PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Projet, n° 397, décembre 2023, pp. 14-19.
Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Précarité, Intervention sociale, Terrain, Logement, Santé, SDF, Association, Travailleur social, Dispositif, Aller vers, Hauts de France, Lille
Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 14, novembre 2021, pp. 61-85.
Mots clés : Lien social-Précarité, Expérimentation, Alimentation, Intervention sociale, Formation, Travailleur social, Recherche-action, Partenariat, Solidarité, Famille en difficulté, Développement durable, Développement local, Action collective
L’alimentation durable et les conditions de son accessibilité à toutes et tous constituent un véritable champ d’apprentissages et d’expérimentations contemporaines. A partir de la participation d’un établissement de formation en travail social à une recherche-action, les différentes parties prenantes ont été sollicitées pour investir les enjeux et les pratiques citoyennes de cette question commune et réfléchir à de nouvelles perspectives d’intervention sociale collective.
Paru dans la revue Empan, n° 120, décembre 2020, pp. 26-35.
Mots clés : Lien social-Précarité, Centre social, Lien social, CAF, Territoire, Démocratie participative, Insertion sociale, Citoyenneté, Intervention sociale, Accueil, Animation, Accès aux droits, Écologie, Vieillissement
Les centres sociaux, équipements de proximité et espaces de vie sociale agréés par la caisse d’allocations familiales, ont comme finalité l’inclusion sociale et la socialisation des personnes, le développement des liens sociaux et la cohésion sociale sur le territoire, la prise de responsabilités des usagers et le développement de la citoyenneté. Ils répondent aux problématiques sociales d’un territoire par la mobilisation des habitants dans une démarche globale d’interventions sociales concertées.
La honte est une dimension peu étudiée dans le champ du travail social. Or cette émotion est l’une des plus redoutables qui soit, tant au niveau individuel que collectif. Dans nos sociétés occidentales contemporaines, le mythe de l’acteur homérique a produit une stigmatisation des usagers de l’intervention sociale. Définis à travers des archétypes dévalorisés, le processus de désignation relié à leur non-conformité les expose de manière explicite à vivre l’expérience de la honte, d’autant plus lorsqu’il entre en relation avec un intervenant social. Cet article présente les résultats d’une recherche évaluative réaliste d’une pratique sociale originale de médiation culturelle, Cultures du coeur-Québec, à travers laquelle nous avons identifié des stratégies d’intervention faisant implicitement usage de la honte et d’autres qui contiennent le potentiel de dégager les usagers des aspects néfastes de cette émotion.
La souffrance psychosociale est devenue une préoccupation publique à partir des années 1980, d’abord définie dans le cadre de l’émergence des problématiques de l’exclusion. Depuis quelques années, la diffusion de la préoccupation pour ce type de souffrance s’est développée sur un ensemble varié de scènes sociales dont celles des politiques de la ville, de la psychiatrie, du travail, de l’école… À partir d’une recherche action basée sur la méthode d’analyse en groupe d’acteurs et d’un diagnostic réalisé pour la mise en œuvre d’un atelier santé ville sur un territoire de relégation sociale de Toulouse, l’article fait un point sur les problèmes rencontrés par les intervenants sociaux pour prendre en charge des souffrances qui relèvent moins de la psychiatrie que de l’articulation des interventions sociales.