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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Ce kyste qui prend toute la place

Article de Anne Noémie Dorion, Francis Eustache

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3310, novembre 2023, pp. 36-38.

Mots clés : Travail social : Métiers, Santé mentale-Souffrance psychique, Travailleur social, Santé mentale, Conditions de travail, Risques psychosociaux, Neurosciences, Stress, Traumatisme

« Symptôme cardinal de reviviscence », « syndrome de l’évitement », « narration autobiographique », « épisode dissociatif », « syndrome du vieux sergent »… Autant de termes qu’il faut maîtriser pour mieux comprendre le stress post-traumatique (SPT), comme l’explique le neuropsychologue Francis Eustache.

L'insoutenable état traumatique des travailleurs sociaux

Article de Anne Noémie Dorion

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3310, novembre 2023, pp. 30-33.

Mots clés : Travail social : Métiers, Santé mentale-Souffrance psychique, Travailleur social, Santé mentale, Traumatisme, Stress, Conditions de travail, Risques psychosociaux, Violence, Émotion

A force d’être confrontés à des situations extrêmes et à des publics en grande difficulté, les professionnels développent des troubles de stress post-traumatique semblables à ceux des personnes qu’ils accompagnent. Longtemps taboues, les souffrances psychiques qu’ils endurent commencent à faire surface dans le secteur du travail social. A bon escient, puisque le soutien de l’institution s’avère indispensable pour prévenir ou atténuer leur état.

“Le racisme affecte la santé mentale au quotidien”

Article de Laurence Ubrich, Yaotcha D'Almeida

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3282, 11 novembre 2022, pp. 34-35.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Racisme, Santé mentale, Agression, Individu, Couleur, Suivi médical, Souffrance psychique, Tabou, Stress, Psychologie clinique, Femme

A travers sa recherche universitaire auprès de cinq femmes noires ayant grandi en France, Yaotcha d’Almeida pointe l’importance de considérer les microagressions à caractère racial dans le suivi psychologique de personnes noires et racisées en général. Et de développer une clinique adaptée aux problématiques engendrées par le racisme.

L’attachement au temps de la COVID-19

Article de Blaise Pierrehumbert

Paru dans la revue Enfance, vol. 74, n° 2, avril-juin 2022, pp. 255-279.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Épidémie, Attachement, Relation enfant-parents, Santé mentale, Stress, Émotion, Vulnérabilité, Lien social, Éthique, Confinement

La littérature scientifique a montré le rôle clé joué par les comportements d’attachement dans l’enfance et des représentations d’attachement à l’âge adulte pour reconnaître, traiter et réguler les émotions dans des situations stressantes. La pandémie COVID-19 due au virus SARS-CoV-2 a provoqué une importante détresse psychologique et a entraîné une crise de santé mentale dans le monde entier. Parmi les facteurs qui ont contribué à ces problèmes figurent les restrictions sanitaires, l’isolement social, les incertitudes liées à la pandémie, la perturbation de la façon dont les gens interagissent, travaillent, se divertissent ou encore la modification des routines familiales entre parents et enfants. Le présent article constitue une revue de la littérature concernant les publications entre le printemps 2020 et le printemps 2022. Plus de 80 articles, la plupart relatifs à des enquêtes scientifiques, ont été pris en compte. Ils confirment la pertinence de prendre en considération les comportements et les représentations d’attachement lorsqu’il s’agit des implications de cette pandémie ; ces données sont importantes en regard des questions de santé publique, notamment en vue de mieux gérer les menaces collectives du futur.

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Nouvelles technologies. Atouts et dangers des applications en santé mentale

Article de Sophie Bourlet

Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 179, décembre 2020, 28-30.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Technologie numérique, Réduction des risques, Épidémie, Logiciel, Psychiatrie, Stress, Secret médical, Empowerment

Mon Sherpa, Petit Bambou, Aphysia, de nombreux programmes d’accompagnement en santé mentale ont vu le jour sur le marché des applications depuis plusieurs années. Dans cette offre florissante, les professionnels de la psychiatrie française tentent de se positionner entre bénéfices d'un accompagnement augmenté, soucis éthiques, recherche et business.

D’un enjeu politique à un problème personnel : l’individualisation de la réparation des souffrances psychiques liées au travail

Article de Rémy Ponge

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 61, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 435-463.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Souffrance psychique, Travail, Réparation, Risques psychosociaux, Stress, Syndicat, Maladie professionnelle, Reconnaissance, Individualisation, Santé, Santé mentale, Psychopathologie

Cet article s’inscrit dans une démarche de sociologie de l’action publique qui vise à comprendre le traitement d’un problème social en analysant les « luttes définitionnelles » que se livrent les acteurs en prise avec ce problème, dans les arènes publiques (médias, parlement), mais aussi dans des endroits plus discrets, à l’image des espaces paritaires de gestion des risques professionnels. S’appuyant sur un corpus d’archives et d’entretiens, il analyse les luttes politiques et syndicales du début des années 2000 au sujet de la reconnaissance en maladie professionnelle des souffrances psychiques (stress, risques psychosociaux, etc.). En articulant l’analyse de trois arènes (scientifique, politique, administrative et paritaire) qui ont participé à la politisation et à la définition de ces souffrances, nous montrons que leur reconnaissance s’est heurtée aux contraintes structurelles du système paritaire de gestion des risques professionnels ainsi qu’à l’indécision de l’État. En s’appuyant sur le produit des négociations entre organisations syndicales et patronales, le ministère du Travail a contribué à reproduire les inégalités sociales entre ces deux groupes d’acteurs participant, dans une certaine mesure, à l’individualisation de la réparation de ces maux. Cet article éclaire ainsi les processus qui contribuent à dépolitiser les dégâts sanitaires du travail et à en faire des problèmes personnels.

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Des professionnels stressés

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Laurence Hardy, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 27, mai-juin 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Travail social : Établissements, Santé mentale-Souffrance psychique, Stress, Souffrance psychique, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Équipe soignante, Conditions de travail, Accompagnement, Usure professionnelle, Épidémie, Prévention, Santé mentale, Directeur d'établissement, Responsabilité

Un public dépendant et/ou en situation de handicap souffrant de multipathologies, atteint de troubles du comportement générant violence physique ou verbale, des familles à gérer, un sous-effectif chronique, autant d'éléments qui expliquent l'état de santé ou plutôt de stress permanent des professionnels du médico-social. Une étude publiée en 2015 par la Dares tirait déjà la sonnette d'alarme avec des voyants tous au rouge. Et pour cause, que ce soit les infections psychiques, les troubles musculo-squelettiques, les accidents du travail ou les arrêts maladie, le secteur occupe la bien triste tête du classement des professions en souffrance. Avec des réglementations qui ne cessent d'évoluer, des bonnes pratiques qu'il faut appliquer, des écrits professionnels qui demandent du temps et un public fragilisé à accompagner, le quotidien en Ehpad ou en foyer pour personnes en situation de handicap est usant. Les journées se suivent et ne se ressemblent pas. Bon ou mauvais stress, une chose est sûre, le stress est présent et impacte la qualité de vie au travail des équipes confrontées à l'usure professionnelle ou aux glissements de tâches. Depuis mars, les soignants ont été soumis à rude épreuve en plus de leur quotidien, avec la gestion du Covid-19, qui n'a fait que refléter les difficultés vécues pour le secteur. Face à cette situation, la prévention du stress et des atteintes à la santé mentale liées au travail social relève de la responsabilité et des priorités des directions qui doivent accompagner, proposer une écoute ou encore former avec l'objectif de limiter le risque de mal-être au travail.

Troubles dans les rapports sociaux : le cas de l'anorexie et de la boulimie

Article de Claire Scodellaro, Jean Louis Pan Ké Shon, Stéphane Legleye

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 58-1, janvier-mars 2017, pp. 7-40.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Trouble du comportement alimentaire, Anorexie, Boulimie, Santé mentale, Âge, Sexe, Classe sociale, Fille, Corps, Enquête, Estime de soi, Stress, Genre

Les troubles de santé mentale questionnent implicitement et de façon singulière les tensions du monde social. L'anorexie mentale et la boulimie, deux troubles du comportement alimentaire, sont appréhendées ici comme des révélateurs de tensions sociales touchant particulièrement des jeunes filles, et plus souvent de classes moyennes ou aisées. Pourquoi ces trois caractéristiques structurantes de la position sociale - sexe féminin, milieu aisé et "jeune" âge - , interprétables en termes de rapports sociaux, sont-elles étroitement imbriquées dans ces syndromes ? Leur configuration dans les troubles du comportement alimentaire est atypique parmi les inégalités d'état de santé qui se manifestent habituellement au détriment des populations modestes et âgées. L'examen sociologique de ces troubles du comportement alimentaire montre que leurs soubassements ne reposent pas sur une conformation excessive aux normes et aux valeurs attendues des jeunes filles des classes aisées, mais davantage sur un "usage pathologique" des normes d'excellence, en réponse aux tensions plus souvent rencontrées à cet âge.

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