Chez les personnes atteintes de polyhandicap, on peut constater un repli social important ; la motricité est perturbée rendant l'interprétation des gestes difficile auxquelles s'ajoute la déficience mentale. Leurs corps ne renvoyant pas les signaux habituels, leur reconnaissance est difficile. De cette situation de dépendance découle une situation fusionnelle (avec la famille, les professionnels) au sein de laquelle ne peut s'établir la communication. Du développement de la cognition dépendra la possibilité à communiquer.

Le respect de l'autre est une valeur indispensable à la pratique du soin et de l'accompagnement. Mais comment se comporter de manière respectueuse envers autrui lorsqu'il est très dissemblable de soi, quand sa différence est si profonde que l'on peut se tromper radicalement en essayant d'appréhender ce qu'il ressent et ce qu'il pense ?...

La question de la communication constitue un principe clef du décret du 20 mars 2009 (...) Au sein d'un même établissement, des personnes accueillies présent des troubles de la communication plus ou moins importants...