PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Empan, n° 131, septembre 2023, pp. 124-131.
Mots clés : Lien social-Précarité, Créativité, Exclusion sociale, Rencontre, Médiation, Vulnérabilité, Art, Échange, Lieu de vie, Souffrance psychique
La demande d’accueil et d’écoute des sujets confrontés à la précarité et à l’exclusion n’implique pas la quête d’un espace de parole. Élaborer avec la personne les circonstances qui lui seront accessibles, c’est lui donner la liberté de se taire ou de communiquer. La médiation créatrice permet de dédramatiser ce qui est rangé du côté d’une inadaptation, pour trouver des voies de réalisation et une temporalité adaptées à ce que la personne peut soutenir et développer là où elle en est.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 161-179.
Mots clés : Lien social-Précarité, Santé mentale, Précarité, Travailleur social, Psychiatrie, Accès aux soins, Souffrance psychique, Action sociale, Accompagnement, SDF
Ce « point de vue » est celui d’un sociologue de « plein air » (Callon et al., 2014, p. 115) aux multiples attachements s’intéressant aux liens entre vulnérabilités et santé, et plus particulièrement entre précarité sociale et santé mentale. Il conjugue un parcours et une inscription académique, d’inspiration pragmatiste, avec une activité de sociologue responsable de la recherche dans un observatoire inscrit en psychiatrie publique, l’ORSPERE-SAMDARRA
De la rencontre avec des personnes en situation de grande précarité dans différents dispositifs du secteur de l’urgence sociale, et plus particulièrement dans un CHRS, est née une réflexion d’abord engagée comme éducatrice spécialisée, puis dans le cadre d’études en psychanalyse. Le phénomène caractéristique de l’errance et de la grande marginalité, désigné ici comme celui de « l’incarnation de l’étranger », consiste dans la « reprise », en tant que signifiants identitaires, des stigmates produits par le discours de l’exclusion.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3157, 24 avril 2020, pp. 12-13.
Mots clés : Lien social-Précarité, Épidémie, Crise, Enfermement, Personne âgée, Isolement, Ennui, EHPAD, Souffrance psychique, Anxiété, Adaptation, Rencontre, Famille
Voilà plus d'un mois que la France est confinée pour des raisons de la pandémie du coronavirus. Un mois durant lequel bon nombre de personnes restent chez elles, parfois de leur famille et de leurs amis. Des restrictions sociales qui peuvent être parfois mal supportées par les personnes âgées.
La souffrance psychosociale est devenue une préoccupation publique à partir des années 1980, d’abord définie dans le cadre de l’émergence des problématiques de l’exclusion. Depuis quelques années, la diffusion de la préoccupation pour ce type de souffrance s’est développée sur un ensemble varié de scènes sociales dont celles des politiques de la ville, de la psychiatrie, du travail, de l’école… À partir d’une recherche action basée sur la méthode d’analyse en groupe d’acteurs et d’un diagnostic réalisé pour la mise en œuvre d’un atelier santé ville sur un territoire de relégation sociale de Toulouse, l’article fait un point sur les problèmes rencontrés par les intervenants sociaux pour prendre en charge des souffrances qui relèvent moins de la psychiatrie que de l’articulation des interventions sociales.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 337, mai 2016, pp. 57-60.
Mots clés : Lien social-Précarité, Psychologue clinicien, Adulte en difficulté, Souffrance psychique, Rue, Précarité, Demande, Cadre thérapeutique
Aller à la rencontre de ceux qui, dans la rue, se trouvent en grande précarité et n'ont pas adressé de demande explicite de soins psychiques implique de la part du psychologue intervenant en équipe mobile psychiatrie-précarité d'adapter sa pratique et le cadre de son intervention. C'est à une réflexion sur ces contours à définir et sur cette nécessaire créativité clinique à faire jaillir que nous invite cette contribution.
Les maisons relais constituent une offre alternative d’habitat durable pour un accompagnement, sans limite dans le temps, de personnes marquées par la précarité, quels qu’en soient les déterminants. Ce texte offre, à travers l’expérience de structures toulousaines, une réflexion sur les possibilités et les limites de tels lieux, entre travail individuel d’accompagnement et collectif de socialisation, dans des espaces et des temps dédiés où les personnes peuvent parfois redécouvrir une intimité, un « chez soi » à travers la réappropriation d’un lieu à habiter.