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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La nuit à domicile : la continuité de l'accompagnement en jeu

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafféri, Louis Ploton, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 27, mars 2023, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Personne handicapée, Aide à domicile, Maintien à domicile, Accompagnement, Nuit, Sécurité, Anxiété, Aide soignant, Aidant familial, Auxiliaire de vie sociale, Besoin, Territoire

A l’heure où le virage domiciliaire est sacralisé, les pouvoirs publics ont omis non pas un détail, mais près de 12 heures quotidiennes pendant lesquelles l’accompagnement de nuit des personnes vulnérables est une sorte de zone grise peuplée d’isolement et d’absence de solution. Face à ce désert de l’accompagnement nocturne, certains pionniers apportent une pierre à l’édifice d’une continuité des soins. Ils partagent leurs initiatives dans ce numéro avec une volonté commune : apporter des solutions pragmatiques aux personnes âgées ou en situation de handicap et à leurs aidants.

Isolement à domicile : détecter et prévenir la fin de vie sociale

Article de Alexandra Marquet, Michel Billé, Joran Le Gall, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 24, décembre 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Accompagnant éducatif et social, Auxiliaire de vie sociale, Aide à domicile, Personne âgée, Personne handicapée, Aidant familial, Maintien à domicile, Isolement, Lien social, Inclusion, Souffrance psychique, Épidémie, Ennui, Médiation, Prévention, Vulnérabilité, Territoire, CCAS, Citoyenneté, Accompagnement, Bénévolat

Quand silence rime avec souffrance.
LIEN SOCIAL FRAGILISÉ PUIS ROMPU.
Grands-parents, enfants, petits-enfants : trois générations vivant ensemble sous le même toit. Cette image familiale a pour ainsi dire totalement disparu du paysage français. Place à l’individualisme et au chacun "chez soi", chacun sa vie, dans son havre de paix. A quel moment cette solitude, parfois ardemment souhaitée, se transforme-t-elle en une souffrance ? Tout commence quand la vulnérabilité s’invite à domicile : le lien se fragilise alors. Grand âge, veuvage, maladies chroniques, handicaps sont autant de facteurs qui favorisent l’isolement. L’association Petits Frères des pauvres parle d’une "triple peine" quand la solitude tutoie la pauvreté et la perte d’autonomie. Tous les voyants sont dès lors réunis, que ce soit dans un département rural ou en plein cœur d’une grande métropole : aucun territoire n’est épargné. Au cours des deux dernières années, la crise de la Covid a fortement participé à isoler les plus fragiles. Près de 530 000 personnes ont été traversées par cette "mort sociale" qui se traduit par une absence de contacts avec des conséquences parfois fatales : dépression, suicide, syndrome de glissement… Et dans ces situations de quasi-assignation à résidence où l’environnement extérieur est pour ainsi dire inexistant, règne une zone de non-droit avec des difficultés pour accéder à des services accompagnées d’une perte de chances, d’une accélération de la dépendance.
UN PEU DE CHALEUR…
Parfois, la venue de l’aide à domicile est le seul contact avec ce "dehors". La seule conversation échangée. Une charge bien lourde pour les épaules frêles de ces professionnels souvent mal préparés à "gérer" ou même à "accompagner" le manque d’interactions sociales. Et pourtant, "repérer et prévenir le risque d’isolement" fait partie du référentiel des accompagnants éducatifs et sociaux. Mais pour quels objectifs ? Avec quels moyens ? Et surtout avec quels outils ? Les réponses restent à construire. Seuls sur le terrain, les auxiliaires de vie enchaînent les rencontres mais se sentent, eux aussi, désespérément isolés. C’est tout le paradoxe du métier. Et quand deux solitudes se rencontrent, l’échange n’est pas forcément au rendez-vous, faute d’envie ou de disponibilité.
Dans ce désert relationnel, comment trouver un peu de chaleur ? Les bénévoles peuvent être un soutien indéfectible. Même si les experts constatent un désengagement des plus âgés sur le terrain, avec le réflexe d’un autoconfinement, d’une protection face aux virus qui peuvent tuer. Les équipes citoyennes sont une (autre) réponse, mais encore faut-il que leur déploiement soit synonyme de proximité. Le secteur du domicile n’est pas en reste. Citons le service Voisinage du côté d’Alençon, une expérimentation conduite par La Croix-Rouge avec la volonté de ne plus se cantonner aux soins mais de soutenir les liens sociaux, ou encore cette soignante qui est désormais engagée dans le Care. Tous ont la (même) volonté de repousser la perte d’autonomie, d’apporter un peu de chaleur. Conscient de la gravité de la situation, le Gouvernement a proposé l’instauration de deux heures hebdomadaires de convivialité pour les bénéficiaires de l’APA. A compter de 2024. Urgence relative. Et pour tous les autres ? Les jeunes ? Les personnes handicapées ? Les moins de 60 ans ? A l’heure où l’isolement peut tuer, les insuffisances des politiques publiques sont pointées du doigt. Si certains centres communaux d’actions sociales misent sur la prévention, l’enjeu est plus que jamais de sortir d’une vision médico-sociale pour inscrire ces publics dits "fragiles" dans la citoyenneté et la prise en compte de l’expertise d’usage.

L’auxiliaire de vie professionnelle, garant du maintien dans l’emploi

Article de Irène Lopez, Franck Nataf

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3141, 10 janvier 2020, pp. 22-26.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Travail social : Métiers, Handicap, Emploi, Personne handicapée, Auxiliaire de vie sociale, Recrutement, Conditions de travail

Dossier composé de trois articles:

L’auxiliaire de vie professionnelle, garant du maintien dans l’emploi
Les dispositifs existants
Franck Nataf, président d’Auxi’life, vice-président de la Fedesap / « Au travail, l’auxiliaire de vie doit se faire oublier »

Des traumatisés crâniens en habitat partagé : une nouvelle vie en colocation

Article de Marie Marty

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2987, 09 décembre 2016, pp. 28-32.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Traumatisme crânien, Cohabitation, Auxiliaire de vie sociale, SAMSAH, ALSACE

Depuis 2011, l’Association des familles des traumatisés crâniens et cérébrolésés d’Alsace propose aux malades des logements en colocation. Des travailleurs sociaux, des soignants et des assistants de vie sociale les accompagnent dans leur vie quotidienne et leurs projets.

Le métier de "patron", vecteur d'intégration pour les personnes handicapées

Article de Caroline Helfter

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2960, 13 mai 2016, pp. 24-27.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap moteur, Employeur, Auxiliaire de vie sociale

Une recherche explore la façon dont les personnes lourdement handicapées qui ont choisi de salarier des intervenants à domicile investissent leur fonction d’employeur. Malgré les difficultés et les coûts liés à cette gestion directe, les intéressés y voient une source de liberté, d’autonomie et d’intégration

Les accompagnants face aux troubles psychiques

Article de Anne Rouzé

Paru dans la revue Doc'AMP, n° 35, novembre-décembre 2015, pp. 10-11.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Santé mentale-Souffrance psychique, Handicap psychique, Trouble du comportement, Accompagnement, Schizophrénie, Anxiété, Famille, Soin, Écoute, Formation, PSYCHOSE MANIACODEPRESSIVE, Santé mentale, Aide médico-psychologique, Auxiliaire de vie sociale, UNAFAM (Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques)

Longtemps reléguées et mal perçues, les personnes souffrant de troubles psychiques sont restées à la charge de leur famille, confinées entre isolement et déni, dans une société qui peinait à déculpabiliser famille et malade. Les institutions proposaient une alternative de prise en charge mais rarement un projet de vie. Heureusement, ce tableau très sombre a bien évolué depuis vingt-cinq ans. Lorsque la stabilisation des malades est possible, leur place dans la société peut être restaurée et leur parcours accompagné.

L'aide à domicile auprès d'enfants en situation de handicap

Article de Alexandre Perdriau, Xavier Czaja, Julien Paynot

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 36, novembre-décembre 2014-janvier 2015, pp. 9-18.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfance-Famille, Enfant handicapé, Aide à domicile, Parents, Accompagnement, Enquête, Droits de l'enfant, Droits des usagers, Maintien à domicile, Auxiliaire de vie sociale, Handéo, APAMAD (Association pour l'accompagnement et le maintien à domicile), ANESM (Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux)

L'enquête menée par Handéo rassemble les réponses et les témoignages de plus de 700 parents. Leur parole est implacable : mal informés, isolés, épuisés... ils se sentent mal traités, mal considérés... Les enfants handicapés ne disposent pas des moyens leur permettant d'accéder pleinement au droit de vivre dans la société à égalité avec les autres enfants, alors que la France s'y est engagée en ratifiant en 2010 la convention de l'ONU relative aux droits des personnes handicapées. Pourtant des solutions existent. Parmi elles, le soutien à domicile et dans la vie quotidienne apporté par des aides humaines professionnelles et en particulier les services à la personne.