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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le travail social est un sport de combat

Article de Angustia Chouchemorate, Alexandre Drault, Virginie Rouchouse, et al.

Paru dans la revue Lien social, n° 1342-1343, 27 juin au 4 septembre 2023, 54 p..

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Implication personnelle, Militantisme, Colère, Créativité, Changement, Liberté, Action collective, Éthique, Valeur, Formation professionnelle, Écrit, Indicateur, Pratique professionnelle, Éducateur spécialisé, Accompagnement social, Idéologie, Dignité, Lieu de vie, Approche clinique

Déployer sa créativité, pratiquer l’esquive, refuser les cases, cultiver sa colère, écrire son métier, s’unir en collectif, s’attacher à la clinique… Pour résister aux maux qui ébranlent le secteur social et médico-social, les travailleurs sociaux développent l’art du combat sous différentes formes. Dans son numéro d’été, Lien Social ouvre ses pages à ces combattants de l’éthique et du sens.
Avec humour, force et sensibilité, ils témoignent de leurs stratégies pour conserver l’essence de ce qui les a conduit au choix de leur métier. Elles s’expriment dans trois registres déclinés en autant de rubriques : le combat individuel, collectif ou institutionnel. Une inventivité qui révèle une flamme toujours vive qui ne demande qu’à se propager.

Combat individuel
- Combattants de la négativité par Augustia Chouchemorate
- Marchandisation • Un grain de sable
- La colère, pulsion de vie au service du combat social par Alexandre Drault
- Combattre pour exister, écrire pour exister par Virginie Rouchouse
- Casophobe par Jérémy Lenchantin
- De la créativité combative par Mylène
- Je ne suis qu’un colibri par Nour
- Handicap • Infatigable poil à gratter
- Ça ne passera pas par moi par Laura Durieu
- Je garde mon espace de liberté par Stéphanie Charron

Combat collectif
- Devenir auteurs d’un récit sur le travail réel par Sarah Gueguen
- De l’essentiel dans l’inutile Interview de Roland Gori
- Expérience galvanisante par Le Social Castagne
- Mobilisation • Le Social brûle
- Éducateur et antivalidiste, le grand écart par Myriam Léon
- Pour un travail social non marchand et émancipateur interview de la Commob Île-de-France

Combat institutionnel
- Danser sous l’orage par Natacha Aubry
- Mineurs non accompagnés • Du squat au foyer autogéré
- Résistance ou combativité : une affaire de choix par Laurent Ott et Pierre Dugué
- Ehpad • Un lanceur d’alerte officiel
- Des formateurs combattifs par Sandrine Masdoumier et Nicolas Murcier
- Formatage • Psychasoc sous le choc
- Le travail et Maxime par Muriel Reille
- Accompagner les futurs travailleurs sociaux par Anne-Sophie Fugaldi

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Une appropriation contrastée de la réforme de la justice des mineurs à Rio de Janeiro. Entre ethos du care et ethos masculiniste

Article de Louise Cadorel

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 46, n° 4, 2022/4, pp. 489-518.

Mots clés : Justice-Délinquance, Justice des mineurs, Délinquance, Délinquance juvénile, Travail social, Travailleur social, Enfance en danger, Enfermement, CER, Valeur, Valeur sociale, Norme, Déviance, Droit pénal, Brésil

Au Brésil, la privation de liberté des mineurs condamnés par la justice est encadrée par des normes de droit international, qui visent à mettre en œuvre des politiques respectueuses des droits humains et des pratiques éducatives. Dans ce cadre, les « petits fonctionnaires » de la justice des mineurs en milieu fermé, les travailleuses sociales et les surveillants, responsables du volet éducatif de la sanction, sont les principaux responsables de la mise en œuvre de ces principes. Une enquête de terrain, menée dans deux établissements de privation de liberté de Rio de Janeiro, au plus près des pratiques de ces deux groupes professionnels, montre l’écart entre les référentiels éducatifs inscrits dans le droit et les référentiels pratiques mobilisés par les acteurs du terrain. Pris dans un système d’opposition lié à ces ethos divergents, l’ancrage tantôt sécuritaire, tantôt bureaucratique de leurs pratiques manifeste une appropriation contrastée de la réforme de la justice des mineurs, à l’heure d’un tournant sécuritaire au Brésil.

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Intervention sociale : l’identité professionnelle au cœur de la pratique du care

Article de Thomas Jung

Paru dans la revue Empan, n° 128, décembre 2022, pp. 128-135.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Intervention sociale, Care, Socialisation, Implication personnelle, Usure professionnelle, Valeur, Éthique, Identité professionnelle, Management, Gestion financière

Entre impératifs gestionnaires et éthique du care, le travail social génère des identifications contradictoires. Les professionnels composent avec celles-ci afin de maintenir le sens de leur engagement au prix d’une usure professionnelle, de ruptures dans leur parcours et de conflits avec leur hiérarchie. Au cœur d’une course aux résultats, les professionnels de terrain et les cadres peinent parfois à percevoir la complémentarité de leurs fonctions et l’identification aux valeurs qu’ils ont en commun.

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Le tuteur de résilience : le travail social en contexte individualiste

Article de Nicolas Marquis, Fadoua Messaoudi

Paru dans la revue Esprit, n° 490, octobre 2022, pp. 77-87.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social : Métiers, Travail social, Valeur, Morale, Société, Libéralisme, Autonomie, Travail social individualisé, Méthode de travail social

Que peut encore signifier, dans un contexte de valorisation de l’autonomie personnelle, le travail social ? Il s’agit d’augmenter le pouvoir d’agir de l’individu, à l’instar d’un coach ou d’un « tuteur de résilience », en favorisant certaines opportunités et en renforçant son estime de soi.

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Ecritures ordinaires

Article de Joseph Rouzel

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 77, mars 2022, pp. 85-95.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éducation spécialisée, Travail social, Sens, Écrit, Pratique professionnelle, Langage, Culture professionnelle, Valeur

Qu’en est-il de ce savoir y-faire du travailleur social ? Comment le transforme-t-il en un faire savoir ? Cela ne relève-t-il pas d’un Word in progress, pour le dire à la façon de James Joyce, qui exige de remettre sans cesse sur le métier la question que François Tosquelles nous a laissée en héritage « Et toi qu’est-ce que tu fous là ? ». Pour soutenir la question, pour donner à voir et à lire non seulement la pratique sociale, mais encore ce que chaque travailleur y engage de son propre désir, pas d’autre issue que d’en passer par des productions de formes.

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Peut-on durer dans le travail social sans renier ses valeurs ?

Article de Etienne Rouget

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 75, septembre 2021, pp. 51-64.

Mots clés : Travail social : Métiers, Formation, Relation professionnelle, Relation travailleur social-usager, Politique sociale, Travail social, Coopération, Méthode, Valeur, Évolution, Implication personnelle, Posture professionnelle

Conscients des dilemmes et injonctions paradoxales grandissants, de futurs travailleurs sociaux s’interrogent : comment tenir entre deux faces du social ? Certains apports, théoriques ou/et typologiques, permettent de mieux comprendre sur quoi reposent les divergences professionnelles : expert, sauveur ou passeur ? Travailler sur autrui, pour autrui, avec autrui, sans autrui ? Ils peuvent aussi nous aider à réduire l’impact des méthodes concurrentielles développées par les nouvelles politiques publiques. Et peut-être le dilemme du prisonnier peut-il nous aider à développer la coopération entre nous.

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Reflexions sur la place et les voisinages de Fernand Deligny dans le travail social

Article de Michel Chauvière

Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 13, décembre 2020, pp. 25-46.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travail social, Imaginaire, Pratique professionnelle, Travail éducatif, Approche historique, Politique, Valeur, Deligny (Fernand)

Le parcours et les écrits de Fernand Deligny sont désormais assez bien connus et on note depuis quelques temps un fort regain d’intérêt et de curiosité pour son œuvre, dans ses différentes facettes. Dans le domaine du travail social, on peut également observer qu’il continue de hanter l’imaginaire professionnel des intervenants les plus orientés vers les questions éducatives. Comment comprendre l’effet Deligny, comment expliquer sa persistance ? Pour essayer de répondre à ces questions, la contribution explore trois hypothèses : Deligny symboliserait une pratique éducative libre et dissidente, appuyée sur une certaine représentation de l’enfant ; Deligny réinscrirait, mieux que d’autres, le travail éducatif dans l’histoire tout à la fois socio-politique et intellectuelle ; enfin, en une période d’éclatement du social, Deligny incarnerait une articulation vivante entre le « social en actes » et le « social réalisé ».

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« Je ne veux pas organiser les femmes ». Travail social féministe et pouvoir d’agir

Article de Auréline Cardoso

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 73-95.

Mots clés : Travail social : Métiers, Féminisme, Violence conjugale, Travail social, Empowerment, Militantisme, Association, Accompagnement social, Expertise, Valeur, Posture professionnelle, Genre, Hébergement

S’appuyant sur une ethnographie de trois mois menée au sein d’une association féministe gérant un service d’accueil de femmes victimes de violences, cet article propose d’interroger le potentiel transformateur du travail social féministe mis en œuvre dans cette association. Il s’intéresse aux processus d’empowerment et de conscientisation que les professionnelles de l’association tentent d’impulser chez les femmes qu’elles accueillent, ces dernières étant le plus souvent éloignées des idées et du militantisme féministe. Une première partie présente le travail social féministe, en s’attachant à mettre en lumière son inscription dans le travail social comme son opposition à certaines de ses pratiques. Les deux parties suivantes, plus ethnographiques, donnent à voir le travail de conscientisation en direction des femmes accueillies, et les effets de celui-ci en termes de pouvoir d’agir individuel. Il s’agit de montrer comment certaines valeurs du travail social féministe peuvent entrer en contradiction avec la mise en œuvre d’un réel travail de mobilisation des femmes accueillies, qui nécessiterait pour les professionnelles d’adopter une posture « d’avant-garde » qu’elles rejettent.

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La praxis, comme référent d'action et de direction

Article de Chantal Mazaeff

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 70, juin 2020, pp. 36-50.

Mots clés : Travail social : Établissements, Directeur d'établissement, Pratique professionnelle, Travail social, Changement, Valeur, Formation professionnelle, Fusion

Transformer un établissement de formation en travail social, l’adapter aux évolutions en cours en préservant ses fondements et valeurs, l’attention aux étudiants et stagiaires, aux salariés de l’école, la créativité, l’engagement et l’altérité…Nous avons fait le choix de prendre appui sur les dynamiques d’apprentissage collectif du changement, en tant qu’acteur dirigeant, afin de repenser les finalités poursuivies, la praxis qui nous guide et enfin l’éthique qui sous-tend notre action.

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Travail social et « parentalité ». Retour sur le vécu et le ressenti de quelques femmes d’un quartier populaire

Article de Christine Plasse Bouteyre

Paru dans la revue Dialogue, n° 225, septembre 2019, pp. 97-117.

Mots clés : Enfance-Famille, Travail social : Métiers, Travail social, Parentalité, Soutien à la parentalité, Intervention sociale, Valeur, Quartier, Accompagnement social, Mère, Résistance

Dans cet article, l’auteur se propose de questionner, dans le cadre des sciences sociales, la notion de « parentalité ». La diffusion massive à la fois de discours et de pratiques visant l’accompagnement de la « fonction parentale » mérite d’être interrogée. Cette réflexion repose sur un travail de pré-enquête auprès de cinq femmes résidant dans un quartier populaire amenées à côtoyer trois professionnelles de l’accompagnement social. Pré-enquête qui a consisté à rencontrer ces femmes dans le cadre d’entretiens non enregistrés et à les entendre sur leur expérience, leur vécu et leur perception de cette rencontre. Il est montré que ce « gouvernement de soi » par la parole tend à indisposer ces personnes qui ont souvent du mal avec cette politique de l’exposition de soi. Loin d’être un défaut de compétences « techniques » à faire face à ces interactions normées, il s’agirait bien pour ces mères aux « faibles ressources politiques » d’engager des formes de résistance.

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