PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Empan, n° 122, juin 2021, pp. 37-41.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Accueil familial, Protection de l'enfance, Témoignage, ASE, Relation adulte-enfant, Psychose infantile, Fratrie, Récit de vie, Crise, Distance, Souffrance psychique, Repos, Usure professionnelle
Titulaire d'un DEA en psychologie (développement de l'enfant et communication), j'ai travaillé en ITEP (institut thérapeutique, éducatif et pédagogique) pendant dix-sept ans en tant qu'enseignant spécialisé et coordinateur pédagogique. Aujourd'hui, en accord avec ma famille, j'ai choisi d'être assistant familial.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 175-195.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Anxiété, Consentement, Corps, Décision de justice, Désir, Étude de cas, Genre, Établissement pour personne handicapée, Identité, Identité sexuelle, Psychose infantile, Santé mentale, Souffrance psychique, Témoignage, Traitement médical, TRANSSEXUALISME, Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord
En décembre 2020 sortait en France le documentaire de Sébastien Lifshitz Petite fille, adulé par les médias. L’auteure soulève ici les questions qu’a suscitées pour elle le visionnage de ce film, dans une perspective critique. Puis, en le comparant à un autre film français très remarqué au moment de sa sortie, Les garçons et Guillaume, à table !, elle explique, depuis la théorie et la clinique psychanalytiques, la complexité du processus de sexuation par lequel un enfant, puis un adolescent, devient « garçon » ou « fille », puis « homme » ou « femme ». Ce qui pose la question de l’accompagnement des enfants et des adolescents, ainsi que des familles, qui sont traversés, et parfois bouleversés, par ces problématiques.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 1, janvier-mai 2020, pp. 49-71.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfant, Psychose infantile, Identification, Jeu vidéo
L’auteur s’appuie sur la psychanalyse pour témoigner d’une expérience clinique éprouvante construite avec un enfant psychotique resté longtemps dans l’« Infans ». Il développe la temporalité de son cadre dans cette rencontre avec la psychose où l’infra-verbal reste un fil conducteur de la vie psycho-affective. Tout en s’interrogeant sur l’impact de ses modalités d’intervention, d’interprétation pour une construction psychanalytique, il soulève la question de l’engagement et de la fin du traitement soumis aux affres de la relation transférentielle. Un accès à un processus analytique incite la transformation par les identifications grâce aux jeux vidéo pour devenir un sujet pensant et parlant.
Article de Monique Besse, Jean François Gomez, Eugénie Poret, Marie Claude Egryet al.
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 143, 3e trimestre 2019, pp. 13-84.
Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Management, Éducation spécialisée, Formation, Transmission, Éducation nouvelle, Jeune enfant, Psychanalyse, Éthique, Autisme, Psychose infantile, GEM, Empowerment, Autonomie, Don, Propriété, Complexe d'Œdipe
Que faut-il pour qu’une équipe, une structure, un établissement soient vivants ? Il faut qu’ils respirent, qu’ils bougent. Surtout pas qu’ils s’installent dans les habitudes, les routines, avec l’application attentive des recueils de bonnes pratiques comme seul guide. Ne pas se laisser instituer jusqu’à en étouffer, laisser vivre ce qui bouge, change, interpelle, pour s’en nourrir.
C’est une tâche complexe et permanente qui concerne les organismes gestionnaires, publics et associatifs, les directions, les équipes au travail, et les usagers, non pas dans l’application stricte et facile de la loi de 2002, mais comme centres des actions à conduire. Voici un inventaire d’actions existantes, donc possibles.
Dans ce travail, les auteurs présentent le cas clinique de Mme M., patiente reçue pour la première fois à l’âge de 7 ans, suivie en psychothérapie pendant deux ans et revue à l’âge de 30 ans. Pour l’étude de ce cas, le travail s’est centré sur deux axes. Le premier axe est psychodynamique. Il permet de faire une lecture des troubles en appui sur la notion d’ « oralité » qui s’est déployée tout au long de la vie de la patiente et ceci en grande partie en lien avec la qualité de la relation à l’objet maternel. Le deuxième axe est nosographique. On discute ici l’utilité du concept de « psychose infantile », terme rencontré uniquement dans la nosographie française. Dans les travaux anglo-saxons, le terme « troubles du spectre autistique » regroupe tous les tableaux cliniques graves de l’enfance. L’évolution de Mme M. vers la schizophrénie prouve la nécessité du diagnostic différentiel entre les deux concepts cliniques qui correspondent à des fonctionnements psychiques très différents.
Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 67-73.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Symptôme, Sujet, Savoir, Langage, Cure analytique, Psychose infantile, Famille
Pour singulier que soit le cas, nous ne sommes pas dispensés de veiller à la « direction du traitement ». Seulement, dans la clinique psychanalytique, le savoir se confond avec le cas justement… Et cette fois, nous ne sommes pas dispensés d’en rendre compte, ni de tirer les conséquences de notre acte… Quid de notre contemporain suggestionné par la logique de la globalisation ?
Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 18-25.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Psychose infantile, TED, Autisme, Hôpital de jour, Espace, Psychose
L’auteur aborde la dimension psychopathologique des psychoses infantiles (TED, F84) depuis le dispositif d’un hôpital de jour pour adultes à partir de 16 ans, accueillant principalement des schizophrènes. Après un détour historique et terminologique autour de l’autisme et de l’autoérotisme, l’auteur revient sur la clinique d’un envahissement massif de l’espace-temps institutionnel et de débordements physiques inépuisables ainsi que sur les modalités de leur traitement. Pour conclure sur les confins cliniques entre psychose infantile et psychose de l’adulte.
Le dépistage précoce des bébés à risque autistique pose la question de la complexité du diagnostic et du risque de déterminisme de l’évolution.
À travers la psychothérapie de Lilian, bébé de 20 mois avec des signes d’alerte autistique avec ses parents, nous décrirons les symptômes, les défenses avec l’intrication et la succession d’éléments autistiques et psychotiques et le processus transférentiel à partir de la construction du moi corporel.
L’évolution favorable de Lilian témoigne de la pertinence de la prise en charge précoce dans une vision psychodynamique et développementale.
La distinction entre psychoses infantiles et autismes engage non seulement des questions scientifiques, cliniques et thérapeutiques. Elle porte un éclairage particulier sur l’histoire de la psychiatrie, notamment sur ses changements de paradigmes et de formalisation du diagnostic psychiatrique.
Parmi les interrogations qui traversent le quotidien des soignants chargés d’accompagner les enfants en état de souffrance psychique, deux nous ont retenus. La première est à la fois d’ordre diagnostique et, pourrait-on dire, anthropologique. Elle concerne l’actualité et le destin psychopathologique des psychoses infantiles dans la nomenclature psychiatrique contemporaine. La seconde a trait à l’évaluation de l’action thérapeutique mise en œuvre, toutes organisations psycho-pathologiques confondues, auprès de ces enfants. Par plusieurs aspects, ces deux thématiques se dialectisent en interrogeant les catégorisations cliniques et les méthodes statistiques qui figurent dans les différentes versions du DSM. [...]