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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 66

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La psychiatrie a-t-elle encore un avenir dans nos sociétés de contrôle ?

Article de Roland Gori, Laurent Morlhon, Blandine Ponet, et al.

Paru dans la revue Empan, n° 133, mars 2024, pp. 31-39.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Société, Sécurité, Psychiatrie, Soin, Épidémie, Émotion, Média, Opinion publique, Technologie numérique, Organisation du travail, Norme sociale, Démocratie, Éthique, Contrôle social

Roland Gori analyse l’évolution de notre société comme le passage d’une société disciplinaire à une société de contrôle. Il en montre précisément les effets, en particulier à travers l’exemple de la gestion de l’épidémie de Covid, la crise actuelle de la psychiatrie et l’atteinte à la parole, la disparition de la narration et du récit, si précieux dans nos métiers du soin. Retrouver le soin, comme un véritable acte de création, est son appel.

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Autogestion en travail social : utopie ou possibilité ?

Article de Jonathan Louli, Ombeline Barberot

Paru dans la revue Lien social, n° 1352, 2 au 15 janvier 2024, pp. 14-15.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Autogestion, Travail social, Démocratie, Utopie, Empowerment

Face à l’usure professionnelle, aux carcans des pratiques dictées par les protocoles et autres guides de bonnes pratiques visant le contrôle social des populations, des solutions existent. Vous avez dit autogestion ?

Vivre et penser la participation : regards croisés pour une autre intervention sociale

Article de Marcel Jaeger, Claude Bouguenec, Lou-Jayne Hamida, et al.

Paru dans la revue Connexions, n° 118, vol. 1, janvier-juin 2023, 225 p..

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Histoire sociale, Participation, Empowerment, Usager, Implication personnelle, Éthique, Démocratie, Vie associative, Libéralisme, Économie sociale et solidaire, Écologie, Recherche sociale, Émancipation, Transmission, Histoire familiale, Loi 2002-2 du 2 janvier 2002

Traversé par des changements d’ordre institutionnel, organisationnel et doctrinal, le travail social est en pleine mutation. Dans les années 2000, les nouvelles politiques sociales impulsent une culture managériale que les établissements sont sommés d’intégrer. ​
La commande publique tend à plus de contrôle et cherche à orienter les missions des travailleurs sociaux vers des logiques sécuritaires. Dans le même temps, la tendance est au renforcement du pouvoir d’agir des populations, les professionnels sont incités à prendre en compte leurs aspirations, leurs capacités individuelles ou collectives et leur implication dans les actions. Après la loi 2002 qui pose les jalons d’un management participatif élargi aux usagers, le décret du 6 mai 2017, précisant la nature des savoirs placés au cœur du travail social, fixe les attentes et les perceptions des bénéficiaires comme point nodal de l’intervention. ​

Encadré par la doctrine managériale, l’impératif de participation est cependant loin d’être une évidence. C’est une autre relation entre science et action qu’il s’agit de construire. ​

Trois thèmes composent ce numéro centré sur les rapports entre travail social et participation, dont l’ambition est de croiser les analyses de différents acteurs concernés (personnes sollicitées dans le cadre de dispositifs de participation, professionnels et chercheurs) : ​
1. La participation instrumentale – leurre managérial –, ses dispositifs concrets et types d’assujettissement ; ​
2. La participation émancipatrice et ses finalités, à travers ses pratiques, expérimentations et conceptualisations ; ​
3. Les leviers théoriques, méthodologiques et épistémologiques permettant une critique revisitée et de nouvelles formes de lutte.

Introduction. Entre faux-semblant et avancées démocratiques, Abdelaâli Laoukili, Anne Salmon, pp. 9 à 15

L’institutionnalisation de la participation entre cadrage et débordements
- La participation : un principe, des pratiques, Marcel Jaeger, pp. 17 à 32
- Une instance participative en discussion : le Conseil national des personnes accueillies (CNPA) et les Conseils régionaux des personnes accueillies (CRPA), Claude Bouguenec, Lou-Jayne Hamida, Blandine Maisonneuve, Elvire Ticchioni, Anne Salmon, pp. 33 à 43
- Une démarche participative en discussion : un engagement citoyen pour quel pouvoir d’agir ? Le cas du Conseil national des personnes accueillies (CNPA) et des Conseils régionaux des personnes accueillies (CRPA), Claude Bouguenec, Lou-Jayne Hamida, Blandine Maisonneuve, Elvire Ticchioni, Anne Salmon, pp. 45 à 58
- La participation réparatrice/reconstituante, Carole Le Floch, pp. 59 à 65
- La participation en acte : le recrutement d’une personne accompagnée… dans un centre de formation en travail social, Leila Oumeddour, pp. 67 à 79
- Patient pantin ou partenaire : une étude de la participation à l’hôpital pendant la crise Covid, Lucile Sergent, pp. 81 à 93

Citoyenneté et participation émancipatrice : quelle dimension politique ?
- Travail social et démocratie : les enjeux d’hier et d’aujourd’hui du travail social radical. Quelle place pour les recherches participatives ? Anna Rurka, Dominique Paturel, pp. 95 à 109
- L’assemblée théâtrale, dispositif socioclinique de démocratie participative, René Badache, pp. 111 à 123
- Démocratie délibérative, citoyenneté et participation émancipatrice : la dimension politique de l’économie solidaire, Jeová Torres Silva Júnior, Ariádne Scalfoni Rigo, pp. 125 à 142
- Quelle « participation citoyenne » à l’heure des libertés associatives contraintes ? Marianne Langlet, pp. 143 à 151
- Théorie critique, émancipation et participation associative, Jean-Louis Laville, pp. 153 à 162

Varia
- Doubler, redoubler, feinter le Réel. Envers obscènes de la réalité virtuelle, Pascale Peretti, pp. 163 à 175
- À l’ombre des origines : une étude sur les effets psychopathologiques du défaut de transmission symbolique entre générations en exil d’après-guerre d’Algérie, Safia Metidji, Rosa Caron, pp. 177 à 187
- Qui gifle qui ? Les passages par l’acte en groupe à l’adolescence… et leurs significations inter et transsubjectives, Raphaël Riand, Hervé Chapellière, pp. 189 à 201

Notes de lecture, Claude Tapia, Emmanuel Diet, pp. 203 à 2013

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Pour creuser les mots creux. Petite analyse critique de l’importance des réunions dans la fabrique des dispositifs de formation en travail social

Article de Sébastien Joffres

Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 15, novembre 2022, pp. 147-161.

Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Réunion d'équipe, Discours, Parole, Dynamique de groupe, Démocratie, Coopération

Au cours des réunions, les acteurs fabriquent les dispositifs des formations en travail social par la parole. Cependant, leur analyse permet d’en relever le caractère erratique, asymétrique, qui laisse dans le silence de nombreux points de vue et traite le réel sans méthode, malgré l’enjeu démocratique qui les fonde. Les réunions apparaissent alors comme des lieux qui, tout autant qu’ils fabriquent du collectif, produisent de la solitude, sur la base d’une langue creuse plutôt que partagée. Une piste serait de penser la parole comme un commun à travailler et à investir en tant que tel.

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Les succès d’une démarche - la Non-violence

Article de Jacques Sémelin

Paru dans la revue Projet, n° 390, octobre 2022, pp. 48-52.

Mots clés : Non-violence, Recherche, Résistance, Violence, Démocratie, Mouvement social, Contestation, Etats Unis d'Amérique

Les luttes non violentes contre les dominations favorisent davantage la construction d’une démocratie que les actions violentes. Une étude de deux chercheuses américaines semble étayer ce constat

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L’« expert du vécu » existe-t-il ?

Article de Sébastien Joffres

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 79, septembre 2022, pp. 127-133.

Mots clés : Travail social : Métiers, ASC, Participation, Jeune, Relation travailleur social-usager, Relation professionnelle, Innovation sociale, Expérience, Savoir, Démocratie

Ce texte propose une réflexion critique quant aux notions – « experts du vécu », « personnes ressources » – qui visent à revaloriser la place des destinataires de l’action sociale au nom de leurs savoirs. De telles approches ne font que réaménager l’ordre existant qui reste donc clivant entre les différentes places. À partir de l’expérimentation de l’association La Petite Cordée, projet à destination de jeunes en sortie sèche de la protection de l’enfance, le texte propose plutôt de déconstruire cet ordre pour le repenser à partir du commun : nous sommes tous parties prenantes.

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Des travailleurs sociaux de l’ombre : quelle reconnaissance ?

Article de Nadia Veyrié

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 78, juin 2022, pp. 11-24.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Reconnaissance, Libéralisme, Démocratie, Identité professionnelle, Implication personnelle, Confiance, Éthique, Témoignage

Dans cet article, l’auteur, sociologue, formatrice en travail social et chercheuse, interroge le fait que les travailleurs sociaux soient méconnus dans leur profession en France. Ainsi, ils demeurent dans l’ombre. Les tensions entre cette méconnaissance et une possible reconnaissance s’accentuent aussi en fonction d’un néo-libéralisme à toute épreuve.

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Institutions sous contrôle

Article de Jean François Gomez, Gaëlle Légo, Henri Santiago Sanz, et al.

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 154, 2e trimestre 2022, pp. 13-82.

Mots clés : Travail social : Établissements, Institution, Établissement social et médicosocial, Contrôle, Contrôle social, Sécurité, Technologie numérique, Travail social, Procédure, Législation, Démocratie, Délinquance, Terrorisme, Épidémie, Souffrance, Absentéisme professionnel, Évaluation, Haute autorité de santé, Protection de l'enfance, Santé mentale, Formation professionnelle continue, Certification professionnelle, Organisme de formation

La surveillance en tant que telle, directe, entre timidement encore mais franchement dans les institutions et services. Déjà des caméras suivent les personnes accueillies dans les couloirs, des portes verrouillées ne s’ouvrent qu’à la trace digitale, des « réseaux sociaux » servent au traçage des individus… Par ailleurs, sous le vocable de « bonnes pratiques », les textes, protocoles, procédures imposent des temps mesurés d’intervention, des tableaux numériques. Il s’agit d’une nouvelle modalité de surveillance des pratiques qui demain rendra possibles la contention en lieu et place de la compréhension, ainsi que le « travail à l’acte » au lieu du travail pluridisciplinaire, indice de démocratie dans nos institutions d’éducation et de soin. Comment ces phénomènes sont-ils vécus par les usagers et les professionnels sur le terrain ? Quel sens donner à ces modalités de contrôle ou de surveillance ? Devons-nous les accepter ? Leur présence ne vient-elle pas interroger le cœur même des pratiques d’infirmier, d’éducateur, de thérapeute ? Enfin, comment agir, par quelles formes de résistances, de contournements et d’innovations ?

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Réflexions éthiques autour du Covid-19

Article de Frédérique Claudot, Dominique Grimaud

Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 117, mars 2022, pp. 14-59.

Mots clés : Santé-Santé publique, Crise, Épidémie, Santé, Valeur, Éthique, Médecine, Santé publique, Vaccination, Distance, Gestion, Liberté, Établissement social et médicosocial, Établissement de santé, Démocratie, Économie, Fin de vie, Mort, Écologie, Décision

La pandémie de Covid-19, qui a touché depuis le début 2020 tous les pays, a bouleversé la vie des populations. Lutter contre l’épidémie est devenu l’axe principal de toutes les politiques. Cela ne s’est pas fait sans remise en cause des principes de liberté, de responsabilité, et du rôle des différents acteurs. Les conséquences en termes d’évolution des personnes malades, hospitalisées, en réanimation ou décédées, mais aussi les commentaires ou critiques des décisions prises ont été largement médiatisées.
Après un premier numéro d’Adsp en décembre 2021 pour faire un point épidémiologique, technique et organisationnel sur cette épidémie, ce second dossier propose une approche plus distanciée et une réflexion éthique sur ce qui s’est passé. Comment les décisions ont-elles été prises ? Sur quelles bases éthiques reposent-elles ? Quel enseignement peut-on en tirer sur l’évolution de nos valeurs sociétales et culturelles, voire spirituelles ? Toutes ces questions sont abordées : depuis le contexte juridique qui a encadré les décisions, le respect et la compassion qui ont motivé les choix de protéger les personnes âgées ou vulnérables, les effets collatéraux des mesures barrières ou de protection sur ces mêmes populations, mais aussi sur la jeunesse et sur les inégalités sociales, les attitudes vis-à-vis de la vaccination, les souffrances des personnels de santé dans un contexte d’affluence hors norme de malades ou de conditions de travail, le questionnement écologique, corollaire de cette crise…

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