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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 63

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Les colères de bébé

Article de Véronique Sztark, Miriam Rasse, Laurent Bachler, et al.

Paru dans la revue Spirale, n° 108, pp. 17-130.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Colère, Psychologie du développement, Frustration, Morale, Culture, Pleurs, Parentalité, Autonomie, Crise, Prévention précoce, Psychologue, PMI, Tolérance, Fonction contenante, Jeu, ASE, Enfant placé

Un tout petit enfant qui ne ferait aucune colère, ce serait très inquiétant...
Et pourtant quand il ou elle crie, hurle, pleure, se débat, se roule par terre, tape des pieds ou lance des objets, quand il ou elle a ces accès de rage – on disait avant qu’il ou elle faisait « des caprices » quand Françoise Dolto parlait de « réaction insolite qui gêne tout le monde » - nous autres, parents ou professionnels de la petite enfance, nous retrouvons démunis, n’y comprenons pas grand-chose et réagissons souvent de travers.
Alors, comment déchiffrer ces colères de bébé ? Sont-elles à réprimer, à calmer, à contenir, à canaliser, à éviter, à éloigner, à ignorer ? Comment aider le tout-petit à se connaître et à reconnaître ses émotions ?
Parce que vous savez bien sûr que ces colères sont indispensables au développement des tout-petits...
Alors explorons comment, en famille, dans les lieux d’accueil, de soins ou de culture, sont accueillies ces colères et quelles stratégies les adultes mettent en place pour les prévenir, les identifier et les « traiter ».

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Les soins de développement

Article de Christine Castello, Claire Zores, Elodie Rabatel, et al.

Paru dans la revue Soins Pédiatrie Puériculture, n° 336, janvier-février 2024, pp. 13-36.

Mots clés : Enfance-Famille, Prématurité, Nourrisson, Soin, Observation, Psychologie du développement, Motricité, Parentalité

- ZORES Claire, RABATEL Elodie, MELLADO Solange, POIROT Stéphane, KUHN Pierre. Vers un environnement idéal en néonatalogie
- PROUT Céline. L'observation comportementale Nidcap.
- BONNARD Catherine, JOURDAIN Malika, BERNE Frédérique. Positionnement des bébés prématurés dans les unités de réanimation et de médecine néonatale.
- CASTELLO Christine. "Le Nidcap m'a donnée l'impression d'avoir une perception plus juste et plus objective de l'enfant".
- FICHTNER Christine. La motricité comme base du développement sensorimoteur, une dimension essentielle selon André Bullinger.
- CLAUDEPIERRE Eric. "Grâce à tous ces bons soins, nous avons vite progressé".
- Éléments de bibliographie.

"Sécuriser et donner du sens"

Article de Karine Senghor, Boris Cyrulnik

Paru dans la revue Le Bulletin de la protection de l'enfance, n° 140-143, Automne 2023, pp. 12-15.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Jeune enfant, Nourrisson, Psychologie du développement, Grossesse, Relation enfant-mère, Sécurité, Placement, Résilience

Dès les années 80, avant même les progrès phénoménaux des neurosciences, Boris Cyrulnik mettait en valeur l'importance des 1000 premiers jours dans le développement d'un enfant. Plus récemment, il présidait la commission mise en place sur ce sujet par le Président de la République. Très naturellement, c'est à lui que les organisateurs des Assises nationales de la protection de l'enfance ont confié le soin d'ouvrir - par une longue et passionnante interview - leur XVI ème édition portant sur les 1000 premiers jours de l'enfant (lire aussi page 6 et suivantes).

Who cares? Comment remettre la toute petite enfance au cœur de nos actions

Article de Patrick Ben Soussan, Sylvain Missonnier, Bernard Golse, et al.

Paru dans la revue Spirale, n° 106, octobre 2023, pp. 17-145.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Périnatalité, Parentalité, Affectivité, Langage, Observation, Relation enfant-parents, Relation interpersonnelle, Psychologie du développement, Respect, Confiance, Crèche, Art, Culture

Ils disent que les enfants petits sont plus agités, anxieux, insécures, mais ils les trouvent aussi plus éveillés, curieux, communicants.
Ils disent que les parents sont stressés, démunis, un peu perdus dans toutes les constructions sociales et juridiques du moment (rôles parentaux et identités de genre, exercice et pratique de la parentalité, modèles et représentations – parentalité positive, hyper parenting, slow parenting…), mais ils les trouvent aussi plus impliqués, attentifs, dialoguant.
Ils disent que les professionnels sont inquiets, débordés, burnoutés, qu’ils crient leur manque de moyens, de personnel, de projet, mais ils les trouvent observateurs, participants, créatifs, résilients.
Et vous que dites-vous ? Comment vous les trouvez, les enfants petits, les parents et les professionnels des années 2020 ? Mais surtout, qu’est-ce que vous allez faire pour que ça change, l’anxiété des uns, l’embarras et la confusion des autres ? Parce que dire, c’est bien, mais ne serait-il pas temps de faire ! Faire en sorte que les bébés d’aujourd’hui soient demain des adultes moins empêchés et plus émerveillés !
Ensemble, construisons le monde des bébés d’aujourd’hui et des adultes de demain.

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Le protocole "premier sourire" : une étude pilote d'exploration des étapes du développement intersubjectif dans les 1000 premiers jours

Article de Michèle Battista, Mayli Durant, Marjorie Jacob, et al.

Paru dans la revue Devenir, vol. 35, n° 3, 2023/3, pp. 209-222.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Communication non-verbale, Lien social, Relation enfant-parents, Psychologie du développement

Les études récentes sur le développement ont montré l’importance des capacités précoces de communication sociales du nouveau-né humain, et leur caractère fonctionnel dès la naissance. La capacité de participer activement au dialogue social est la principale des nombreuses compétences du bébé qui attendent d’être mises en œuvre au sein des interactions précoces avec les parents. Cependant la mise en jeu au meilleur niveau, et le démarrage subséquent du développement intersubjectif peuvent être gênés par des causes liées aux parents, dépression post natale en particulier, ou liées au bébé, prématurité et ou retard de croissance.
Le but de cette étude pilote est de confirmer l’âge de début du premier sourire social, de donner une évaluation du taux de plaisir partagé, à 2 et 3 mois postpartum, à comparer avec ceux de la littérature et de confirmer les corrélations entre Plaisir partagé, retrait relationnel évalué avec l’échelle M-ADBB, et le poids de naissance et l’âge gestationnel, ainsi qu’avec l’évaluation du tempérament du bébé par l’échelle IBQ, dans sa validation en français, et enfin avec le sexe. Un second objectif est de tester la faisabilité en routine de la proposition à faire aux parents de participer à une situation de face à face avec leur bébé, pendant 5 minutes pour chaque parent, enregistrée en vidéo, qui permet de faciliter les échanges positifs en face à face. Cette étude prépare une recherche longitudinale plus large sur le développement intersubjectif et ses troubles, reprenant les prémices de la recherche PREAUT de dépistage précoce de l’autisme, avec la recherche d’algorithmes de cotations du plaisir partagé et du retrait relationnel, dans la perspective de mettre au point des applications permettant aux professionnels de coter en routine des éléments importants du développement intersubjectif premier sourire social, plaisir Partagé, comportement de retrait relationnel du bébé, capacité d’accordage affectif, et prédictivité de ces éléments sur le devenir ultérieur en termes de troubles du neurodéveloppement. Le but final de l’étude étant de montrer les effets préventifs de la guidance interactive développementale précoce, entre 1 et 3 mois, centrée sur l’augmentation du plaisir partagé sur le développement intersubjectif, le développement psychomoteur et le développement cognitif.

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Passer par le corps

Article de Olivia Farkas, Alexandrine Saint Cast, Jean Pierre Benoit, et al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 97, juillet-septembre 2023, pp. 7-167.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Image du corps, Image mentale, Inconscient, Identité, Maladie psychosomatique, Nourrisson, Enfant, Adolescent, Hyperactivité, Psychologie du développement, Psychologie, Psychanalyse, Psychomotricité

La représentation du corps se développerait précocement à partir d’une intrication de perceptions, de cognitions et de contenus inconscients qui mèneraient à la constitution de l’identité. Les déliaisons du corps et de la pensée provoqueraient des troubles psychosomatiques, somatoformes ou conversifs. De l’observation des « mouvements généraux » du bébé qui permettraient de repérer les troubles du développement aux manifestations du corps pubère à l’adolescence, en passant par l’inhibition ou l’hyperactivité de l’enfant, la prise en compte du corps appelle à une diversité des regards. Quelle place accorder au corps dans le développement des bébés, des enfants et des adolescents. Qu’en dit-on aujourd’hui en psychologie, en psychanalyse, en psychomotricité ? Que recouvrent les dénominations de schéma corporel, d’images du corps et d’ancrages corporels ? Alors que les débats sur le genre et le surgissement du virtuel désacralisent le réel du corps, revisiter les concepts et les avancées théoriques au sujet du corps permet d’enrichir la réflexion et les pratiques.

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Le développement des corps des bébés et la diversité culturelle

Article de Charles Di, Assia Khiar Zerrouk, Rahmeth Radjack

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 97, juillet-septembre 2023, pp. 73-84.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Corps, Nourrisson, Psychologie du développement, Culture, Migration, Anthropologie, Puériculture, Maroc, Azerbaidjan

Les représentations du corps du bébé et de son développement varient d’une culture à une autre et déterminent les pratiques parentales. Les neurosciences culturelles nous apprennent que le corps, donnée biologique supposée stable et universelle, est modifié sous l’influence de la culture et de l’environnement. En situation de migration, les paramètres socioculturels qui donnent cohérence à une pratique avec le bébé font défaut et doivent inviter les parents à la prudence, au risque de provoquer des accidents graves. La clinique transculturelle apparaît comme un outil indispensable aux professionnels pour mieux accompagner ces migrants et leurs représentations du développement des bébés.

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De la parentalité à " l’infantalité " : berceau du " devenir enfant " au cours des relations précoces périnatales

Article de Delphine Rambeaud Collin

Paru dans la revue Empan, n° 131, septembre 2023, pp. 132-139.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Périnatalité, Relation enfant-parents, Filiation, Attachement, Père, Psychologie clinique, Psychisme, Affectivité, Nourrisson, Psychologie du développement

Cet article s’inscrit dans le champ de la psychologie clinique périnatale. Il propose de penser les origines de la vie psychique et ses conditions d’éclosion à partir de la conceptualisation d’un processus nommé « infantalité », en miroir de celui de la parentalité élaboré par Racamier. Les relations précoces périnatales et leurs enjeux sont au cœur du propos, en tant que berceau de cette infantalité, du « devenir sujet », en convoquant les notions d’identification, de subjectivation et d’autonomisation/individuation du bébé.

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Peut-on encore rêver bébé ?

Article de Servane Legrand, Brigitte Borsoni, Chantal Birman, et al.

Paru dans la revue Spirale, n° 105, août 2023, pp. 17-121.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Rêve, Pathologie périnatale, Anxiété, Parentalité, Sage-femme, Dépression post-partum, Hôpital, Psychologue, Centre maternel, Crèche, PMI, Relation enfant-mère, Créativité, Épidémie, Accueil, Parole, Psychologie du développement, Espace transitionnel, Migration, Lecture, Culture, Maison verte, ANAPSYpe (Association nationale des psychologues pour la petite enfance), Seine Saint Denis

Question délicate quand tout un chacun est contraint de vivre au jour le jour dans un contexte sanitaire et humanitaire bouleversé. Mais avant même que le coronavirus et la guerre ne soient au cœur de l’actualité, n’y avait-il pas déjà en place des empêchements à la rêverie ? Lorsque le tout petit est intimé de correspondre aux normes édictées par la société, que les parents sont sommés de s’épanouir avec bébé, tout juste né, n’y a-t-il pas déjà à l’œuvre des empêchements à le rêver ?
Mais que vient nous dire le bébé ? Que tout est possible ? Qu’il n’y a pas qu’un unique chemin pour tous ? Que nous ne contrôlons pas sa destinée même s’il a besoin d’un autre pour exister ? Comment nous tenir à ses côtés et l’accompagner dans sa découverte du monde et sa créativité ? Comment adultes, professionnel·les et familles pouvons-nous accueillir son élan vital ? Comment soutenir notre capacité d’émerveillement mais aussi écouter les doutes, les inquiétudes des familles ? Comment recevoir et transformer les angoisses de tous qui font résonance en chacun ? En quel temps et en quel espace le bébé peut-il rêver et être rêvé ?

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De l’importance de répondre aux questions des enfants

Article de Hélène Romano

Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 314, février 2023, pp. 22-25.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Attachement, Nourrisson, Enfant, Parents, Savoir, Sexualité, Amour, Relation enfant-parents, Sécurité, Affectivité, Communication, Psychologie du développement

Être parent constitue une merveilleuse aventure, toutefois susceptible de confronter l’adulte à des moments d’intense solitude lors desquels il se demande pour quelle raison il s’y est engagé ! C’est en particulier le cas face à certaines questions posées par les enfants, qui renvoient à des thématiques délicates. Celles autour de la sexualité et de la mort font partie des sujets mettant généralement en difficulté les parents. Si les tout-petits perçoivent très vite leur côté tabou, cela ne les empêche pas, bien au contraire, de les aborder, car ces interrogations sont liées à l’énigme fondamentale de la vie. Il est alors important de leur répondre.