PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Les soignants doivent trouver des ressources individuelles et collectives pour faire face à l’épuisement professionnel ou burn-out. Leur formation, notamment par le biais de la simulation en santé, pourrait constituer une ressource dans ce contexte. En effet, l’intérêt pour l’exercice, le sentiment de satisfaction personnel, la pratique réflexive, ainsi que des sessions de formation interprofessionnelles, sont des facteurs protecteurs du burn-out.
En juillet 2023, plus d’un millier de psychothérapeutes de plus de cinquante pays et de toutes orientations se sont réunis à Assise en Italie pendant trois jours pour célébrer la thérapie familiale, son impact et son potentiel, et pour échanger leurs idées. La conférence était intitulée « La thérapie familiale. Le chemin qui relie les ressources individuelles et sociales ». Elle a été organisée par l’Académie de psychothérapie de la famille de Rome, et parrainée par l’American Academy of Marital and Family Therapy (AAMFT), l’Australian Academy of Family Therapy (AAFT), l’Asian Academy of Family Therapy (AAFT), l’European Family Therapy Association (EFTA) et la World Association of Social Psychiatry (WASP).
"...A l’heure où les débats font rage concernant la prise en charge par la Sécurité sociale d’un certain nombre de séances de thérapie chez un psychologue, nous décidons d’entendre les différentes critiques opposées à ce dispositif comme autant de questions au cœur de sa pratique. Si ses fonctions de thérapeute sont assez présentes à l’esprit de tous, les méthodes thérapeutiques et les références théoriques demeurent aujourd’hui plurielles et souvent polémiques. Comment les psychologues pensent-ils les relations entre la théorie à laquelle ils se réfèrent et leur pratique ? Considère-t-on que l’exercice en libéral, souvent centré sur l’exclusivité d’une relation à deux, fonctionne sur les mêmes bases que celui en institution. Bien sur, l’actualité législative oriente ces questions du côté de la pratique en libéral. La proposition de remboursement d’un certain nombre de séances par la sécurité sociale et prescrites par un médecin clive les praticiens. Nous avons voulu entendre les deux côtés. Malheureusement, la ministre de la Santé, prenant tout juste ses fonctions, n’a pas eu le temps de valider le texte écrit par le cabinet précédent. S’il nous parvient, nous ne manquerons pas de le publier dans un prochain numéro. Si la prescription médicale d’une thérapie en libéral pose les enjeux de l’indépendance des psychologues par rapport à la médecine, dans les institutions, la question se pose autrement : la prise en charge des patients s’appuie sur des rapports complexes et nécessaires entre les intervenants, entre les différents corps de métier. Comment sont perçues par les autres acteurs du soin les fonctions du psychologue, souvent à l’ombre du devoir de discrétion ? On peut aussi se demander comment les usagers eux-mêmes peuvent se saisir des soins proposés par les psychologues.
Car la fonction thérapeutique du psychologue clinicien prend plusieurs formes : tour à tour accompagnant, animateur, superviseur, consultant ou encore exerçant des fonctions d’encadrement (quand il exerce en institution), d’évaluation ou d’orientation, la multiplicité de ses casquettes redouble la difficulté à saisir d’une manière unitaire sa pratique.
Nous sommes allés à la rencontre des psychologues...."
Dossier composé de 4 articles :
- Neurosciences : un nouveau credo
- Effet de mode ou révolution ?
- Le boom des formations
- « La folie n’est pas seulement biologique »
Les « médiateurs de santé-pairs » (MSP) sont des professionnels, ex-usagers de services de santé mentale, ayant choisi de mettre à profit leur expérience personnelle d’un trouble psychique pour aider des personnes elles-mêmes concernées à avancer dans leur parcours de rétablissement. Dans le cadre d’une formation professionnelle associant une licence Sciences sanitaires et sociales (à l’Université Sorbonne Paris Nord) et un exercice sur le terrain, les MSP sont sélectionnés sur la base de leur savoir expérientiel, plutôt que sur celle de leur parcours scolaire et professionnel. Porteurs du stigmate plus ou moins visible du handicap psychique, les MSP sont tout de même de ceux qui « s’en sont sortis ». Ce travail propose ainsi d’étudier les logiques de domination et les dynamiques identitaires qui définissent leur « parcours d’empowerment ». À l’aide d’une enquête qualitative par entretiens, une analyse illustrée de portraits types révèle des dynamiques de parcours d’empowerment singulières mais toutes marquées par des déterminants sociaux, au sein desquelles la formation et le retour à l’emploi peuvent participer au pouvoir d’agir des personnes.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 538-539, mars-avril 2021, pp. 87-101.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Pair aidant, Compétence professionnelle, Formation professionnelle, Recherche, Intégration, Psychiatrie, Hôpital de jour, Épidémie, Rétablissement, MSP (Médiateurs de Santé-Pairs), CCOMS (Centre collaborateur de l'organisation mondiale de la santé pour la recherche et la formation en santé mentale), Lille, Bobigny
Depuis 2012, le programme Médiateurs de Santé-Pairs (MSP) forme et accompagne l'embauche, dans des établissements hospitaliers et structures médico-sociales, d'ex-usagers des services de soins de santé mentale, rétablis ou en voie de rétablissement.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3180, 16 octobre 2020, pp. 18-24.
Mots clés : Travail-Emploi, Santé mentale-Souffrance psychique, Employeur, Information, Formation professionnelle, Salarié, Comité social et économique, Aide à domicile, Action sociale et médicosociale, Souffrance psychique, Travail, Harcèlement moral, Harcèlement sexuel, Maladie professionnelle
Stress, harcèlement, insultes, agressions sont des facteurs de risques psychosociaux auxquels peuvent être exposés les salariés. Soumis à une obligation de sécurité, comment l’employeur peut-il agir sur ces facteurs de risques pour protéger la santé physique et mentale des salariés ? Comme d’autres secteurs, le social et médico-social n’est pas épargné. Quelles sont les bonnes pratiques en la matière ?
Qui, mieux que les personnes elles-mêmes, pour parler de leurs troubles et de leurs soins ? Comment être sûr que l’on agit bien, en tant que professionnel, sans avoir un retour de ceux que l’on accompagne ? C’est le postulat de départ d’une équipe soignante près de Lille. Depuis plusieurs années, les professionnels y sont formés par ceux que l’on appelle « les experts d’expériences ». Eux-mêmes atteints de troubles psychiques ou concernés par un problème de santé mentale, ils sont ou ont été suivis et accompagnés dans leur « rétablissement » ; mais ils viennent aussi partager avec les soignants leurs expériences, de l’autre côté du miroir.