PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Vers l'Education Nouvelle, n° 593, avril-juin 2024, pp. 24-29.
Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Parentalité, Parents, Rôle, Compétence, Évolution, Éducation, Assistance éducative, Soutien à la parentalité, Apprentissage
Qu'est-ce qu'être un bon parent ? C'est un des sujets favoris des dossiers que l'on trouve en kiosque et qui assaillent les parents d'aujourd'hui. Les réseaux sociaux, la télé et la presse magazine se jouent de cette angoisse qui enfle et qu'alimente un marché du coaching parental florissant.
Paru dans la revue Le journal des professionnels de l'Enfance - Pratiques, n° 137, septembre-octobre-novembre 2023, pp. 24-27.
Mots clés : Enfance-Famille, Éducateur de jeunes enfants, Stage, Formation, Étudiant, Accueil, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Tuteur de stage, Compétence, Rôle, Responsabilité, Adaptation, Évaluation, Reconnaissance, Motivation, Transmission, Petite enfance
Article de Mariana de Sousa e Silva, Katia Tarouquela Brasil, Éliana Rigotto Lazzarini, et al.
Paru dans la revue Dialogue, n° 241, septembre 2023, pp. 21-35.
Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Risque, Psychisme, Approche clinique, Rôle, Soutien à la parentalité, Relation enfant-parents, Thérapie, Médiation, Filiation, Santé mentale, Souffrance psychique
La parentalité impose au sujet un travail psychique intense qui s’appuie sur des aspects narcissiques, archaïques, sur l’histoire de la filiation et de la transmission psychique. La parentalité est, avant tout, liée à un processus qui comporte des risques psychiques particuliers face aux événements de vie. Identifier ces enjeux dans la relation parent-enfant et comprendre ce qui est sollicité pour le sujet face à des événements nécessite de remodeler les alliances et de trouver un nouvel équilibre psychique. Dans le cadre d’une recherche clinique, les auteures, impliquées dans un dispositif d’écoute psychanalytique de la parentalité, proposent une discussion quant aux repères cliniques des enjeux qui sous-tendent la relation parent-enfant. Ce questionnement est discuté par deux vignettes cliniques, celle de Maria qui, après son accouchement, expérimente des vécus corporels primitifs projetés sur son bébé et celle de Camila, qui commence son analyse après la tentative de suicide de sa fille. Dans l’ensemble de ces vignettes, on observe une réorganisation de la dynamique psychique et une possibilité de symboliser davantage les modes d’alliance de la dyade parent-enfant.
Bien qu’il existe différents types de modèles d’évaluation du fonctionnement familial (Pauzé et Petitpas, 2013 ; Pauzé et al., 2017), cet article vise à présenter le modèle d’évaluation du Dr Guy Ausloos comme une pratique clinique (Practice-Based-Evidence) efficace. Il appert que la théorie des fonctions du Dr Ausloos est un outil clinique qui a le mérite d’être facilement utilisé par une panoplie de thérapeutes, allant des débutants aux plus expérimentés. Cette théorie comprend six fonctions selon deux catégories : les fonctions logistiques (programmation, pilotage et contrôle) et les fonctions relationnelles (communication, distance et mémoires). Cette évaluation a l’avantage de mener directement à des hypothèses permettant l’établissement du plan d’intervention. Finalement, ce modèle s’inscrit dans la logique de la compétence des familles (Ausloos, 1995).
Si de nos jours, en Suisse comme en France, la grande majorité des enfants sont élevés par leurs deux parents légaux et en couple, d’autres, toutefois, circulent dans des configurations familiales moins conventionnelles et sont amenés à être pris en charge par des adultes qui, sans être leur père ou mère légitime, dans les faits assument un rôle parental. Vivre au quotidien avec un·e enfant les engage dans une relation parentale que le droit ne reconnaît pas, ni même parfois leur entourage, ce qui peut être une source de vulnérabilité. Certaines personnes, à l’exemple des femmes interviewées dans cet article, vivent douloureusement ce déni de reconnaissance.
Dans cet article, nous interrogeons les représentations des différences entre les rôles paternels et maternels. Sur quoi se fondent-elles ? La biologie suffit-elle à les expliquer ? Dans notre introduction, nous évoquons quelques éléments de l’évolution de nos sociétés, de la puissance paternelle à la coparentalité, et abordons ensuite les notions d’équité, d’égalité et de justice, notions traitées dans le champ de la philosophie, et dans le champ systémique, tout particulièrement par Iván Boszormenyi-Nagy. Ensuite, à l’aide de nombreux exemples cliniques ainsi que de quelques exemples tirés de la littérature, nous étudions la façon dont la répartition des tâches parentales peut affecter, souvent lourdement, les différents membres du système familial. Comment aider les familles à développer leurs propres modèles sans leur imposer les nôtres, comment soutenir le dialogue entre les parents ? Penser avec eux la symétrie ET la complémentarité des tâches parentales pourrait bien être un levier thérapeutique.
Article de Mélanie Maillot Collet, Carolina Baeza Velasco
Paru dans la revue Devenir, vol. 34, n° 2, 2022, pp. 161-175.
Mots clés : Enfance-Famille, Stress, Parentalité, Mère, Père, Participation, Parents, Soin, Rôle
Le stress parental (SP) peut négativement impacter le bon développement des enfants. Or, peu de recherches étudiant le SP, intègrent les pères et évaluent les parents issus de la population générale. Ainsi, cette recherche a eu comme objectifs de mesurer le SP en lien avec l’alliance parentale, le partage des tâches et les stratégies de coping, puis de comparer ces différents facteurs entre les mères et les pères. Cent trente-quatre mères et cinquante pères ont répondu à des auto-questionnaires évaluant chacune des variables, durant la pandémie Covid. Les résultats ont démontré qu’un haut niveau de SP était lié à un fort taux d’utilisation de stratégies de coping émotionnelles, ainsi qu’à une faible alliance parentale. De plus, les mères ont perçu effectuer davantage de tâches parentales que les pères. Toutefois, autant les mères que les pères ont présenté un niveau élevé de SP. Ainsi, cette étude suggère l’importance de considérer le SP dans la population générale, en renforçant l’alliance parentale et en travaillant les stratégies dysfonctionnelles de coping.
Cette étude s’intéresse aux différentes stratégies de coping dyadique mises en place au sein du couple pour faire face au stress que représente la transition à la parentalité.
L’échantillon de recherche se compose de 108 participants en couple ayant eu leur premier enfant avec leur partenaire actuel dans les 3 dernières années. Leur participation consistait à répondre à des échelles permettant de mesurer le stress perçu (PSI-4-SF), le sentiment de compétence parentale (QAECEP), les stratégies de coping dyadique (DCI), la qualité de l’alliance parentale (PAI) ainsi que la satisfaction conjugale (D16). Les résultats montrent que les couples qui mettent en place des stratégies de coping dyadiques positives, notamment conjointes, semblent ressentir moins de stress, être plus satisfaits dans leur relation de couple, coopérer davantage dans l’éducation de leur enfant, et se sentir plus satisfait dans leur rôle de parent que ceux qui mettent en place des stratégies de coping négatives. Les résultats de cette étude permettent de percevoir les bienfaits que peut apporter un programme parental sur la gestion commune du stress.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3230, 22 octobre 2021, pp. 32-33.
Mots clés : Enfance-Famille, Adoption, Migration, Origine, Famille, Accouchement sous X, Rôle, Mère, Politique, Justice
Née sous X, celle qui se définit comme afroféministe a été adoptée à l’âge de 5 mois par un couple blanc. Partageant sa vie entre recherche, création et militantisme, l’adoption s’inscrit, selon elle, dans une histoire de domination et de violences.