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Les relations fraternelles chez les enfants en famille d’accueil

Article de Nathalie Chapon

Paru dans la revue Dialogue, n° 223, mars 2019, pp. 171-190.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Fratrie, Accueil familial, Protection de l'enfance, ASE, Séparation, Relation familiale, Sociologie, Placement familial, Intérêt de l'enfant, Recherche, Famille d'accueil, Attachement, Affectivité

La relation fraternelle est une expérience unique qui touche la plupart des individus. Cette relation singulière peut être fragilisée dans certains contextes, notamment en protection de l’enfance, quand les mesures de placement engendrent souvent la séparation des fratries et induisent des relations complexes entre les enfants. L’article présente les résultats d’une recherche sociologique auprès de 25 enfants sujets de l’étude, confiés à l’Aide sociale à l’enfance en famille d’accueil. À partir de l’analyse d’entretiens réalisés auprès des enfants confiés et de l’ensemble des enfants avec lesquels ils vivent, c’est-à-dire les frères et sœurs, les enfants de la famille d’accueil et les autres enfants confiés dans la famille, l’auteur dégage six configurations exprimant les différentes relations fraternelles, allant d’une exclusivité fraternelle à une multiplicité du lien. C’est une nouvelle lecture des relations fraternelles qui est proposée par une reconnaissance de différentes configurations présentes au sein d’un dispositif de prise en charge en protection de l’enfance.

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Les bêtises

Article de Jean Jacques VALENTIN, Daniel MARCELLI, Laurent OTT, Cécile CARRAet al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 63, pp. 4-116.

Mots clés : Enfant, Adolescent, Culpabilité, Regard, Inconscient, Âge, Régression, Transgression, Éducation, Soi, Parole, Passage à l'acte, Violence, École, Cour de récréation, Socialisation, Sociologie, Pédagogie, Liberté, Expérience, Psychologie du développement, Conte, Oralité, Autorité, Fratrie, Mensonge, Autorité parentale, Secret, Adoption, Narcissisme, Masochisme, Répétition, Abandon, Placement familial

Loin de marquer un défaut d'intelligence ou de jugement, les bêtises de l'enfant nécessitent de l'initiative, et un début de savoir, au moins de ce qui s'y révèle. Elles appréhendent la limite et en jouent. Jamais tout à fait cachées, si ce n'est à l'autre, à la partie de la personne qu'elles défient ou ignorent, elles en attendent alors compréhension ou rétorsion. À l'entrée dans l'adolescence qualifiée par le singulier « âge bête », la bêtise aurait-elle changé de sens ? Quand les bêtises chez l'enfant questionnent l'autre dont il vérifie les capacités de contenance, elles prennent chez l'adolescent, mais aussi dans le discours tenu sur lui par l'adulte, un sens singulier directement sexuel ou de mort (« tu ne vas pas faire une bêtise ? »), voire qui dénie la gravité d'un fait (« mon enfant a fait une bêtise »). Appréhender la bêtise dans la variété de ses sens et l'originalité de son acte, telle est la visée de ce numéro.

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