PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Dialogue, n° 243, mars 2024, pp. 89-105.
Mots clés : Enfance-Famille, Temps, Immigration, Couple, Famille, Interculturel, Soutien à la parentalité, Femme, Personne issue de l'immigration, Groupe d'appartenance, Repère
En appui sur des données cliniques issues de dispositifs d’écoute de jeunes filles/femmes issues de l’immigration, de dispositifs d’appui à la parentalité en situation interculturelle ou de consultations transculturelles, ce texte cherche à illustrer l’impact de l’immigration sur la perspective spatiotemporelle vécue par le couple conjugal, le couple parental et par les jeunes issus de l’immigration. Il tente de montrer que le changement de perspective spatiotemporelle impacte les liens intersexes jusqu’à la crise, parfois la violence, et la transformation identitaire et qu’il oriente le rapport au temps à l’espace et aux autres chez les jeunes issus de l’immigration. L’article finit par quelques préconisations cliniques pour accompagner les couples, les familles vers un accordage spatiotemporel qui permet l’émergence d’une tiercéité créative et confortable pour l’économie psychique de chacun et de l’ensemble.
Article de Isabelle Gravillon, Roland Pfefferkorn, Anne Bideault, et al.
Paru dans la revue L'Ecole des parents, n° 649, automne 2023, pp. 29-62.
Mots clés : Enfance-Famille, Précarité, Pauvreté, Famille, Enfant, Famille monoparentale, Psychologie du développement, SDF, Conditions de vie, Confort, Femme, Scolarité, Accès aux droits, Repas, Solidarité
Près de 3 millions d’enfants vivent aujourd’hui en France sous le seuil de pauvreté. Un sur cinq ! Alors que l’infl ation fait exploser le budget des familles, leurs parents – ou plutôt leur parent, pour ne pas dire leur mère, car les familles monoparentales sont les premières touchées – se battent au quotidien pour leur assurer des conditions de vie et un avenir dignes. Évidemment, cette réalité n’est pas sans incidence sur leur bien-être, leur développement. Faut-il pour autant montrer ces parents pauvres du doigt ? La société fait-elle sa part pour soutenir les plus fragiles, lutter contre les inégalités et le déterminisme social ? N’est-il pas hypocrite d’imaginer que la parentalité peut se construire et s’exercer indépendamment de l’environnement ? Et si nous déplacions la focale ? Ne sommes-nous pas tous de « pauvres parents », soumis à des injonctions de bienveillance et de perfection toujours plus fortes ? Comme si tout ne dépendait que de nous ! C’est à toutes ces questions que ce nouveau numéro de L’école des parents a choisi de s’intéresser.
"Ce numéro spécial présente un état des connaissances scientifiques sur les déterminants et l'état de santé des 40-55 ans. Puis il explore ce qui peut être mis en œuvre au profit de la santé des quadras et quinquas, ces " invisibles " des schémas de prévention et de santé publique. Sont passés en revue plusieurs programmes et dispositifs innovants qui s'attachent à améliorer la santé des personnes de cette tranche d'âge. Une trentaine de scientifiques et de professionnels de terrain ont apporté leur contribution à ce numéro spécial. Ce qui frappe dans ce constat est le creusement des inégalités sociales de santé : à mi-vie déjà, selon leur conditions de vie l'écart est considérable entre les personnes ayant bénéficié de conditions favorables et a contrario celles dont le parcours a été beaucoup plus rude et la santé est déjà dégradée."
Paru dans la revue Empan, n° 129, mars 2023, pp. 104-111.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Radicalisation, Femme, Famille, ASE, Protection de l'enfance, Transmission, Terrorisme, Violence conjugale, Répétition, Psychologie, Prise en charge
À partir de l’analyse psychopathologique d’une femme adressée à l’ASE dans un contexte de crainte de sa radicalisation dans le djihadisme violent, la discussion autour de ce cas permet de penser les destins de la violence intrafamiliale dans un processus de radicalisation. Les fantasmes de transmission psychique y sous-tendent l’investissement radical. L’ASE peut ainsi devenir lieu de dépôt et de travail de déprise d’un investissement à la marge du social, du religieux et du politique.
Paru dans la revue Empan, n° 128, décembre 2022, pp. 103-111.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Accompagnement social, Femme, Conseil départemental, Droits des femmes, Action sociale, Famille, Prévention, Formation, Innovation sociale, Vulnérabilité, ASE, Protection de l'enfance, Aveyron
Les conseils départementaux occupent une place centrale dans le parcours des femmes victimes de violences conjugales. Dans les maisons de la solidarité comme à l’Aide sociale à l’enfance, les acteurs sociaux sont confrontés à cette question. En Aveyron, une attention particulière et des actions spécifiques innovantes sont consacrées à cette question. Nous avons donné la parole à Claire Gabriac. À travers ses missions de référente violences conjugales et de coordinatrice du « Schéma majeurs en situation de vulnérabilité », elle nous permet de saisir une des formes d’engagement des conseils départementaux.
Paru dans la revue Pour, n° 242, janvier 2022, pp. 99-103.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Femme, Aidant familial, Genre, Travail des femmes, Retraite, Famille, Intergénérationnel, Souffrance psychique, Burn out, Fatigue
Que désigne-t-on sous le terme de génération pivot, terme avancé par plusieurs études au fil du temps ? Quelle est la place des femmes dans ce cadre ? Sommes-nous tous capables de faire face aux charges qui nous incombent au sein de la famille ? Le rôle d’aidant s’impose-t-il particulièrement aux femmes ? Dans quelle mesure ces générations dites pivot ont-elles besoin d’accompagnement pour mieux vivre ces injonctions paradoxales : prendre soin de soi et aider l’autre, proche ou lointain ?
Paru dans la revue La Santé en action, n° 457, septembre 2021, pp. 4-53.
Mots clés : Santé-Santé publique, Logement, Santé, Santé mentale, Précarité, Accès aux soins, Logement insalubre, Habitat, Famille, Accompagnement, Gens du voyage, Jeune, Inégalité, Vulnérabilité, Femme, Épidémie
Le logement, droit fondamental et déterminant majeur de la santé globale des populations.
Impact du logement sur la santé physique.
Logements dégradés : un impact dévastateur sur la santé mentale.
L’impact du mal-logement sur la santé, vu depuis les permanences d’accès aux soins de santé (Pass).
"La précarité énergétique affecte la santé physique et mentale".
La localisation de l’offre publique d’accueil et d’habitat des gens du Voyage.
Enquête d’ATD Quart Monde : "Un toit, ma santé et moi".
"Accompagner des ménages en difficulté pour qu'ils accèdent à un logement ou puissent s'y maintenir".
Fondation Abbé-Pierre : "Lutter contre toutes les formes indignes d’habitat".
"Il est nécessaire avant tout d’accélérer la construction de logements".
"Accéder à un logement en Seine Saint Denis peut être un véritable parcours du combattant".
Habitat, logement, santé publique : quelles pistes d’actions pour l’ARS IDF ?
Lyon : "Nous contrôlons l’habitabilité des logements et jugeons si la santé de l’occupant est mise en danger".
Micro-maisons mobiles à Lyon métropole : "Un répit pour les femmes et enfants sans solution de logement".
"Faire revenir les familles dans le centre de Besançon en améliorant la qualité du logement".
"Loger les jeunes qui sont dans la rue et les aider à développer leurs compétences psychosociales".
La Réunion : "Aider la personne à se rétablir en lui permettant d’accéder à un logement".
Durant la crise sanitaire, la Maison des familles de Grenoble a dû s’adapter, réagir, inventer pour ne surtout pas perdre le lien avec les parents et les enfants qu’elle accompagne au jour le jour. Au point de bouleverser ses pratiques. Bilan, à l’heure d’un retour à la vie normale qui ne ressemble déjà plus à l’avant.
Paru dans la revue Soins, n° 857, juillet-août 2021, pp. 11-39.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement, Violence, Violence conjugale, Famille, Assistant de service social, Infirmier, Femme, Loi, Droits des femmes
Défendre les droits des femmes pour prendre soin de tous;
Connaitre les violences faites aux femmes pour mieux les accompagner;
De la domination à la violence;
Devenir tuteur de résilience auprès des victimes de violence conjugale;
Les enfants, victimes à part entière des violences conjugales;
L'assistant de service social, un partenaire de la prise en charge infirmière;
La loi pour lutter contre les violences faites aux femmes;
Le rôle des infirmières dans l’accompagnement des femmes victimes de violences;
Coordination des intervenants dans la prise en charge des violences intrafamiliales;
L'attestation clinique infirmière.