Article de Marie Rose Kadjo
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 111, juillet 2022, pp. 39-43.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Santé mentale-Souffrance psychique, Travail social, Réseau, Santé mentale, Accompagnement, Jeune, Handicap, Rupture, Belgique
Créé en 2004 l'Entre-Temps est un service à la croisée des secteurs dont la prise en charge se veut résolument transversale. Il propose une structure d'appui aux jeunes se situant à l'intersection de diverses compétences : l'aide à la jeunesse, le secteur du handicap et la santé mentale. Pour éviter que le passage d'un secteur à l'autre ne se vive comme une rupture brutale, le service sert de lien pour assurer la continuité du suivi de l'usager avec son réseau. En tant que tiers médiateur, son rôle consiste à soutenir le jeune, sa famille et les institutions concernées en mettant en place une collaboration forte avec ceux-ci.
Article de François Bex, Emmanuel Watrice, Sophie Tambour
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 111, juillet 2022, pp. 34-38.
Mots clés : Travail social, Réseau, Psychose, Santé mentale, Accompagnement, Jeune, Projet de vie, Ecotone, Belgique
ECOTONE est un programme de soins et d'accompagnement des jeunes adultes (18 à 35 ans) présentant un premier épisode de décompensation psychotique. Comme tous les programmes d'intervention précoce, il a comme priorité d'offrir un accueil favorisant la confiance et l'engagement dans les soins en proposant un soutien continu et assertif du jeune dans son réseau à travers l'intervention d'un "case manager". Celui-ci travaille avec la personne et son réseau de soins, social et professionnel, dans la perspective de diminuer l'impact de la crise et d'aider la personne à mener à bien ses projets de vie.
Article de Aurélie Descamps
Paru dans la revue Direction(s), n° 177, juillet-août 2019, pp. 22-29.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Pair aidant, Tiers, Organisation, Travail social, Éthique, Relation d'aide, Statut, Santé mentale, Accompagnement, Handicap psychique
En vertu notamment de leurs savoirs expérientiels, les pairs aidants trouvent peu à peu leur place aux côtés des professionnels du secteur social et médico-social au service des usagers. Mais les termes de leur intervention font débat. Sur le terrain, les pratiques sont variées et les organisations, toujours bousculées.
Pour Eve Gardien, docteure en sociologie et maître de conférences à l'université Rennes 2, les pairs aidants se distinguent par leur posture éthique et relationnelle. Elle leur permet de développer, avec les usagers, des savoirs contribuant à leur mieux-être.
Au Québec, comme en France, c'est dans le champ de la santé mentale que la pair aidance est la plus institutionnalisée. Depuis dix ans, un programme soutenu par le gouvernement certifie ces intervenants et accompagne leur embauche.
Le dispositif "Un chez soi d'abord", déployé notamment à Marseille, recourt à des pairs aidants. Ils se servent des savoirs issus de leur expérience pour aider les usagers handicapés psychiques à trouver les moyens d'aller mieux et pour faciliter leurs relations avec les professionnels.