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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 32

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Pourquoi la tendresse ?

Article de Laurent Tovmassian, Bernard Olse

Paru dans la revue Santé mentale, n° 280, septembre 2023, pp. 29-73.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Santé mentale, Psychiatrie, Personne issue de l'immigration, Soin, Bientraitance, Affectivité, Care

"Parmi les affects qui peuvent surgir dans la relation thérapeutique, la tendresse, en particulier celle du clinicien, reste suspecte. Dans la clinique des traumatismes extrêmes, le soignant cherche activement, une solution à la détresse du patient et à sa propre impuissance à la soulager. Au-delà de l'empathie et de la bienveillance, il s'engage alors parfois dans le déploiement d'un acte de tendresse. Ce mouvement, qui le bouscule, peut ouvrir et élargir le cadre thérapeutique, qui s'entoure alors de bords pour rendre dicible l'indicible."

Extrait du sommaire du dossier :
- TOVMASSIAN Laurent Tigrane. La tendresse, un acte thérapeutique
- GOLSE Bernard. La tendresse, entre affect et émotion
- MALINOWSKI Christophe. "Je voudrais juste que tout s'arrête..."
- JANSSEN Christophe. Faut-il être une bonne mère pour être tendre ?
- SCHWERING Karl-Leo. La neutralité affective du soignant n'existe pas
- VANKERCKHOVEN Nancy, VERRECHT Elisabeth, FREITAS PEREIRA David de."Je m'occupe d'elle comme d'une enfant"
- GIBEAUX Audrey Adeline. La tendresse dans le soin aux personnes migrantes
- CROMPHOUT Sophie-Caroline. Quand la tendresse fait événement...

Penser le soin psychique ?

Article de Serge Vallon, Louis Ruiz

Paru dans la revue Empan, n° 131, septembre 2023, pp. 14-24.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Soin, Ethnopsychiatrie, Psychanalyse, Sujet, Responsabilité, Psychisme, Care

Il apparaît que la maladie et le soin sont imposés par notre société sans que nous en interrogions leur nomination ni le présupposé thérapeutique qui les double et probablement les précède. Concernant ces différents points, l’éclairage de l’anthropologie peut être d’un grand recours.
Par ailleurs, peut-on parler de soin psychique si le soin ne modifie pas le sujet dans l’humain ? Fût-ce volontairement ou involontairement. Mais comment faire évoluer un sujet ? Et peut-on soigner sans prendre soin de l’autre ?

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La réflexion éthique en structure, une boussole dans la crise

Article de Edern Perennou

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 161, mai-juin 2023, pp. 38-42.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Éthique, EHPAD, Foyer d'accueil médicalisé, Approche historique, Care, Soin, Concept, Définition, OMS, Loi

Morale, éthique, démarche en éthique sont des mots bien souvent utilisés dans notre quotidien d’accompagnant en santé. Quel sens revêtent-ils ? Quelle importance leur donner ?Si l’éthique est une notion individuelle, se pose la question de sa mise en application dans nos accompagnements.

Transferts aux urgences des résidents d'Ehpad du 16ème arrondissement de Paris

Article de Pauline Mary de Farcy, Samia Kebouchi, Clio Pardineille, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 161, mai-juin 2023, pp. 31-35.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Travail d'équipe, Équipe, Équipe soignante, Pratique professionnelle, Accès aux soins, Care, EHPAD, Suivi médical, Soin, Prise en charge, Urgence médicale, Statistiques, Évaluation, Diagnostic, ARS, Outil, Matériel éducatif, Recherche, Étude de cas, Méthodologie, Admission, Hospitalisation

L’accès aux soins pour la population résidant en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), soit 600 000 personnes en France en 2019, est un enjeu majeur de santé publique. Description des caractéristiques et des parcours des résidents d’Ehpad transférés au service d’accueil d’urgences (SAU) dans le secteur de Paris 16e.

La place des parents dans le soin au regard de la théorie de l’attachement : point de vue d’une psychomotricienne

Article de Lucie Richard

Paru dans la revue Empan, n° 130, juin 2023, pp. 96-102.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Soutien à la parentalité, Accompagnement, Psychomotricien, Attachement, Coopération, Care, Relation enfant-parents, Soin, Accueil

L’importance de l’implication des parents dans les services de soin est un fait bien établi. L’accueil est un moment central selon la théorie de l’attachement. L’enjeu est de créer une alliance thérapeutique nécessaire à une co-construction du projet de soin de l’enfant, les rendant acteurs dans le processus de soin. Nous verrons comment intégrer le parent à nos séances peut soutenir les capacités d’exploration de l’enfant et quelle place on peut avoir dans l’accompagnement à la parentalité en tant que psychomotricien·ne.

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Apport de la théorie de l’attachement dans la pesée enveloppée en PMI

Article de Anne Lucas

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 355, mars 2022, pp. 29-31.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, PMI, Puéricultrice, Attachement, Care, Partenariat, Pratique professionnelle, Accueil enfant-parents, Relation enfant-parents, Bien-être, Soin

Le cheminement d’un changement de pratique de soins est retracé au sein d’un centre de protection maternelle et infantile parisien. Cette réflexion montre comment la puéricultrice s’est appuyée sur la théorie de l’attachement pour améliorer l’accueil des parents et de leur enfant, en faisant évoluer la manière dont est réalisée la pesée. Ce changement a aussi été un moyen de valoriser le travail de l’auxiliaire de puériculture.

Le care au risque de l’économie libérale

Article de Alain Depaulis

Paru dans la revue Empan, n° 124, décembre 2021, pp. 14-21.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Épidémie, Care, Soin, Vulnérabilité, Morale, Économie, Éthique, Approche historique, Travail d'équipe, Covid-19

A l'ère du coronavirus, le care ou caring s'offre une nouvelle jeunesse. S'il concerne d'abord le soin, il ne se prive pas de faire carrière en philosophie et d'inspirer les politiques. Cet article se propose d'évoquer le parcours de ce passionnant concept. Partant de son étymologie et de sa noble aspiration fondatrice, jusqu'à sa perversion dans l'économie libérale en passant par les variations dont il est l'objet.

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Quand le soin se fait violence

Article de Stéphanie Crousaud

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 392, novembre 2021, pp. 69-72.

Mots clés : Santé-Santé publique, Soin, Médecine, Care, Relation soignant-soigné, Winnicott (Donald Woods)

En 1970, invité à s’exprimer devant des médecins et des infirmières, Donald W. Winnicott propose alors de repenser le soin et la pratique médicale à l’aune de ce qu’il va nommer le « care-cure » inspiré de son exercice de la cure analytique. Le soin n’est pas seulement guérison, il est aussi attention à l’autre. En temps d’épidémie, où la technique et le pharmaceutique peuvent parfois être mis au premier plan, n’est-ce pas le moment de réinterroger les fondements d’un soin qui soit aussi un humanisme ?

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La mission du bénévole en hôpital : un paradoxe au niveau de l'identité, du rôle et de l'activité

Article de Sandrine Cortessis, Amélie Deschenaux

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 32, automne 2021, pp. 85-96.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Bénévolat, Care, Conditions de travail, Compétence, Coopération, Coût, Économie, Hôpital, Identité, Identité professionnelle, Implication personnelle, Lien social, Observation participante, Organisation du travail, Politique, Posture professionnelle, Recherche, Relation soignant-soigné, Soin, Travail

Cette recherche porte sur le dispositif d’encadrement et de formation destiné à des bénévoles intervenant dans un hôpital universitaire. Les données empiriques ont été collectées au moyen d’une observation participante à la formation initiale des bénévoles ainsi que via des entretiens et focus-groups menés avec une douzaine de bénévoles. Une analyse des données en termes d’activité prescrite et réelle met en évidence la complexité de leur engagement. Les résultats mettent en effet en évidence des paradoxes au niveau aussi bien de l’identité et de la fonction des bénévoles intervenant en hôpital que du cadre spatio-temporel qui leur est réservé au sein de l’institution, de la définition et de la prescription de leur mission, ainsi que de l’identité personnelle même des bénévoles.

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La place des hommes : une question de compétences

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Laurence Hardy, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série 6, juin 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Métiers, Aide à domicile, Maintien à domicile, SAAD, Homme, Rôle, Profession, Compétence, Genre, Mixité, Recrutement, Représentation sociale, Accompagnement, Accompagnement social, Formation, Femme, Évolution de carrière, Soin, Care, Discrimination positive, Épidémie, Crise, Législation, Reconnaissance

DIFFICILE DE SE DEBARRASSER DES PREJUGES "GENRES" et impossible d’inverser la tendance. Le secteur des services à la personne en est la preuve. Passer un coup de balai, préparer à manger ou encore réaliser une toilette. Une majorité de Français croit encore que ce n’est pas vraiment un métier. La crise sanitaire n’aura malheureusement pas changé cette vision négative et tellement éloignée de la réalité des auxiliaires de vie et autres aides à domicile. Les professionnels du domicile sont restés les grands oubliés de cet hommage collectif. Et pourtant, sans masque au début et avec peu de considération, ces femmes ont continué leurs missions auprès des personnes vulnérables. Ces femmes ? Oui, car sur le terrain, les hommes sont les grands absents du domicile. Les rares représentants de la gent masculine gèrent plutôt la livraison des repas ou des missions de bricolage et de jardinage.
CHOISIR ET NE PLUS SUBIR UN METIER. Comment le secteur du domicile qui peine tant à recruter peut-il encore se passer de la moitié de la population active sur des postes impliquant du travail tardif ou des ports de charges ? Image réductrice et négative du métier, salaire bas, horaires décalés et étalés… Il va falloir trouver de (solides) arguments pour attirer des hommes et rendre concurrentiels les métiers de l’accompagnement à domicile. L’évolution des mentalités de la société n’est pas seulement en cause ; la mixité ne se décrète pas. Il faut s’intéresser aux éventuels candidats et les séduire. Quelques hommes engagés sont devenus auxiliaires de vie, par conviction, en suivant une formation initiale ou optant pour une reconversion. Ils sont là pour aider, accompagner et ils en sont fiers… quand de nombreuses femmes subissent cette profession, faute d’autres solutions. Bien souvent, ils évoluent plus vite, en se positionnant sur des postes de chefs de secteur ou en devenant formateurs, contrairement aux femmes qui déclinent encore les propositions de progression de carrière…
A QUAND LA RECONNAISSANCE DES COMPETENCES ? Pendant longtemps, la société s’interrogeait sur le rôle et la place des hommes dans les soins du care (surtout à domicile). Les mentalités évoluent : il n’est plus rare qu’un service à domicile compte parmi ses effectifs un (seul) homme. Pour éviter toute difficulté dans leur intervention, l’enjeu n’est pas de mettre en avant le sexe du professionnel mais plutôt ses compétences. Certains l’ont compris et l’ont expérimenté avec succès. Des associations ont franchi le pas en choisissant comme ambassadeur un homme dans leur campagne de communication nationale ou en leur donnant la parole lors de formations plus locales. Clef d’un cercle vertueux ? Valoriser les auxiliaires de vie, hommes ou femmes, les mettre dans la lumière pour qu’ils ressentent la fierté d’exercer et se sentent enfin reconnus comme des professionnels essentiels au maintien à domicile des Français, qui refusent dans leur immense majorité toute institutionnalisation