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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Qui a le droit d’exercer la parenté quotidienne ? Caractéristiques sociales des parents d’enfants placé·es au prisme des catégories pratiques des juges des enfants

Article de Hélène Oehmichen

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2023, pp. 227-243.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfant placé, Placement, Autorité parentale, Juge des enfants, Parenté, ASE, Classe sociale, Genre, Déviance, Famille en difficulté, AEMO, Famille monoparentale, Handicap, Filiation

En sciences sociales, les recherches sur l’empêchement de la parenté par les institutions judiciaires se concentrent majoritairement sur le droit à l’établissement d’une filiation juridique, d’une part et sur l’encadrement de la parentalité et des pratiques parentales, d’autre part. L’empêchement à exercer la « parenté quotidienne » une fois la filiation établie est en revanche moins documenté. Certains parents y sont pourtant contraints, de façon provisoire ou définitive, par le biais du placement judiciaire ou administratif de leur(s) enfant(s).

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Où va la protection de l'enfance ?

Article de Jean Marie Vauchez, Laurent Rigaud, Fabienne Pressard, et al.

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 133, 1er trimestre 2017, pp. 10-76.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, AEMO, Handicap, Mineur isolé, ASE, Infanticide, Prévention de la délinquance

Ce dossier fait le point sur notre système de protection de l’enfance : décentralisations, lois de 2007 et de 2016. On connaît les critiques : relations difficiles avec le secteur médicosocial, « sorties sèches » d’ASE à 18 ans, fabrication d’« incasables », hasardeuse prise en charge des mineurs étrangers isolés, absence d’accompagnement des familles d’accueil, hyperprotocolisation des suivis, ruptures de placements, suppression de nombreuses équipes de prévention spécialisée… Cette situation s’explique-t-elle par l’arrivée de cadres administratifs sans connaissance du secteur ?
En même temps, des pratiques inventives existent dans le secteur associatif conventionné. Alors comment faire pour que l’ASE soit vraiment le chef de file actif de la prévention et de la protection ?
Mais peut-il y avoir une politique de protection de l’enfance sans politique de l’enfance ? ».

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