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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 8 sur un total de 8

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Contextes pluriculturels et prévention du racisme

Article de Ana Cristina Cruz, Anete Abramowicz, Flavio Santiago, Véronique Francis

Paru dans la revue La Revue internationale de l'éducation familiale, n° 52, 2023-2, pp. 11-175.

Mots clés : Lien social-Précarité, Enseignement supérieur, Discrimination, Migration, Racisme, Jeune enfant, Justice, Violence, Victime, Bidonville, Stéréotype, Couple mixte, Genre, Relation équipe éducative-famille, Norme sociale, Égalité

Un ensemble de recherches connecte les approches globales et locales pour questionner les processus et expériences de racisation ainsi que la lutte contre les discriminations culturelles et ethno raciales dans nos sociétés postcoloniales. Un ensemble de recherches connecte les approches globales et locales pour questionner les processus et expériences de racisation ainsi que la lutte contre les discriminations culturelles et ethno raciales dans nos sociétés postcoloniales. Ce dossier aborde l’impact des violences ethno raciales et du racisme structurel dans les contextes éducatifs et les espaces urbains ségrégués. Il examine la responsabilité des institutions et l’expérience des parents face aux vécus discriminatoires des enfants. En présentant des approches collaboratives de reconstruction historique et mémorielle, des dispositifs pour soutenir les projets éducatifs des familles ou encore un programme d’action affirmative de mobilité universitaire, les études dessinent de nouvelles voies pour la conquête de la justice éducative.

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Les homicides volontaires de personnes sans-domicile : une population vulnérable surexposée

Article de Keltoume Larchet, Aurélien Langlade

Paru dans la revue Empan, n° 132, décembre 2023, pp. 140-149.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Violence, Homicide, Vulnérabilité, Risque, Mortalité

Les personnes sans-domicile meurent plus tôt et plus violemment que le reste de la population. L’analyse des homicides volontaires subis spécifiquement par ces personnes fournit deux enseignements principaux. Elles sont surexposées aux homicides volontaires en comparaison du reste de la population. Et, en prêtant attention aux circonstances de ces homicides, on constate qu’ils ont moins tendance à être résolus que le reste des homicides et qu’ils impliquent des mis en cause plus fréquemment sans-domicile.

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Les trajectoires des femmes sans domicile à travers le prisme du genre : entre vulnérabilité et protection

Article de Marie Loison Leruste, Gwenaëlle Perrier

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 43, n° 1, mars 2019, pp. 77-110.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Femme, Vulnérabilité, Genre, Interaction, Exclusion sociale, Violence, Statut social, Sécurité, Institution, Sociologie

Moins nombreuses que les hommes sans domicile, moins souvent évoquées dans la littérature académique portant sur l’exclusion ou sur le genre, moins repérables dans les représentations sociales et très peu souvent sans-abri, les femmes sans domicile sont relativement invisibles. Cet article combine des analyses qualitatives et quantitatives pour comprendre, dans une perspective de genre, les trajectoires de ces femmes et leur prise en charge institutionnelle. Les femmes sans domicile sont exposées à des formes spécifiques de violences, structurantes dans leurs trajectoires de vie, mais bénéficient également de formes de protection particulières via une prise en charge institutionnelle différente de celle des hommes. Ces violences et ces formes de protection sont fondées sur le genre, qui constitue donc à la fois un facteur de vulnérabilité et de protection pour les femmes sans domicile.

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Violence(s) : le printemps chilien ou cette chair coût de l’espérance

Article de Raul Morales La Mura, Piero D. Galloro

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 139-151.

Mots clés : Lien social-Précarité, Vie politique, Contestation, Violence, Symbolique, Société, État, Économie, Répression, Police, Chili

Les derniers mois de 2019 ont vu l’émergence d’une forte mobilisation sociale au Chili, celle-ci ayant pour particularité la volonté explicite de participer à l’écriture d’une nouvelle société. Cette contestation, menée essentiellement par la société civile, est la cristallisation de 30 ans de combats contre le modèle économique, social et institutionnel légué par la dictature militaire et seulement amendé par la société politique. Aussi, lors des manifestations, la violence physique mettra en évidence la violence symbolique du système dominant, soit par ceux des manifestants qui désormais la refusent, soit par ceux dont le ministère est de la préserver.

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Du travail social à l’intervention sociale : quand le sens fondamental de la prise en charge du corps vulnérable affirme les complémentarités professionnelles et éloigne du corporatisme

Article de Gisèle Dambuyant

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 49-58.

Mots clés : Lien social-Précarité, Femme, SDF, Corps, Violence, Travail social, Relation travailleur social-usager, Identité, Soins esthétiques

Parmi les personnes les plus violentées dans la société française contemporaine, on peut citer les femmes sans-abri. Ces conditions d’existences génèrent une exposition permanente aux risques et à la violence sous toutes ses formes : climatique, physique, symbolique, sexuelle. Dès lors, on peut élaborer, dans ces contextes, une violence holistique. Rapidement et inexorablement, la personne est atteinte et violentée dans son intégrité globale donnant lieu à des interventions professionnelles. Si la prise en charge médicale reste possible et rapide, notamment en cas d’urgence vitale, la prise en charge sociale apparaît difficile, voire impossible, particulièrement tant que ces femmes résideront dans l’espace public. Comment imaginer des interventions sociales plus adaptées évitant le découragement professionnel ? Imaginer, dès la première rencontre, un parcours d’espaces différenciés et des pratiques complémentaires permet d’envisager une prise en charge globale de ces corps de femmes violentées. Ainsi, on peut conceptualiser un parcours de « soins sociaux » pour aller vers… la reconstruction identitaire.

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Ce que le rural fait au travail social

Article de Agnès Roche

Paru dans la revue Vie sociale, n° 22, novembre 2018, pp. 33-46.

Mots clés : Lien social-Précarité, Milieu rural, Non-recours, Précarité, Pauvreté, Logement, Violence, Alimentation, Santé, Mobilité géographique, Accès aux soins, Accès aux droits, Méthode de travail social, Reproduction sociale

Lorsqu’on évoque les milieux populaires, on les imagine assez systématiquement dans les quartiers déshérités des grandes villes. Cet élément contribue sans aucun doute à l’invisibilité sociale des classes populaires rurales. La recherche présentée a été réalisée auprès de populations agricoles et non agricoles. Elle analyse les problématiques auxquelles elles sont confrontées, les difficultés vécues par ces usagers des services sociaux. Et, à travers les multiples figures de « petites gens » rencontrées, se dessinent des destins sociaux inscrits dans un processus de reproduction. Dans ce contexte, la spécificité du travail social peut être caractérisée par trois missions principales : faire accéder aux droits, représenter l’État social, avoir un rôle de veilleur social. Ces spécificités, mais aussi l’approche de ces histoires de vie par le concept de reproduction sociale, interrogent le contenu des formations en travail social, ainsi que la formation continue des professionnels en milieu rural.

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Conflit politique, violence et dénonciation : les femmes comme " protagonistes du ressentiment " au nord-est du Brésil

Article de Irlys Alencar F. Barreira

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 41, n° 2, juin 2017, pp. 203-237.

Mots clés : Lien social-Précarité, Conflit, Vie politique, Intimité, Interaction, Relation familiale, Lien social, Femme, Rôle, Symbolique, Médiation, Justice, Solidarité, Émotion, Violence, Brésil

La situation de ce texte présente un bon exemple des formes de médiation qui se réalisent pendant un conflit politique au Nord-est du Brésil, en observant la manière dont elles sont intégrées à la sphère privée et à la sphère publique. La situation met en évidence l’efficacité symbolique de pratiques et de significations qui se sont construites lors d’une campagne pour la justice et qui se sont déplacées du « monde familial » et du « monde politique » vers la sphère publique locale, nationale et aussi internationale, surtout par la presse. Les mobilisations contre la violence montrent ainsi comment les sentiments s’insèrent dans la politique. Les femmes y apparaissent comme les gardiennes de biens symboliques. Elles permettent la transformation du ressentiment en indignation et en protestation, tout en empêchant que prédominent les rôles traditionnels dictés par l’honneur ou la vengeance. Les différentes formes d’actions familiales s’insèrent ainsi dans un champ symbolique qui traverse de multiples cheminements. Les sentiments, en s’inscrivant profondément dans la sphère publique, façonnent des rituels obligatoires de solidarité, ainsi que des impératifs de punitions et d’oppositions. Les visions du monde concurrentes dont les sentiments sont porteurs peuvent contribuer à expliquer les coulisses de la politique.

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Les précarités sont-elles à l'essence des sujets souffrants ? Le cas des adolescents "difficiles"

Article de Yannis Gansel, Roman Pétrouchine

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 67, 2015, pp. 32-41.

Mots clés : Lien social-Précarité, Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Déviance, Psychiatrie, Délinquance, Violence, Précarité

La catégorie clinique des adolescents difficiles se définit par des comportements violents et transgressifs, par la notion de carence familiale et par le malaise engendré chez les professionnels. Elle sert à désigner une population marginale des institutions. Depuis la fin des années 1990, elle fait l’objet d’une activité éditoriale, du développement de réseaux professionnels, de formations académiques et d’élaborations de politiques publiques. Or, en procédant par une essentialisation méthodologique, les savoirs cliniques ne rendent pas visibles les rapports sociaux, les jugements moraux et les conditions politiques construisant cette marge.

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