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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 42

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« Au sein du Groupe SOS, la logique économique n’a jamais été prioritaire et ne le deviendra jamais, parce qu’il n’y a pas d’actionnaires »

Article de Jean Marc Borello, Arnaud Tranta, Simon Cottin Marx

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, novembre-décembre 2023, pp. 151-169.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Association, Drogue, Toxicomanie, Sida, Fusion, Organisation du travail, Financement, Budget, Appel d'offre, Profit, Subvention, Comité social et économique

Revue française des affaires sociales : Dans votre livre, "Le bonheur c’est les autres", vous racontez l’histoire du Groupe SOS. Pour les lecteurs de la RFAS, pourriez-vous revenir sur les différentes étapes du développement de SOS ?

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Le passage de bénéficiaire à actant : le rôle des pairs-aidants dans la prévention des décès par surdoses

Article de André Anne Parent, Antoine Bertrand Deschênes, Annie Fontaine

Paru dans la revue Écrire le social, n° 5, août 2023, pp. 95-107.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Overdose, Prévention, Mort, Pair aidant, Recherche, Deuil, Lien social, Expérience, Toxicomanie, Canada

Malgré de nombreuses interventions en réduction des méfaits, les décès par surdose sont en augmentation au Canada depuis plusieurs années. Bien que ces interventions soient nécessaires, elles ne suffisent pas. Dans ce contexte, les pairs et leurs proches sont perçus comme des pionniers dans la mise en place d’innovations visant à réduire le phénomène. Cet article présente les résultats d’une recherche exploratoire qui s’est déroulée dans onze villes canadiennes et dont les objectifs étaient, premièrement, d’explorer la situation à travers le Canada et deuxièmement, de comprendre l’action en matière de prévention des surdoses. Une approche de recherche qualitative de type descriptive interprétative a été déployée, avec l’utilisation des méthodes de collecte de données suivantes furent utilisées : observation participante, entretiens semi-dirigés et tenue d’un journal de bord. L’analyse thématique du matériel réalisée a généré un total de vingt-sept codes faisant référence au travail des pairs ont fait l’objet de synthèses. Les résultats se présentent selon quatre thématiques : a) l’importance de miser sur l’expérience vécue ; b) la complémentarité des rôles ; c) la superposition des crises ; d) les décès et les deuils vécus. Ces résultats sont cohérents avec la littérature sur le rôle des pairs, qui rapporte l’importance des liens sociaux pour agir au-delà des services offerts et prévenir les décès. Les pairs jouent ainsi des rôles essentiels, pour lesquels un soutien est recommandé.

Co-production des savoirs sur l’usage de drogues et réduction des injustices épistémiques

Article de Marie Jauffret Roustide, Marie Debrus

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 47, n° 1, 2023/1, pp. 3-34.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Drogue, Toxicomanie, Réduction des risques, Prévention sanitaire, Usager, Recherche-action, Recherche sociale, Discrimination, Contrôle social

L’usage de drogues est habituellement envisagé sous l’angle d’un double cadrage juridique et biomédical, produisant des classifications des usagers de drogues autour des figures de délinquant et de malade. La politique de réduction des risques a fait évoluer les représentations et la place des usagers dans les politiques qui leur sont destinées en favorisant leurs capacités d’agir dans le processus de limitation de l’exposition aux risques associés aux usages et en particulier à l’injection. Notre recherche socio-anthropologique à dimension participative menée avec Médecins du Monde a étudié la mise en œuvre du programme d’éducation à l’injection (ERLI) à partir d’entretiens auprès d’usagers, de professionnels et de bénévoles et d’observations ethnographiques de sessions d’injection. Notre recherche met en évidence les dimensions à la fois intimes et politiques qui traversent le programme. Elles donnent lieu à un échange et un partage de savoirs, d’affects et d’émotions ainsi qu’à des négociations et des tensions entre usagers, professionnels et bénévoles. Cette volonté de réduction des injustices épistémiques inhérente au programme ERLI met à l’épreuve les ethos professionnels des intervenants et révèle la manière dont l’exposition au risque chez les usagers est modelée par l’environnement du risque.

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Addictions : accueil bas seuil et réduction des risques

Article de Jérémie Rochas

Paru dans la revue Lien social, n° 1335, 14 au 27 mars 2023, pp. 12-13.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Toxicomanie, Rue, Bidonville, Réduction des risques, Exclusion sociale, Fête, SDF, Accueil de jour, Addiction, Accueil inconditionnel, CAARUD, Lille

Depuis 1996, l’association Spiritek lutte contre la stigmatisation des consommateurs de drogues et pour la réduction des risques. Aujourd’hui reconnu comme le Caarud de référence du centre ville de Lille, elle s’adapte à l’évolution des consommations et maintient son engagement auprès des plus précaires.

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Mineurs non accompagnés : accompagnement difficile des usagers de drogue

Article de Mariette Kammerer

Paru dans la revue Lien social, n° 1334, 28 février au 13 mars 2023, p. 10.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Toxicomanie, Prise en charge, Errance, Squat, Rapport, PJJ, OFDT

Une étude sur l’usage de drogues chez les mineurs non accompagnés (MNA), publiée par l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFTD), souligne l’absence de réponse adaptée et la difficulté d’accompagnement.

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Jeunes à la rue usagers de drogues : se construire des territoires existentiels

Article de Caroline Loth, Nina Tissot

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 131-151.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Jeune, Addiction, Toxicomanie, Sociabilité, Territoire, Cohabitation, Travail social, Errance, Marginalité, Drogue

Des jeunes usagers de drogues à la rue à Lyon occupent l’espace public, y construisent des abris, y font la manche, consomment des produits psychoactifs, s’inscrivent dans un réseau de relations sociales, et ainsi développent des aptitudes à habiter et à cohabiter dans la ville. En marge – ou en plein cœur ? – de celle-ci, ils génèrent ainsi des territoires physiques et existentiels bien loin du concept d’errance qui les définit souvent dans l’action sociale et politique. À partir d’une recherche conduite à divers moments et dans différents cadres (interventions en travail social, études en anthropologie, ethnographies pour un observatoire de recherche), nous souhaitons ici restituer l’épaisseur des modalités d’être à la ville de ces jeunes. L’article rend compte de leurs compétences urbaines manifestes, que les usages de drogues conditionnent nécessairement, et ainsi de leurs existences éminemment politiques dans la ville.

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Drogues des villes et drogues des champs : les pratiques d’usage et de revente féminines en France

Article de Sarah Perrin, Clément Reversé

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 46, n° 2, 2022/2, pp. 189-220.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Drogue, Addiction, Toxicomanie, Genre, Milieu urbain, Milieu rural

Fort d’un corpus de 42 entretiens de femmes consommatrices et/ou vendeuses de drogues auprès d’une population rurale et d’une population urbaine, cet article s’intéresse à l’influence des lieux de vie sur les pratiques féminines liées aux drogues. En retraçant les trajectoires de ces deux groupes, l’intérêt est de mettre en lumière une population trop souvent étudiée sous l’angle de l’urbain, du masculin et de la précarité. En décalant la focale et par la comparaison, cet article montre des pratiques d’usage et de vente de drogues, des risques répressifs et des stratégies genrées différenciées selon le milieu de vie, en espace rural ou en espace urbain.

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Le Programme de Mobilisation pour favoriser l’Accès aux Soins (PMAS) : synergies et oppositions dans le traitement de l’addiction en prison. Une analyse stratégique d’un dispositif singulier

Article de Gabriel Voisin Moncho

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 16, 2022-1, pp. 119-145.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prison, Détenu, Toxicomanie, Addiction, Réduction des risques, Politique sanitaire, Intervention sociale, Accès aux soins, Partenariat, Pluridisciplinarité, Médiation, Soin, Psychiatrie, Lyon

Cet article propose une analyse stratégique de l’organisation d’un programme spécifique de prise en charge de l’addiction de la maison d’arrêt de Lyon Corbas : le Programme de Mobilisation pour favoriser l’Accès aux Soins (PMAS). Il aborde la manière dont ce dispositif se déploie dans un environnement issu de la rencontre entre cette prison et l’hôpital psychiatrique du Vinatier. C’est dans cet environnement que doivent se faire l’interaction et l’hybridation de professionnels aux cultures et intérêts multiples, à savoir celles des intervenants du programme et de son équipe encadrante, pour le bon fonctionnement du PMAS. Le prisme d’analyse de Michel Crozier et Erhard Friedberg permet d’éclairer l’origine et les effets des dynamiques à l’œuvre et de comprendre pourquoi, en dépit du gain d’ampleur de ce programme dans cette prison, celui-ci ne s’exporte pas dans d’autres établissements.

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Changer les pratiques pour sauver des vies. Ressorts et ambiguïtés des programmes d’accompagnement vers le soin mis en œuvre par des polices du Massachusetts face à la crise des opioïdes

Article de Elsa Vivant

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 45, n° 4, décembre 2021, pp. 613-644.

Mots clés : Santé-Santé publique, Toxicomanie, Addiction, Overdose, Drogue, Accompagnement, Opium, Prévention, Réduction des risques, Prévention sanitaire, Police, Milieu urbain, Etats Unis d'Amérique, Boston

L’objet de cet article est d’analyser la mise en œuvre de programmes d’accompagnement des usagers de drogues vers le soin mis en œuvre par certaines polices municipales au Massachusetts. Il montre comment se sont construites ces nouvelles pratiques et comment les policiers ont été amenés à questionner l’efficacité de leurs méthodes habituelles. Face à une mort évitable, ils exercent leur compassion pour venir en aide aux usagers de drogues et leurs familles. Cette logique humanitaire se traduit par le déploiement de formes de coercition bienveillante incitant les usagers de drogues à faire le choix du rétablissement. De telles évolutions sont contingentes à la politique locale et à la disponibilité des ressources humaines, financières et sanitaires, confortant les inégalités territoriales. Les programmes coexistent avec une recherche de justice sociale et raciale. Ces deux logiques concurrentes concourent à requalifier les problèmes de drogues et d’addiction comme problèmes de santé publique et non de sécurité publique.

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Le travail de rue

Article de François Chobeaux, Jean Luc Marchal, Henri Santiago Sanz

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 152, 4e trimestre 2021, pp. 11-83.

Mots clés : Travail social : Métiers, Lien social-Précarité, Rue, Accompagnement social, Prévention spécialisée, Non-recours, Vulnérabilité, Invisibilité sociale, Travailleur social, Pratique professionnelle, Adulte en difficulté, Jeune en difficulté, SDF, Mineur, Exclusion sociale, Épidémie, Travail social, Errance, Addiction, Toxicomanie, Éducateur spécialisé, Lien social, Psychiatrie, Prostitution, Urgence sociale, Belgique, Grande Bretagne, Mali, Bénin, France

Parmi les diverses façons de mettre en acte l'accompagnement social, psychologique, médical des personnes, le travail de rue occupe une place particulière. Il est marqué par les premières pratiques de la prévention spécialisée dans les années 1950, plus récemment par les "maraudes" sociales, psychosociales, psychiatriques, humanitaires. Il s'agissait - il s'agit toujours - d'aller vers des personnes qui sont sans liens avec les institutions, d'aller les voir où elles sont : dans la rue. C'est un travail sans le filet de protection des murs institutionnels, des rendez-vous, des demandes d'aide normatives, que d'aller proposer ses services à ceux et celles qui ne demandent (plus) rien.
Ce dossier s'est appuyé sur trois réseaux pour porter sa réflexion : le réseau national "Jeunes en errance", Samusocial international, le réseau international des travailleurs sociaux de rue (Street Workers Network). Les textes des nombreuses équipes et intervenants concernent aussi bien les présentations de pratiques, le recul sur ces pratiques, que des perspectives plus globales sur le sujet - en France mais également en Belgique, en Grande-Bretagne, au Mali, au Bénin...

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