Article de Laura Taillandier, Génevieve Darrieussecq
Paru dans la revue Direction(s), n° 220, juin 2023, pp. 18-20.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Établissement social et médicosocial, Management, Prise en charge, Gestion, Directeur d'établissement, Besoin, Accompagnement
Face à un "manque de données préoccupant", Geneviève Darrieussecq en appelle aux gestionnaire pour aider au déploiement des 50000 nouvelles solutions annoncées à la Conférence nationale du handicap fin avril et qui s'accompagneront de la création d'un fonds de transformation de l'offre. La ministre déléguée détaille les chantiers qui s'engagent et sa priorité : déployer le repérage précoce.
Article de Sophie Bourgarel, Bénédicte Marabet, Isabelle Gérardin, et al.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2021, pp. 211-233.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Non-recours, Établissement social et médicosocial, Handicap moteur, Handicap psychique, SESSAD, Besoin, MDPH, Projet de vie, Autonomie, Refus, Maintien à domicile, Soins à domicile
Pourquoi des personnes en situation de handicap, disposant d’une orientation vers un établissement ou un service spécialisé, ne sollicitent-elles pas leur admission ? Pour répondre à cette question et donner à voir des situations individuelles dans un contexte où l’offre apparaît comme insuffisante, mais aussi trop centrée sur les établissements, 103 entretiens dans quatre départements métropolitains ont été réalisés.
Qui sont ces personnes en non-recours ? Elles apparaissent souvent concernées par un handicap moteur ou psychique. Moins de la moitié n’a jamais fréquenté d’établissements médico-sociaux (ESMS). Le non-recours est peu fréquent pour les enfants orientés vers un Service d’éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD) et, à l’inverse, il est plus souvent observé pour des adultes orientés en foyer de vie. La moitié des personnes interrogées n’a pas pris contact avec l’ESMS suggéré par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Toutefois, un tiers affirme qu’il fera appel à un ESMS, tôt ou tard.
Des solutions alternatives à l’ESMS sont construites par les familles. Elles reposent le plus souvent sur un ou deux professionnels libéraux, essentiellement orthophoniste, kinésithérapeute et psychologue.
La cause principale du non-recours semble être liée à l’inadéquation de l’offre existante par rapport aux besoins ou souhaits des familles ou bénéficiaires. La deuxième cause repérée est le refus des candidatures par les ESMS sollicités. Le troisième motif de non-recours relève d’une stratégie de sécurisation de parcours. Une partie des non-recours est liée à une décision d’orientation unilatérale des commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH).
Les souhaits exprimés tout au long des interviews montrent l’intérêt des personnes pour une vie « chez soi », et plaident pour mieux organiser un étayage au domicile, sur un mode différent des services médico-sociaux actuels.
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Article de Nadia Graradji, Luc Gateau
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3131, 25 octobre 2019, pp. 28-35.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Intégration, Personne handicapée, Réforme, Financement, Établissement social et médicosocial, Besoin, Accompagnement, ESAT, Emploi, Habitat
Dossier composé de quatres articles :
Séminaire de l’Unapei : les chantiers de la transition inclusive
Les Esat en voie de mutation
Transformation de l’offre : habitat inclusif : libérer l’imagination
Luc Gateau, président de l’Unapei : « On ne peut pas, du jour au lendemain, remplacer un monde spécialisé »
Article de Sarah Kherdjemil
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3047, 9 février 2018, pp. 10-11.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, MDPH, Classification, Handicap, Prise en charge, Accompagnement social, Projet individualisé, Projet de vie, Besoin, Loi
Chaque personne handicapée est une personnalité à part, la différence étant fondée sur la nature et le degré de son handicap. Il faut répondre à chaque cas particulier et, en même temps, il faut avoir une politique globale - systémique - de prise en charge. Comment concilier le général et le particulier, dans un contexte de budgets restreints ? L’État tâtonne et essaie de trouver la bonne voie en réformant la classification des établissements et en développant la prise en charge pour tous... pour chacun.