Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 19

Votre recherche : *

D'hier à aujourd'hui : la laïcité dans les ACM

Article de Guy Manneux

Paru dans la revue Vers l'Education Nouvelle, n° 586, juillet-septembre 2022, pp. 59-65.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Laïcité, Séjour de vacances, Accueil collectif de mineurs, Religion, Société, Évolution, Changement, Valeur sociale, Tolérance, Respect, Liberté, Citoyenneté, Débat

Vivre la scène systémique : le comment du pourquoi

Article de Maximilien Bachelart

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 548-549, janvier-février 2022, pp. 37-56.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche systémique, Identité, Interaction, Acteur social, Cybernétique, Changement, Compétence

Nous proposons ici une réflexion à partir de l'adage "le problème est dans la définition du problème" pour illustrer les démarches de l'action systémique.

Peut-on changer de logique ?

Article de Michel Eltchaninoff, Chantal Jaquet, Byung Chul Han, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 153, octobre 2021, pp. 40-60.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Changement, Changement social, Mobilité sociale, Stéréotype, Genre, Comportement, Déterminisme, Différence, Féminisme, Philosophie

Nous sommes entrés dans une ère de changement, c’est devenu évident depuis la pandémie : la liberté de circulation est limitée, la dynamique de la mondialisation grippée, les gouvernants ont balancé par-dessus bord le dogme de la rigueur budgétaire… Cela signifie-t-il que le monde est moins rigide et structuré qu’on ne le croyait ? Sans doute, encore nous faut-il prendre acte de ces bouleversements et opérer notre propre révolution intérieure. N’est-il pas temps pour nous de changer de manières de vivre et de penser ?
> Opérer ce changement, c’est d’abord se heurter à des obstacles sociaux. La philosophe Chantal Jaquet, qui a signé un bel essai sur les « transclasses », montre que nous ne sommes pas aussi déterminés que la sociologie le prétend parfois et que notre devenir est aussi affaire de « complexion » personnelle.
> En témoignent trois penseurs au parcours hors norme. Après avoir grandi en Corée du Sud et avoir fait des études de métallurgie, Byung-Chul Han est le premier à être parvenu, sans avoir l’allemand pour langue maternelle, à soutenir une thèse de doctorat de philosophie en Allemagne, avant de s’imposer comme une voix contemporaine originale. Jeanne Burgart Goutal, elle, a voyagé en Inde, sur les traces de l’écoféminisme, pour modifier sa vision du monde. Quant à l’anthropologue Emmanuel Grimaud, il réalise des expériences bizarres avec des robots. Leur point commun ? Le goût du moment où tout se décale…
> Fréquentant à la fois la pensée américaine contemporaine et les classiques tibétains et indiens, le philosophe Frédéric Nef nous propose une grande histoire critique de la logique occidentale depuis ses origines grecques. Et nous fait une proposition vertigineuse : et si l’on entrait dans le multivers, la métaphysique des mondes possibles ?
> La logique est-elle un outil de domination ? Est-ce aussi la grande affaire des hommes, tandis que les femmes ont toujours été ramenées à la sphère de l’émotion et de l’irrationnel, au rôle de « sorcières » ? Une enquête sur nos préjugés qui confronte les points de vue des philosophes Barbara Cassin, Michèle Le Dœuff et Gillian Russell.

Aux racines de l'éducation nouvelle

Article de Guy Manneux

Paru dans la revue Vers l'Education Nouvelle, n° 582, pp. 30-37.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Éducation nouvelle, Philosophie, Théorie, Approche historique, Pédagogie, Enfant, Créativité, Éducation, Changement, Rousseau (Jean Jacques), Montessori (Maria), Decroly (Ovide), Neill (Alexander Sutherland), FERRIERE (ADOLPHE), Wallon (Henri)

"2021 est l'année centenaire du premier congrès international de l’Éducation nouvelle. Anatole France dans Le Livre de mon ami(1885) écrivait : "Ce n'est qu'avec le passé qu'on fait l'avenir". Il me paraît indispensable ad minima de situer les Ceméa dans une perspective historique de l’Éducation nouvelle. Connaître son passé permet de se projeter et de construire l'avenir de notre mouvement. Parce que selon Pierre Dac : "L'avenir c'est du passé en préparation", il est important que nous n'oublions pas nos racines. Pour que les générations futures des militant.e.s de l’Éducation nouvelle construisent cet avenir, il m'a paru important..."

Le consultant face à l'emprise

Article de Jonathan Benelbaz, Andreea Padurariu

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 227-239.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Changement, Conflit, Échange, Émancipation, Emprise, Enquête, Établissement de santé, Établissement public, Groupe de travail, Organisation du travail, Paranoïa, Psychose, Recherche-action, Soin, Syndicat

L’objet de cet article est de décrire le travail du consultant dans le cadre d’une intervention menée sous forme d’enquête pour le compte d’une organisation exerçant dans le secteur de la prestation des soins à la personne. En s’appuyant sur leur enquête, les auteurs cherchent, dans un premier temps, à expliquer le rôle de consultant dans un travail de transformation de l’instance groupale au sein d’une organisation marquée par une dynamique conflictuelle. Dans un second temps, les auteurs visent à présenter les différentes étapes de leur intervention. Ces étapes s’efforcent de recueillir la parole et le vécu subjectif des interlocuteurs, de donner du sens à leur vécu pour relancer leur pensée et permettre ainsi de favoriser la coopération entre les acteurs de l’organisation.

Accès à la version en ligne

L'artisanat de l'analyse de la pratique face aux mutations actuelles du travail social. De l'emprise transférentielle au risque de la fétichisation

Article de Julien Payet, Sarah Gomez

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 251-263.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Action sociale, Aliénation, Analyse de la pratique, Approche clinique, Changement, Désinstitutionnalisation, Emprise, Expérience, Institution, Intervention sociale, Organisation sociale, Pratique professionnelle, SESSAD, Témoignage, Vie institutionnelle

Les fantasmes de toute-puissance et d’impuissance traversent les métiers de l’aide. Face à ces risques d’emprise du professionnel sur l’usager et ses dérives potentiellement fétichisées, le dispositif « analyse de la pratique » peut répéter ces mouvements aliénants et favoriser un dessaisissement créatif. Cet article présente une figuration possible de ces enjeux au travers de trois représentations ; partisan, artison et artisan, et les articule aux effets désinstitutionnalisants actuels du champ social. Ceux-ci entraînent des distorsions qui instituent une forme d’emprise transférentielle, isolant le professionnel dans un rôle d’expert, illusoirement savant, inféodé aux « bonnes pratiques professionnelles ». Cet article soutient l’idée que le bricolage artisanal en analyse de la pratique offre un réarrimage au collectif, favorise le travail de culture ainsi qu’une maîtrise suffisante d’un art professionnel réflexif.

Accès à la version en ligne

"Faire institution" en contexte de réorganisations à répétition dans la protection de l'enfance

Article de Philippe Petry

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 237-249.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Analyse de la pratique, Association, Cadre, Changement, Désinstitutionnalisation, Équipe, Établissement pour enfant et adolescent handicapé, Expérience, Institution, Intervention sociale, Management, Organisation, Organisation sociale, Politique sociale, Procédure, Protection de l'enfance, Témoignage, Vie institutionnelle

Cet article décrit les profondes transformations organisationnelles qui ont marqué le secteur de la protection de l’enfance depuis les années 2000. Il tente de décrire les effets sur les pratiques professionnelles des équipes éducatives et de l’encadrement. Il part de pratiques d’intervention en formation en analyse des pratiques et en régulation dans une multiplicité d’institutions. Il mobilise les notions de sociologie des organisations et de psychologie sociale clinique pour tenter d’en analyser les divers effets imaginaires. La notion de constance du cadre (Bleger) ainsi que l’importance du holding institutionnel collectif (Delion) permettent de comprendre les dimensions archaïques de l’imaginaire individuel et groupal qui sont à la base du travail institutionnel. Cet article se termine par une réflexion critique sur la notion de désinstitutionnalisation et sur les conditions de mise en place des analyses de pratiques dans un tel contexte.

Accès à la version en ligne

Travailler à faire (ré)emerger des collectifs

Article de Vincent Bompard, Georges Gaillard, Khedidja Benarab

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 209-221.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Analyse institutionnelle, Changement, Changement social, Conditions de travail, Conflit, Désinstitutionnalisation, Équipe, Établissement social et médicosocial, Étude de cas, Évolution, Institution, Intervention sociale, Organisation du travail, Posture professionnelle, Pratique professionnelle, Précarité, Psychiatrie, Responsabilité, Valeur, Vie institutionnelle, Violence institutionnelle

Les profondes transformations contemporaines des organisations institutionnelles nous conduisent à nous rendre attentifs à la manière dont les fonctions instituantes peuvent être garanties dans ce contexte de mutations et permettre la continuité de l’investissement de la « tâche primaire ». L’extension du libéralisme dans le champ des pratiques du soin met en péril les agencements groupaux d’équipes potentialisant leurs fragilités narcissiques et leurs paradoxes mortifères. Les auteurs se proposent d’interroger ces mouvements à partir d’une intervention d’« analyse institutionnelle » dans une institution de soin. Cette intervention conduite à plusieurs vise dès lors à maintenir vivant entre professionnels d’une institution ce que produit la vie psychique groupale, de travailler à faire (ré)émerger un ou des collectifs institutionnels par le passage par la conflictualisation et la métaphorisation afin de réouvrir du futur.

Accès à la version en ligne

Crise de modernisation associative : la dimension institutionnelle oubliée

Article de Delphine Vincenot

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 197-208.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Association, Changement, Évolution, Institution, Organisation, Organisation sociale, Professionnalisation, Recherche, Sociologie, Valeur, Vie associative, Vie institutionnelle

Le phénomène associatif français, aux objets éclectiques, est unifié par ses obligations statutaires, régies par la loi du 1er juillet 1901. Depuis quelques décennies, les organisations de ce tiers-secteur, par analogie au service public et au secteur marchand, doivent inévitablement se professionnaliser. L’article étudie la dimension institutionnelle associative à travers la crise de modernisation d’une association de coopération internationale. Il montre que la logique instituante, qui préside à la création d’une association, est mise à mal par l’imposition de changements gestionnaires visant à sa sécurisation financière. Ceux-ci disqualifient la dimension symbolique des pratiques et du fonctionnement du collectif. L’analyse d’approche clinique du processus critique dévoile la centralité d’une dimension institutionnelle associative fondée sur un triple axiome : solidarité, démocratie et non-lucrativité.

Accès à la version en ligne

Variations sur un dispositif sociopsychanalytique d'expression collective en milieu éducatif

Article de Françoise Inizan Vrinat

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 51-63.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Autisme, Changement, Échec scolaire, École, Éducation, Enfant, Épanouissement, Expérimentation, Expression orale, Groupe, Institution, Organisation du travail, Parole, Psychosociologie, Recherche, Relation, Représentation sociale, Scolarité, Socialisation, Vie institutionnelle, Mendel (Gérard)

Le dispositif d’expression collective des élèves (dece), méthode sociopsychanalytique appliquée aux établissements scolaires, existe depuis le début des années 1980. Il vise l’expression collective et la socialisation des élèves. Il a été expérimenté dans des centaines de classes et a traversé les épreuves de changements sociétaux. Cet article met en lumière, à partir de la description d’interventions récentes à l’école et dans une association de parents d’enfants autistes, quelques questions que cette traversée pose et les aménagements de la méthode que ces changements ont imposés. Toutes ces années ont montré que le cadre du dispositif sociopsychanalytique, aussi structuré soit-il, et sans que sa logique d’ensemble et son paradigme en soient modifiés, change – comme changent la société et les êtres qui viennent à sa rencontre.

Accès à la version en ligne