Article de Martine Gille
Paru dans la revue Lien social, n° 1192, 29 septembre au 12 octobre 2016, pp. 32-33.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travailleur social, Soin, Accompagnement social, Relation d'aide, Établissement social et médicosocial, Santé, Coopération
Article de Odile Fauchard, Farida Djelal
Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 43, août-septembre-octobre 2016, p. 18.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Hygiène, Soin, Aide à domicile, Maintien à domicile, Formation, Logement, Linge, Santé, Estime de soi, Soins corporels, Bien-être, ADVF
L'OMS définit l'hygiène comme l'ensemble des comportements concourant à maintenir les individus en bonne santé. Tout au long de la vie, l'entretien du domicile, du linge, l'alimentation équilibrée, les activités de loisirs et de lien social participent à la santé de la personne. L'hygiène permet la préservation de la santé, du bien-être et de l'estime de soi et contribue à la longévité des équipements et du matériel. En même temps, chaque individu a une vision très personnelle de ses besoins en hygiène. Explications autour du TF ADVF.
Article de Christian Bergeron, France Defrenne, Christophe Bartholome, et al.
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 88, juillet-septembre 2016, pp. 5-71.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Autonomie, Soin, Handicap, Majeur protégé, Personne âgée, Accompagnement social, Logement, Insertion sociale, Travailleur social, VULNERABILITE, EMPOWERMENT
En ces temps de crise, les politiques sociales tendent à faire rimer autonomie avec activation, contractualisation et responsabilisation, la transformant en une injonction qui n’est pas sans paradoxes... L’autonomie demeure néanmoins un idéal émancipatoire qui occupe une place centrale dans les pratiques psycho-médico-sociales, animant des professionnels soucieux de faire avec l’usager plutôt qu’à sa place, de le rendre acteur et de l’aider à s’émanciper.
L’autonomie semble aujourd’hui érigée comme un idéal performant à atteindre, une forme de liberté suprême, garante sinon de bonheur, de la joie de ne dépendre de personne. Comme si dépendre des autres, de l’autre, était devenu insupportable. C’est là sans doute une conséquence d’une société qui pousse chacun plus avant dans l’individualisme.
Pourtant, l’autonomie n’a pas toujours eu ce relent de chacun pour soi, elle a d’abord été émancipation : du patriarcat, du conservatisme, de la raideur, de l’autoritarisme patronal, universitaire, parental...
Dans les politiques sociales, l’autonomie a pareillement été comme une révolution pour changer les règles, cesser de voir de haut celui qui d’en bas demandait de l’aide. Elle s’est donné comme objectifs sous-jacents de faire "avec" plutôt que "pour", d’apprendre, d’expliquer, d’accompagner, de solliciter l’avis, de solliciter la participation, de susciter la motivation, l’adhésion...
Cette vision de l’autonomie où la personne est acteur, sujet, et l’intervenant, relais, facilitateur, accompagnateur, est toujours présente et prégnante dans tous les secteurs du social. Et on la retrouve d’ailleurs dans de nombreux textes, décrets, règlements, principes de dispositifs et référentiels pédagogiques. Mais, aujourd’hui, la crise installant une pénurie des moyens réclamant sans cesse des économies, des restrictions, amène des politiques sociales d’un autre ton, surtout quand y est liée une allocation. L’autonomie rime désormais aussi, et non sans paradoxes, avec activation, responsabilisation, contractualisation.
Ce que nous voulions relever de la place d’observateurs que nous occupons est que, tout d’abord, qu’on le veuille ou non, l’autonomie occupe une place importante dans les pratiques. Ensuite qu’il existe à son égard une extrême diversité de significations, interprétations, connotations. Il s’ensuit ainsi une cacophonie où tout le monde a l’impression de parler de la même chose et qu’au fond, il n’en est rien. Inévitablement, cela génère des tensions dans l’équipe, entre les équipes, dans la conscience professionnelle de chacun, dans le rapport à la hiérarchie et aux politiques publiques. De toute évidence, ce flou mérite qu’on s’y arrête...
Article de Bernard Durand
Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, vol. 3, septembre 2016, pp. 4-61.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Autonomie, Projet de vie, Accompagnement social, Logement, Psychiatrie, Soin, Liberté, Établissement social et médicosocial, Empowerment
Le terme d'autonomie fait partie de la novlangue de notre société néolibérale. Il est de plus en plus couramment utilisé et l'illustration la plus évidente en est la création de la CNSA (Caisse nationale de Solidarité pour l'Autonomie). Plus récemment, l'article 92 de la loi de santé du 26 janvier 2016 propose, "un accompagnement sanitaire, social et administratif des personnes souffrant d'une maladie chronique ainsi que des personnes handicapées, qui a pour but de maintenir ou d'accroître leur autonomie... et de développer leur projet de vie".
Ainsi, l'autonomie est utilisée aussi bien sous la forme euphémique de perte d'autonomie pour éviter de parler de dépendance, que lorsqu'il est question d'aider des personnes en situation de handicap à accroître celle-ci.
Mais notre société va plus loin en faisant de l'autonomie une norme, une injonction dans une société individualiste marquée par la recherche de la performance et du profit.
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Article de Aude Dagonneau
Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 3, mai-juin 2016, pp. 19-20.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement de la personne et identité, Corps, Image du corps, Équipe soignante, Psychomotricien, Vieillissement, Personne âgée, Pratique professionnelle, Soin, Compétence
Nous sommes professionnels, nous sommes là pour les soins, le patient/résident, la famille, des tâches administratives... mais que signifie "être là pour" ? Pour mieux comprendre les dimensions et les risques psycho-corporels, il faut évoquer le corps et la relation au corps que le professionnel entretient. En tant que psychomotricienne, les liens entre notre psychisme et notre corps, entre le travail et qui nous sommes sont essentiels et fragiles. Comment trouver cet équilibre quand on travaille quotidiennement en gériatrie ?
Article de Stella Choque
Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 2, mars-avril 2016, pp. 10-11.
Mots clés : Travail social : Établissements, Accompagnement de la personne et identité, Projet, Pratique professionnelle, Concept, Vocabulaire, Projet de vie, Soin, Animation, Information, Projet individualisé, Définition, Projet d'établissement, Réfèrent, Temps, Évaluation, Bientraitance
Le mot projet fait partie intégrante de notre vocabulaire et nous croyons en connaître parfaitement la signification. Nous l'utilisons dans notre pratique professionnelle pour construire les projets de vie, de soins, d'animation... Mais avons-nous vraiment conscience de ce que cela implique de construire un projet pour d'autres que soi ? De sa conception à la mise en place, plusieurs étapes doivent être respectées, accompagnées à chaque fois d'une réflexion centrée sur la personne à laquelle il est destiné.
Article de Frédéric Worms
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 277S, janvier 2016, pp. 54-55.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Lien social-Précarité, Soin, Théorie, Éthique, Vulnérabilité
La question du soin a pris une ampleur sans précédent, tant dans la société que dans le débat d'idée. Ce phénomène témoigne d'un nouveau rapport au vivant, désormais marqué du sceau de la vulnérabilité
Article de Véronique Servais
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 85, octobre-décembre 2015, pp. 5-9.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Médiation, Animal, Communication, Soin, Anthropologie
Dans l'histoire des "zoothérapies", l'un des enjeux a été de distinguer ce qui relève du champ thérapeutique à proprement parler de ce qui relève plutôt d'activités récréatives ou de soutien. Nombreuses sont les associations qui ont vu se développer en leur sein des controverses, parfois houleuses et acerbes, à ce sujet. Nous proposons ici d'envisager l’introduction d'animaux dans un dispositif d'aide ou de soin comme une pratique de médiation au sens fort du terme, qui permet de créer ce que Winnicott appelait un espace intermédiaire, dans lequel des effets thérapeutiques peuvent survenir.