PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Empan, n° 129, mars 2023, pp. 104-111.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Radicalisation, Femme, Famille, ASE, Protection de l'enfance, Transmission, Terrorisme, Violence conjugale, Répétition, Psychologie, Prise en charge
À partir de l’analyse psychopathologique d’une femme adressée à l’ASE dans un contexte de crainte de sa radicalisation dans le djihadisme violent, la discussion autour de ce cas permet de penser les destins de la violence intrafamiliale dans un processus de radicalisation. Les fantasmes de transmission psychique y sous-tendent l’investissement radical. L’ASE peut ainsi devenir lieu de dépôt et de travail de déprise d’un investissement à la marge du social, du religieux et du politique.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 79, septembre 2022, pp. 57-63.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Interview, Prise en charge, Psychologue, Approche clinique, Témoignage, ASE, Écoute, Institution, Accompagnement, Équipe, Abus sexuel, Temps, Réparation
Témoignage de prises en charge de mineur en entretien clinique par une psychologue travaillant en institution de protection de l’enfance. Accueillir un mineur ayant subi des violences sexuelles, c’est entrebâiller une porte le plus délicatement possible.
Paru dans la revue Empan, n° 120, décembre 2020, pp. 168-175.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Mineur non accompagné, Prise en charge, Représentation sociale, ASE, Travailleur social, Accompagnement social, Éthique
Cette étude sur l’accompagnement des mineurs non accompagnés est conduite en appui au champ théorique des représentations sociales et professionnelles et montre comment leur prise en charge révèle cette jonction entre dimension politique, accompagnement individuel et prise en compte des difficultés inhérentes au parcours migratoire. Cette dichotomie entre aspects répressifs et protecteurs rend perméable la frontière entre représentations sociales et professionnelles, apportant ainsi un élément d’explications aux disparités de prise en charge.
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 368-369-370, octobre-novembre-décembre 2017, pp. 63-74.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, ASE, Adoption, Substitut parental, Pupille de l'état, Assistance éducative, Prise en charge, Filiation, Délégation, Autorité parentale, Loi 2016-297 du 14 mars 2016
Faire de l'adoption un mode de protection de l'enfant est une idée qui a fait son chemin à travers le monde, y compris en France. La transformation de cette forme particulière de filiation en mesure de protection des enfants en danger relève d'une démarche politique que le professeur Alain Supiot qualifie de "gouvernance par les nombres". La gouvernance par les nombres consiste à privilégier "la réalisation efficace d'objectifs mesurables plutôt que l'obéissance à des lois justes".
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 130, avril-juin 2016, pp. 11-100.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Enfance en danger-Protection de l’enfance, MINEUR ETRANGER ISOLE, Immigration, Juridiction, Examen médical, Territoire, Accueil, Prise en charge, Éducateur spécialisé, ASE, Infirmier, MECS, Psychothérapie, Insertion professionnelle, FRANCE, ALLEMAGNE, ESPAGNE, MAYOTTE
Ils arrivent en France directement par avion, ou par les chemins terribles de l’immigration clandestine. Ils sont envoyés par leurs parents à une famille improbable, ou partent à l’aveugle dans l’espoir d’être mieux ici que là-bas, parfois ils ont perdu leurs parents au pays ou en chemin. Certains ont vécu des horreurs : guerre civile, sauvagerie des passeurs, vécus mortels des passages. D’autres arrivent en France au milieu de nœuds familiaux et culturels difficiles à comprendre. Sont-ils mineurs ? Ils savent le dire, et nos tests radiologiques aux critères périmés prétendent le savoir. Sont-ils absolument isolés ? Leur compte Facebook et leur téléphone permettent parfois d’en douter. Pourront-ils rester en France à leur majorité ? Entre télescopages de codes culturels et de langues, triche (légitime ?) sur les âges, les dates, les projets, comment comprendre quelque chose à cette galaxie obscure ? Et que faire avec ces jeunes ?