans la provocation ou l’agressivité, ... génère inévitablement des ressentis. La tristesse, la peur, la colère, l’exaspération, le dégoût s’invitent. Parfois brutalement, parfois insidieusement, créant d’autant plus le malaise, le désarroi que ces affects renvoient à d’autres vécus, situations professionnelles similaires, histoires personnelles que l’on croyait avoir oubliées.

Pour que ces émotions, troublantes, stressantes, décourageantes, ne deviennent pas trop envahissantes, les professionnels développent des stratégies, conscientes ou non, pour les réguler, réduire leur intensité ou leur durée, et se mettre à l’abri.

Les institutions défendent, pour leur part, des normes émotionnelles qui peuvent différer en fonction des secteurs mais qui se rallient pour la plupart à ce prescrit commun de la "bonne distance", supposé garantir le professionnalisme des travailleurs sociaux, mais aussi les préserver, leur éviter le burnout, …

Et de se poser la question suivante : les émotions négatives seraient-elles nécessairement toxiques, ennemies, à risques ? N’y aurait-il pas plutôt intérêt à les inviter à s’exprimer, à les entendre, à les travailler plutôt que de vouloir les taire, les dissimuler de peur qu’elles envahissent la relation avec l’usager, la parasitent et, du même coup, provoquent chez l’aidant, malaise et épuisement ?

Dans les métiers de l’humain, on ne peut éviter les émotions, elles en font partie, en constituent le matériau. Il faut donc s’en saisir. Elles servent l’intuition, le feeling qui aide à créer la confiance avec l’usager. Elles sont le ferment qui fait dire au professionnel qu’il aime et croit à son métier, difficile mais combien humain. Elles nourrit sa motivation, sa persévérance à accompagner les précaires, les cassés, les marginalisés malgré les obstacles et à repérer en eux les potentialités que plus personne ne voit. Pour ces raisons et d’autres encore explorées dans ce dossier, d’aucuns en appellent à prôner, non pas la « bonne distance », mais la « bonne proximité » ou la « bonne présence », voire le savoir-aimer.

Ça travaille... !

Article de Jérôme Tournier

Paru dans la revue Empan, n° 112, décembre 2018, pp. 95-101.

Mots clés : Travail social : Métiers, Institution, Travail social, Médiation, Silence, Contre-transfert, Accompagnement

Qui travaille au sein de l’institution ? Tout le monde mais les travaux sont différents pour les uns et les autres. Voici quelques exemples issus de souvenirs saillants et d’associations d’idées.

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Des espaces pour penser le quotidien. Du soin à l’accompagnement : penser un faire ensemble à partir d’espaces médiatisés auto-formatifs en EHPAD

Article de Danielle Michelet Coutama

Paru dans la revue Empan, n° 109, mars 2018, pp. 102-105.

Mots clés : Travail social : Métiers, Vie quotidienne, Jeu, Médiation, Accompagnement, Recherche-action, EHPAD, Travail social, Relation, Communication, Formation

La quotidienneté comme support de formation. Cet article propose de repenser les espaces d’activités pour en faire des lieux auto-formatifs à la fois pour les professionnels mais aussi pour les usagers. Penser un faire ensemble, c’est avant tout penser un cadre dans lequel on se risque à la différence mais surtout à la ressemblance. La relation est parfois mise à mal et reste pourtant l’enjeu majeur des pratiques sociales et éducatives, il faut alors penser des brèches dans les espaces institutionnels pour rendre possible la rencontre.

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