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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Que nous disent les rêves des enfants ?

Article de Perrine Ruby

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 95, mars 2023, pp. 13-25.

Mots clés : Enfance-Famille, Rêve, Sommeil, Trouble du sommeil, Enfant, Psychothérapie, Traumatisme

Même s’il est très difficile d’étudier les rêves des enfants de manière expérimentale, les études réalisées suggèrent que le rêve se développe en parallèle des capacités cognitives, et notamment des aptitudes visuo-spatiales et de symbolisation. Les récits de rêve des petits sont courts et simples et se complexifient et s’allongent quand ils grandissent. Le contenu des rêves montre typiquement des éléments de la vie vécue, et les préoccupations notamment émotionnelles. La fréquence de cauchemars la plus élevée est observée chez les 5-10 ans, elle diminue ensuite et se stabilise à des valeurs basses à l’âge adulte (moins d’un par mois). En termes de fonction, les résultats chez l’enfant et chez l’adulte suggèrent que le rêve participe à la régulation émotionnelle et que l’activité onirique aboutit à une diminution de l’intensité émotionnelle des souvenirs. La recherche expérimentale sur le rêve converge donc vers les pratiques et conclusions de la psychologie clinique qui voit dans le rêve un outil utile pour la thérapie.

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Clinique et soins psychiques des enfants exposés aux violences intrafamiliales

Article de Emmanuelle Bonneville Baruchel

Paru dans la revue Dialogue, n° 232, juin 2021, pp. 95-113.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence, Famille, Traumatisme, Enfant, Insécurité, Carence affective, Psychothérapie

De nombreux enfants sont confrontés à des violences intrafamiliales de forme, nature et origine différentes. Elles peuvent susciter des vécus émotionnels susceptibles de constituer des expériences traumatiques et avoir des effets délétères à long terme sur leur développement et leur vie psychique, particulièrement lorsqu’elles sont répétées et subies à un âge précoce. Inscrit principalement dans le référentiel de la métapsychologie psychanalytique, cet article propose une présentation de la clinique des troubles relationnels qui peuvent mettre en danger ou en échec l’offre de soins psychiques. À partir de cas cliniques issus de la pratique en hôpital de jour puis en réseau libéral de l’auteure, psychologue clinicienne et psychothérapeute, cet article propose des pistes d’aménagement du dispositif et du projet thérapeutique afin de soutenir la relance des processus et des fonctions psychiques demeurés en latence et le traitement élaboratif des expériences traumatiques.

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Traumas chez les enfants et prise en charge thérapeutique : Entretiens familiaux systémiques au service de la thérapie EMDR ou thérapie familiale articulée avec une prise en charge EMDR ?

Article de Michel Silvestre

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 41, n° 3, 2020, pp. 237-253.

Mots clés : Enfance-Famille, Traumatisme, Enfant, Prise en charge, Psychothérapie, Théorie, Récit de vie

Dans cet article nous présenterons une prise en charge intégrative du traumatisme chez l’enfant, prise en charge s’appuyant sur une articulation de la clinique individuelle et de la clinique relationnelle. Nous rappellerons quelques notions sur le psychotraumatisme et sur la thérapie EMDR. Deux cas cliniques illustreront nos propos et interrogeront le lecteur : Entretiens familiaux systémiques au service de la thérapie EMDR, ou thérapie familiale articulée avec une prise en charge EMDR ?

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Mères en exil et enjeux d’une parentalité à distance : être mère ici et là-bas

Article de Roselyne Boyet

Paru dans la revue Dialogue, n° 225, septembre 2019, pp. 19-34.

Mots clés : Enfance-Famille, Mère, Exil, Traumatisme, Culpabilité, Parentalité, Contre-transfert, Souffrance psychique, Psychothérapie

Les mères exilées ont, pour certaines d’entre elles, dû laisser un ou plusieurs enfants au pays dans des conditions incertaines, voire obscures. Cet article propose d’explorer les mouvements psychiques de la situation clinique d’Amélia, mère angolaise de quatre enfants, dont deux sont restés là-bas. C’est au sein de la rencontre clinique avec cette femme à l’appareil psychique englué dans les traumatismes que certains enjeux de la « parentalité à distance » émergent. Sentiment de culpabilité, angoisses de mort impensables et clinique de l’enfant absent au travers de celui présent seront abordés tout au long de la situation d’Amélia. La place du thérapeute, son observation et son accueil des traumatismes montreront comment, jusque dans le travail contretransférentiel, l’absence potentiellement traumatique de l’enfant « effracte » une parentalité qui tente d’y survivre.

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Transmission du trauma et construction identitaire

Article de Mariaclara Parentela, Alice Titia Rizzi

Paru dans la revue Soins Pédiatrie Puériculture, n° 308, mai-juin 2019, 33-35.

Mots clés : Enfance-Famille, Identité, Génération, Histoire familiale, Traumatisme, Psychothérapie, Transmission

Les histoires individuelles, familiales et collectives sont étroitement intriquées. L’étude d’une situation clinique permet d’identifier les dynamiques de construction identitaire et de mandat transgénérationnel lorsque l’histoire familiale est marquée par un traumatisme collectif comme celui de la Shoah.

Désir d’enfant après un test génétique : entre imprévu et après-coup pour le couple

Article de Manuella de Luca, Marcela Gargiulo

Paru dans la revue Dialogue, n° 223, mars 2019, pp. 69-87.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Enfance-Famille, Maladie génétique, Couple, Diagnostic, Décision, Désir d'enfant, Conflit, Psychothérapie, Annonce de la maladie, Traumatisme, Filiation

Lorsque l’un des membres d’un couple est porteur du gène responsable de la maladie de Huntington, le couple se trouve devant différents choix procréatifs possibles : avoir recours à un diagnostic prénatal, à un diagnostic préimplantatoire, concevoir naturellement un enfant en prenant le risque de lui transmettre la maladie, opter par la décision radicale et douloureuse de ne pas avoir d’enfant. À travers des entretiens de couple est analysé dans cet article le devenir du désir d’enfant dans un tel contexte. L’imprévu du diagnostic de maladie génétique peut s’intriquer aux effets d’après-coup et se déployer selon deux configurations : la première où règnent la discontinuité, la passivation et la détresse et la seconde ou l’imprévisibilité peut accompagner un mouvement de transformation trophique pour le couple. Les positions subjectives de l’homme et de la femme peuvent se trouver insuffisamment conflictualisées lorsque l’un souhaite réaliser un projet d’enfant et l’autre refuse, craignant non seulement la transmission à l’enfant mais aussi les conséquences de la maladie sur son partenaire.

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Traumatismes et perversions des relations parents-enfants

Article de Anne Catherine Pernot Masson

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 1, juin 2016, pp. 97-117.

Mots clés : Enfance-Famille, Perversion, Relation enfant-parents, Traumatisme, Histoire familiale, Intergénérationnel, Psychothérapie

Traumatismes et perversions des relations parents-enfants. Thérapeutes d’enfants, nous sommes amenés à rencontrer de jeunes patients pris dans une relation perverse avec leurs parents, qui les utilisent comme des objets pour leur propre survie psychique. Travailler avec l’hypothèse des traumatismes subis par ces parents, ou leurs aïeux, peut nous permettre de garder notre liberté de penser et notre créativité, dans ces situations délétères. Des exemples tirés de la mythologie grecque et de la clinique en seront donnés : le thérapeute doit percevoir les affects gelés chez le patient, dire les mots qui n’ont jamais été inscrits, et transformer ainsi la catastrophe en histoire racontable, dont le refoulement sera enfin possible. Les pistes de travail pratiques indiquées, tant chez les parents que chez les enfants, sont appuyées sur les théories analytiques, systémiques, et sur les recherches neurophysiologiques sur lesquelles s’étayent l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing).

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