PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 368, juin 2019, pp. 59-62.
Mots clés : Territoire-Logement, Justice-Délinquance, Accompagnement de la personne et identité, Banlieue, Crime, Psychologie clinique, Intervention sociale
Le 10 septembre 2018, la cité Berthe de La Seyne-sur-Mer dans le Var se réveille endeuillée. Deux adolescents ont été tués par balles dans un règlement de comptes. Les auteures de cet article, membres de l’association Vivre en famille (avef), sont sollicitées par la mairie et la préfecture pour intervenir sur place. L’objectif : libérer la parole, accompagner la charge émotionnelle liée à ce drame auprès des proches, des habitants, mais aussi des professionnels amenés à travailler sur le terrain.
Aujourd'hui, au regard des statistiques et des travaux menés sur le djihadisme, plusieurs enfants d'immigrés se sont radicalisés. La question principale à laquelle cet article tente de répondre est celle-ci : comment peut-on expliquer la radicalisation de certains jeunes issus de l'immigration ?
Paru dans la revue Cahiers français, n° 395, novembre-décembre 2016, pp. 55-60.
Mots clés : Justice-Délinquance, Islam, Démocratie, Banlieue, Jeune, Adolescent, Fille, Garçon, Terrorisme, Propagande, Lien social, Femme, France, Europe
L'endoctrinement islamiste d'un certain nombre de jeunes est un phénomène que connaissent, avec des intensités différentes, tous les pays occidentaux. En France, sa réception peut-être favorisée par les caractéristiques sociales de certaines banlieues et par une affirmation plus vigoureuse de la laïcité que dénoncent les islamistes. Farhad Khosrokhavar dresse une typologie des "djihadistes" européens, analyse les divers ressorts de leur engagement dans le terrorisme et insiste sur le nombre croissant de femmes parmi eux. Il explique aussi qu'il appartient aux démocraties de réactiver le lien social et de susciter de nouveaux engagements loin de la dystopie djihadiste
Article de Abdelhafid Hammouche, Carine Guérandel, Eric Marlière, et al.
Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1315, juillet-août-septembre 2016, pp. 1-87.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Justice-Délinquance, Immigration, Religion, Islam, Intégrisme, Terrorisme, Interaction, Discours, Média, Vie politique, Analyse de contenu, Liberté d'expression, Analyse critique, Jeune en difficulté, Délinquance juvénile, Banlieue, Représentation sociale, Appartenance sociale
Les attentats sanglants de 2015 et 2016 nous ont plongés dans la stupeur. Des débats contradictoires ont tenté depuis de nommer et d’expliquer ces évènements tragiques. La revue Hommes et Migrations interroge plus spécifiquement les relations établies, explicitement ou non, entre terrorisme, islam et immigration. A travers l’analyse des discours médiatiques, des trajectoires chaotiques des terroristes et des conditions actuelles de l’action publique dans les territoires urbains dégradés, ce dossier contribue à identifier des pistes d’action (travaux de recherche et politique publique) pour les années à venir.
En mobilisant l'ensemble des sciences humaines et sociales autour de quinze questions simples et directes, ce dossier apporte un regard circonstancié sur les racines et les processus conduisant à la violence, faisant voler au passage quelques stérétotypes
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 18/2664, pp. 44-45.
Mots clés : Justice-Délinquance, Sécurité, Bande, Délinquance juvénile, Prévention de la délinquance, Politique de la ville, Quartier prioritaire, Rivalité, Violence, Criminalité, Insécurité, Banlieue, Prévention, Essonne
Le département de l'Essonne détient le triste record du nombre d'affrontements entre bandes. face à ce phénomène, un plan "antirixes" a été mis en place en 2021. Il implique de nombreux partenaires : police et gendarmerie nationales, police municipale, parquet, préfecture, Education nationale, collectivités, associations... Ce plan passe par une meilleure connaissance du phénomène, des dispositifs d'alerte précoce, des moyens renforcés et une politique pénale affirmée.