Article de Jonathan Benelbaz, Benoît Blanchard, Andrés Davila, et al.et al.
Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXIV, n° 59, hiver 2018, pp. 5-168.
Mots clés : Travail-Emploi, Usure professionnelle, Risques psychosociaux, Souffrance psychique, Gériatrie, Hôpital, Management, Psychopathologie, Changement, Psychologie du travail, Prise en charge
Dans le contexte de la globalisation de l'économie et de la crise provoquée par le capitalisme financier, la souffrance au travail est devenue un problème majeur : burn-out, acédie, syndromes dépressifs, désordres psychosomatiques et maladies physiques sont le malêtre que subissent les sujets au travail. Compte tenu de cette évolution, ce numéro thématique de la RIPCO propose de questionner les problématiques de l'Etre et du Malêtre au travail, corrélativement car elle ne sont pas dissociables.
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Article de Pascal Avrégan, Johan Bernardini Perinciolo, Marius Bertolucci, et al.
Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXIV, n° 58, été 2018, pp. 45-169.
Mots clés : Travail-Emploi, Management, Théorie, Organisation, Entreprise, Conditions de travail, Prise en charge, Malade, Hôpital, Stratégie, Adaptation, Bureaucratie, État, Démarche qualité
Les modes managériales passent, trépassent, reviennent, mais toutes semblent pourtant porter un message : les temps de l'horizontalité et de la souplesse organisationnelles sont venus, le nouveau credo est bien celui de l'adaptation en temps réel. Ainsi l'entreprise libérée, l'entreprise 2.0, l'holacratie, et bien d'autres encore, sont-elles promues au détriment des pesantes logiques des formes pyramidales ou bureaucratiques. Ces discours sont-ils suivis d'effet ? Certes, bien des exemples peuvent témoigner de l'effectivité de l'aplanissement des structures; certes, bien des cas peuvent illustrer le virage vers un management convivial et collaboratif. Toutefois, le diagnostic ne serait pas complet si l'on omettait de porter le regard sur la naissance de monstres sur-rationnels qui, loin de s'affiner et de maigrir comme encourage à le faire le discours du "lean management", n'en finissent plus d'amonceler les bourrelets réglementaires et les boursouflures procédurales. Quels enjeux théoriques et pratiques soulève cette overdose de rationalité ? Comment peut-on sortir de ce cercle vicieux ? Et la rationalité s'avère-t-elle une arme efficace contre ses propres excès ?
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