PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Forum, n° 170, décembre 2023, pp. 79-88.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Soutien à la parentalité, Association, Prévention, Expérimentation, Innovation sociale, Travail social, Éducation à la santé, Groupe, Compétence, Relation enfant-parents, Pair aidant, Information
Dans notre société en changement, quelle place tient aujourd’hui le collectif dans les services de prévention et de protection de l’enfance surchargés ? Comment soutenir les professionnels de ce secteur face à des familles se sentant, malgré les divers accompagnements existants, de plus en plus seules ou isolées ? Le programme de soutien à la parentalité Y’a Personne de Parfait peut-il être une réponse contemporaine à ce contexte ?
Paru dans la revue Lien social, n° 1334, 28 février au 13 mars 2023, pp. 18-24.
Mots clés : Lien social-Précarité, Non-recours, Accès aux droits, Aide sociale, Information, Innovation sociale, Terrain, Territoire, Milieu rural, Technologie numérique, Exclusion numérique, Expérimentation, Accompagnement, Relation travailleur social-usager, UDAF (Union départementale des associations familiales), Corse, Vénissieux, Loire Atlantique
Inspiré de la prévention spécialisée et décliné dans de nombreux dispositifs, l’« aller-vers » devient un outil incontournable de la lutte contre le non-recours et, in fine, contre la pauvreté. Cette mise en mouvement réinterroge les politiques de solidarité et la relation des intervenants de terrain aux personnes ciblées.
Accès aux droits : Sur la piste du non-recours
Dématérialisation : Réparer la fracture numérique
Entretien avec Cyprien Avenel : Revenir aux fondamentaux
Article de Jean Charles Basson, Nadine Haschar Noé, Thierry Lang, et al.
Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 165-175.
Mots clés : Santé-Santé publique, Recherche, Éducation à la santé, Santé, Inégalité, Accès aux soins, Accès aux droits, Innovation sociale, Participation, Médiation, Expérimentation, Changement social, Toulouse
Il s’agit de présenter les principes et les pratiques de la recherche en promotion de la santé, fondée sur une méthode partenariale et collaborative, consacrée aux expérimentations en santé à visée de changement social, basée sur une démarche interdisciplinaire et tournée vers trois domaines : la participation, la médiation et l’innovation sociales. Ces principes sont soumis à l’épreuve de l’étude des process de réduction des inégalités sociales de santé tels que les conçoit et pratique la Case de santé de Toulouse, visant à faciliter l’accès des plus démunis aux droits, à la prévention et aux soins et à renforcer leur autonomie et capacités d’agir en santé.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 95-101.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Expertise, Politique sociale, Statistiques, Évaluation, Innovation sociale, Expérimentation, Protection sociale
Je suis statisticienne-économiste de formation, diplômée de l’École nationale de la statistique et de l’administration économique (ENSAE) et me suis orientée vers la sociologie quantitative. Après l’ENSAE, j’ai obtenu un DEA d’Économie de l’environnement et des ressources naturelles, à Paris I. Ce DEA m’intéressait car il analysait les relations entre l’économie, le social et l’environnement avec un regard critique sur la théorie économique classique et sur ses instruments de mesure. Il a contribué à construire chez moi une approche distanciée et critique des statistiques. J’ai alors fait mienne l’affirmation de « Tous les modèles sont faux, mais certains sont utiles » ! (George Box). J’ai ensuite travaillé pendant quinze ans au sein du département Évaluation des politiques du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (CREDOC), que j’ai codirigé. Je l’ai quitté en 2011 pour monter ma propre structure. J’y réalise des études socio-économiques ou des travaux d’évaluation des politiques sociales, en général lorsqu’il existe une dimension quantitative importante tout en ayant un niveau d’expertise global sur les sujets traités. Je travaille aussi bien pour des collectivités locales, y compris de faible taille, que pour des services centraux de ministères ou des observatoires nationaux. Je trouve très important de conserver un regard à la fois global sur les politiques sociales et très territorial, sur la diversité de leur mise en œuvre locale. Enfin, je travaille en général en partenariat, avec d’autres cabinets de conseil qui ont des compétences complémentaires aux miennes, ou avec des laboratoires universitaires.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 66, juin 2019, pp. 90-95.
Mots clés : Travail-Emploi, Économie sociale et solidaire, Management, Territoire, Innovation sociale, Expérimentation, Politique
Les ressources proposées présentent des documents sur les fondamentaux de l’Économie sociale et solidaire (ESS) ainsi que les spécificités de la gouvernance et du management dans les structures. Des pistes d’expérimentation et d’innovation sociale complètent les analyses : portraits d’initiatives donnant une image de la diversité de l’ESS dans les territoires.
Les documents retenus ne sont pas tous récents, mais pertinents au vu du sujet, nous recommandons particulièrement sur ce thème la revue RECMA (Revue internationale de l’économie sociale).
Le Secours Populaire Français (SPF) Occitanie s’est engagé dans une démarche d’expérimentation visant à développer une solidarité alimentaire de proximité, en investissant les dynamiques de circuits-courts sur plusieurs territoires, dans le cadre de ses activités d’aide alimentaire dans cinq comités locaux. Chaque comité a démarré à sa manière, tout en laissant des marges de manœuvre aux personnes impliquées, afin de déclencher un processus d’action collective. Cette recherche-action, se situe à la croisée de trois champs de recherche : les pratiques de solidarité, la participation citoyenne et l’accès à l’alimentation des personnes précaires. Fondée sur la constitution de « groupes-projet » composés de bénévoles, de personnes accueillies (et d’agriculteurs dans certains cas), elle interroge la place des personnes en situation de précarité dans l’émergence de formes démocratiques d’accès à l’alimentation, dans une perspective émancipatrice. Elle fait l’hypothèse que l’instauration d’une solidarité alimentaire de proximité, territorialisée, éco-systémique, dans une dynamique collective et participative, est vectrice d’émancipation sur les questions alimentaires et plus largement.
Paru dans la revue Forum, n° 150, février 2017, pp. 16-31.
Mots clés : Travail social : Formation, Expérimentation, Innovation sociale, Travail social, Pédagogie, Formation, Travailleur social
Je propose ici la notion et l’approche sociographie partagée à la fois en tant qu’épistémologie et méthodologie pour former des travailleurs sociaux (des éducateurs spécialisés, jusqu’ici), mais aussi en tant qu’outil ou médiation éducatifs, et enfin, en tant qu’approche globale pouvant être utilisée pour développer l’expérimentation et l’innovation sociale, c’est à dire en tant que méta-innovation sociale.
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 128, octobre-décembre 2015, pp. 81-86.
Mots clés : Travail-Emploi, Recherche-action, Milieu urbain, Économie sociale et solidaire, Expérimentation, Innovation sociale
C’est une réalité socio-économique, et aussi un collectif d’acteurs en recherche.
C’est la rencontre entre un parcours de vie et un parcours de l’objet qui suit tout le cycle de la récupération-vente entre la mise au rebut (récupération, tri, revalorisation) et sa réintroduction pour une seconde vie à travers des marchés qui se déroulent régulièrement dans l’espace public (marchés biffins). Par cette expérience collective d’une économie informelle se constitue un groupe diversifié de la population (communauté des récupérateurs-vendeurs) qui y trouve un complément de revenu et un espace de socialisation. Par extension, les Rues marchandes peuvent inclure d’autres activités ayant pour point commun une maîtrise d’usage de la rue comme lieux d’urbanité et d’attractivité.
C’est une association de fait proposant, à travers la présente charte, une plate-forme ressource, et des chantiers en Île-de-France, tout en ayant la perspective de croiser d’autres régions en France et ailleurs où cet espace socio-économique constitue un enjeu. Cet association de fait s’incarne dans un collectif de récupérateurs-vendeurs, militants, citoyens, chercheurs, créateurs, travailleurs sociaux, entrepreneurs et innovateurs de l’économie sociale, formateurs… Tous concernés pour poser autrement la question des Rues marchandes du côté de la solution, non du problème.