PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3226, 24 septembre 2021, pp. 28-29.
Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Adulte en difficulté, Jeune en difficulté, Rejet, Famille en difficulté, Exil, Famille recomposée, Repère, Intervention sociale, Travailleur social, Souffrance psychique, Passage à l'acte, Violence, Politique, Recrutement, Éducateur spécialisé, Laïcité
La radicalisation de certains jeunes découle simultanément de trajectoires individuelles chaotiques et de phénomènes collectifs d’injustices sociales porteuses de frustrations et génératrices d’un sentiment d’abandon, selon le sociologue Eric Marlière. Pour contrer cette violence politique, il y a urgence à mieux travailler avec la société civile, et en particulier avec des « musulmans du quotidien ».
Article de Tristan Renard, Mathilde Coulanges, Jean Marc Joussellin
Paru dans la revue Empan, n° 123, septembre 2021, pp. 13-20.
Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Implication personnelle, Violence, Passage à l'acte, Psychopathologie, Religion, Terrorisme, Récit de vie
Peut-on penser la problématique des radicalités sans tomber dans des jugements normatifs (« la radicalité, c’est mal ») ? Comment penser le lien potentiel entre radicalité et violence ? L’objet de cet article est de présenter la trajectoire de construction du champ d’intervention de l’équipe du CRESAM-Occitanie qui a consisté à questionner la problématique de la radicalisation autour des notions de radicalités, violences extrêmes et configurations.
Paru dans la revue Empan, n° 123, septembre 2021, pp. 121-126.
Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Approche historique, Violence, Italie, Europe
Réflexions sur les radicalités politiques en Europe occidentale au XXe siècle, à partir, en particulier, de l’exemple italien des « années de plomb » (années 1970-1980) ainsi que, plus largement, sur les violences des « extrêmes »…
Article de Francis Saint Dizier, Michel Vignes, Mohamed Ghaouti
Paru dans la revue Empan, n° 123, septembre 2021, pp. 111-119.
Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Adolescent, Violence, Jeune en difficulté, Projet individualisé, Vulnérabilité, Mort, Emprise, Prévention, Islam
Le RAP 31 est un dispositif de clinique indirecte concertée, financé par l’ARS, la Protection judiciaire de la jeunesse et le conseil départemental. Il vient en aide aux professionnels pour la lecture clinique, l’élaboration et la coordination de projets individuels concernant des adolescents à difficultés multiples. La grande majorité de ces jeunes présentent, si on se réfère à une abondante littérature, de nombreux signes de vulnérabilité pour la radicalisation violente et en particulier djihadiste. Malgré notre ignorance quant au pronostic, il apparaissait utile, au moins pour éviter des points aveugles dans notre propre pensée, de contribuer, par un témoignage, à la réflexion sur ce thème.
Paru dans la revue Empan, n° 123, septembre 2021, pp. 94-101.
Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Violence, Islam, Récit de vie, Délinquance, Implication personnelle, Sociologie, Passage à l'acte, Terrorisme
Certaines attaques commises sous le sceau du djihadisme ont été le fait de personnes inscrites durablement dans la délinquance et dont l’engagement radical a pu apparaître comme une « réponse » à des situations d’impasse biographique. Quelle est la place de l’engagement radical et de la violence dans ces trajectoires ? Quelles sont les spécificités de ces trajectoires par rapports à ceux qui sortent de la délinquance ? Cet entretien avec le sociologue Fabien Truong aborde ces questions à travers ses recherches.
Paru dans la revue Empan, n° 123, septembre 2021, pp. 68-76.
Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Violence, Accompagnement, Jeune, Travail social
Accompagner des jeunes soutenant une idéologie radicale revêt à la fois de l’impossible qui se niche dans la fonction et dans les affres d’un discours clos et destructeur. La réflexion proposée ici positionne dans la fonction d’accompagnement des éléments constitutifs d’une pensée à la condition qu’ils soient soutenus simultanément par l’accompagnant et l’institution.
Cet article traite du phénomène dit de « radicalisation », dans un environnement spécifique : la France. À l’expression « radicalisé », mot enfermant, les auteurs préfèrent celle de « mal converti », s’inspirant de Freud qui parle des « mal baptisés », diagnostic d’un enfermement. Avec les progrès du néolibéralisme, qui engendre une désaffection du sens, nous nous trouvons, semble-t-il, devant une impasse : le choix entre une religion de la laïcité ou un appel au religieux sous une forme radicale. Ainsi, à partir de quelques aspects : la déculturation, la laïcité, la marginalisation, le lien social, l’article vise à saisir la raison de cette conversion.
Article de Clément Quintard, Héloïse Lhérété, Anne Muxel, et al.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 315, juin 2019, pp. 32-51.
Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Politique, Idéologie, Militantisme, Violence
Des black blocs au néo-fascistes, des zadistes aux survivalistes, de l’ultra-gauche à l’ultra-droite, un nouvel arc de radicalités politiques se dessine dans l’espace public. Des groupes de militants connectés et actifs sortent de l’ombre avec la volonté d’en découdre avec le système. D’un groupe à l’autre, les différences idéologiques sont réelles et nombreuses : certains sont anticapitalistes, d’autres anti-islam, d’autres encore antisémites, europhobes ou anti-fascistes. Mais il existe aussi des points communs : tous revendiquent la protestation voire la violence comme mode d’expression ; tous récusent les apories du jeu démocratique.
Les radicalités progressent-elles en France ? Faut-il s’inquiéter de leur attractivité auprès de la jeunesse ? Sont-elles symptomatiques d’une crise politique ? Leur violence constitue-t-elle une menace pour le pouvoir ? Comment s’organisent – et se réorganisent – les différentes mouvances radicales ?
Des idées extrémistes aux actions terroristes, il existe toute une gradation des radicalités. Ce dossier tente une cartographie, éclairée par les dernières enquêtes sociologiques. Et projette un peu de lumière sur ces trajectoires militantes qui se trament le plus souvent dans l’ombre de notre monde social.
Article de Elyamine Settoul, Nicolas Estano, Guillaume Monod, et al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 362, novembre 2018, pp. 12-46.
Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Radicalisation, Terrorisme, Jeune, Profil psychologique, Engagement, France, Europe
Pourquoi devient-on violent ? Les réponses sont multiples et complexes : pour exister à titre individuel ou groupal ; pour s’opposer à un ordre établi, vécu comme persécuteur ; pour structurer une vie intérieure mise à mal par des blessures narcissiques ; pour l’agir signifiant ce que le dire ne peut élaborer. Parce que la violence fascine et, parfois, devient un objectif identitaire.
Aujourd'hui, au regard des statistiques et des travaux menés sur le djihadisme, plusieurs enfants d'immigrés se sont radicalisés. La question principale à laquelle cet article tente de répondre est celle-ci : comment peut-on expliquer la radicalisation de certains jeunes issus de l'immigration ?