PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Martin Olivera, Manuel Domergue, Fl. Huyghe
Paru dans la revue Projet, n° 348, octobre 2015, pp. 2-79.
Mots clés : Territoire-Logement, Logement insalubre, Milieu urbain, Gens du voyage, Squat, Habitat, Précarité, Logement social, Logement, Urbanisation, Urbanisme, Expulsion, STRASBOURG, UNION EUROPEENNE, COLOMBIE
Les bidonvilles dérangent. Ils ne devraient plus exister. On ne veut pas les voir. Alors on en fait un problème ethnique. Et on les rase. Mais, au fait, pourquoi réapparaissent-ils ? De quoi sont-ils le symptôme ? Qu'ont à nous apprendre leurs habitants sur la fabrication de nos villes ?
Paru dans la revue Vie sociale, n° 11, septembre 2015, pp. 147-163.
Mots clés : Territoire-Logement, Lien social-Précarité, Développement durable, Développement local, Territoire, Économie, Travail social, Analyse comparative, Coopération internationale, INCLUSION SOCIALE
Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 56, n° 2, avril-juin 2015, pp. 301-330.
Mots clés : Territoire-Logement, SDF, Logement social, Précarité, [ENVIRONNEMENT SOCIAL ET LIEN SOCIAL], Demande sociale, Enquête
Cet article s’intéresse à l’entourage des personnes en situation de précarité résidentielle. À partir de l’enquête « Sans domicile » réalisée par l’INSEE et l’INED en 2012 et d’une enquête ethnographique effectuée à la Direction du logement et de l’habitat de la mairie de Paris dans le service d’accueil des demandeurs de logements sociaux, il montre en quoi le manque de soutien des proches peut être à l’origine de la précarité résidentielle et la façon dont cette dernière contribue, en retour, à l’isolement relationnel. Il analyse ensuite les conditions du recours au logement social, principale échappatoire à la privation de logement, et le rôle des liens sociaux et familiaux dans cette démarche. Il apparaît que l’inscription sur la liste des demandeurs est liée à l’insertion dans un maillage relationnel (famille, amis et compatriotes) et institutionnel (travailleurs sociaux), et qu’elle est largement portée par les mères, qui se battent pour la reconstitution du foyer. Au contraire, malgré son besoin, l’individu qui ne bénéficie pas de cet entourage ne fait pas valoir ses droits. La privation de domicile est donc une conséquence de la pauvreté, mais elle résulte aussi de la perte des protections relevant, d’une part, des liens sociaux et, d’autre part, des institutions.
Les quartiers populaires continuent d’afficher des taux de pratiques de loisirs sportifs et d’équipements inférieurs aux moyennes nationales, en dépit de politiques publiques volontaristes relayées sur le terrain par les efforts de militants associatifs. Dans certains territoires, cette synergie a, non sans tensions et contradictions dues à la diversité des acteurs et des objectifs, produit des innovations à visée socio-éducative, dont l’impact social reste à évaluer.