PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2020, pp. 54-65.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Qualité, Méthode, Changement, Concept, SDF
Dans le cadre de cet article, nous ambitionnons d’interroger les différents défis que comporte un processus de recherche-action et les pistes de solutions que nous envisageons pour y répondre. L’articulation entre le « savoir » et l’« agir » en constitue l’un des piliers fondamentaux. À cet égard, nous souhaitons mettre en avant en quoi les méthodes qualitatives sont essentielles pour la mise en œuvre
d’une recherche-action. Par le biais d’une revue de littérature, cet article débute par un rappel des grandes balises qui définissent le concept de recherche-action. Par la suite, c’est notre expérimentation de ce processus, au sein du secteur de la lutte contre le sans-abrisme et l’exclusion du logement en Belgique francophone, qui nous permet de mettre en lumière les mécanismes sous-jacents de la recherche-action. Les enjeux autour de la légitimité des savoirs de chacun, et la nécessité de construire et nourrir des relations de confiance sont deux défis au regard desquels nous approfondissons notre analyse au départ de ce terrain.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2020, pp. 43-53.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Pluridisciplinarité, Recherche-action, Qualité, Méthodologie, Santé mentale, Migration, Expérience, Brésil, Portugal
Cet article examine deux cas d’investigation qualitative afin de signaler quelques pistes pour une analyse qualitative rigoureuse, au-delà des frontières disciplinaires. Le premier cas est celui d’une recherche-intervention participative en santé mentale, menée par des psychologues au Brésil ; le deuxième, celui d’une recherche biographique collaborative en anthropologie sur l’expérience migratoire au Portugal. Dans chaque cas, la frontière d’une dichotomie est interrogée : entre subjectivité et objectivité pour le premier cas, entre singularité et collectivité pour le deuxième. L’article propose une discussion sur deux notions qui sont importantes pour l’analyse qualitative : celles d’expérience et de sujet. L’analyse qualitative dépend de la considération de l’expérience et de l’inclusion des participants dans l’appréciation critique de la connaissance produite.
Article de Catherine Mérigot Guitton, Aurélien Dejeu, Nathalie Gey
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 69, mars 2020, pp. 120-131.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Protection de l'enfance, Pratique professionnelle, Changement, Émancipation, Participation, Coopération, Seine Saint Denis
La création du dispositif d’intervention éducative « ADOPHÉ », en Seine-Saint-Denis, a été accompagnée depuis 2016 par une Recherche action collaborative (RAC) impliquant trois associations de protection de l’enfance. Cet article vise à en éclairer les effets formatifs pour les professionnels ayant investi la fonction de chercheur. Conformément à la philosophie émancipatrice des RAC, il a été rédigé par un collectif d’acteurs dépassant les hiérarchies professionnelles et scientifiques instituées au profit d’une co-élaboration de la réflexion et d’une transformation des pratiques.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 51, 2020, pp. 135-147.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Méthodologie, Concept, Éthique, Problématique, Prostitution, Travail social
Cette chronique vise à documenter et à analyser la phase de construction d’une Recherche Action Collaborative réalisée avec une association de soutien aux personnes exerçant le travail du sexe en Suisse. L’analyse s’articule autour d’enjeux conceptuels (construire de la connaissance avec des partenaires de terrain, à savoir les professionnel·le·s du travail social et les bénéficiaires), méthodologiques (créer des partenariats) et éthiques (favoriser la participation de toutes les personnes concernées). Nous montrons à quelles difficultés et obstacles les chercheurs et chercheuses sont confronté·e·s, dans l’objectif de contribuer au développement de ce type de recherche au service du champ professionnel du travail social.
Article de Marjorie Lelubre, Stéphanie Cassilde, Michel Parazelli
Paru dans la revue Écrire le social, n° 2, 2020, pp. 48-63.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche en sciences sociales, Travailleur social, Identité professionnelle, Recherche-action, SDF, Terrain, Partenariat, Belgique
Ce texte de réflexion éclaire l’apport fondamental des professionnels de terrain dans la construction des pratiques et de l’identité professionnelles du chercheur en sciences sociales. En mettant en avant ce que ce terrain « fait » au chercheur sous l’angle de son métier, nous identifions les mécanismes par lesquels le professionnel de la recherche parachève son apprentissage et/ou approfondit les questionnements propres à l’exercice de son métier. Nous partons de notre expérience commune de recherche dans le secteur de la lutte contre le sans-abrisme et l’exclusion du logement en Belgique francophone. Il apparaît qu’un « savoir-être » spécifique et adapté au terrain d’enquête est développé grâce à l’initiation assurée par les professionnels de terrain. Il alimente la réflexivité professionnelle du chercheur.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 63, septembre 2018, pp. 119-130.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Travail, Souffrance, Identité, Intervention à domicile
Un groupe de professionnelles s’approprie la démarche de recherche, pour y être force de production de connaissances. Cette recherche s’intéresse aux acteurs de première ligne que représentent les professionnels des métiers du soin et du travail social. Comment le travail de recherche a participé à réduire un certain nombre d’incertitudes sur les perspectives et le sens de leur travail qui se traduisait par des symptômes tels que le stress ou la souffrance au travail ?
Article de Jean Foucart, Ewa Marynowicz Hetka, Philippe Lyet, et al.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 48, 2018, pp. 7-97.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Participation, Épistémologie, Méthodologie, Sciences humaines et sociales, Savoir, Travail social
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 48, 2018, pp. 37-50.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Travail social, Innovation sociale, Savoir, Compétence professionnelle, Travailleur social, Recherche, Méthodologie, Épistémologie
Le développement de Recherche Action Collaborative dans le travail social est le véhicule inédit d’une forme de scientifisation de ce champ professionnel, qui développe une compétence scientifique des travailleurs sociaux au service de l’efficacité des dispositifs d’intervention sociale. Les enjeux sont alors aussi bien épistémologiques que méthodologiques. À travers une expérience de plusieurs RAC, l’auteur de cet article décline les enjeux structurants de cette démarche de recherche qui articule les savoirs universitaires, professionnels et d’usage de tous les acteurs du travail social.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 48, 2018, pp. 51-60.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Récit de vie, Recherche-action, Analyse comparative, Méthodologie, Participation
La méthodologie de l’histoire de vie a par essence des effets sur les acteurs qu’elle mobilise, et en particulier sur celles et ceux qui acceptent de confier leur récit aux chercheurs et que l’on appelle les narrataires. Une petite comparaison avec la recherche-action existentielle, telle que l’a théorisée René Barbier, depuis le niveau des objets à étudier jusqu’au degré de participation des acteurs, en passant par les effets de transformation sur eux et le monde, permet de l’inscrire pleinement dans la catégorie des recherches participatives. Depuis la préparation de cet article, René Barbier est décédé, le 18 septembre 2017, et nous voudrions ici lui rendre hommage.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 48, 2018, pp. 61-76.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Participation, Protection de l'enfance, AEMO, Information, Écrit professionnel, Méthodologie
La recherche présentée dans cet article a été conduite pendant plus de trois années dans le champ de la protection de l’ enfance en France, avec les professionnels exerçant les mesures d’ assistance éducative sous le mandat judiciaire (Action éducative en milieu ouvert – AEMO) et avec les représentants d’ ATD Quart Monde. En se basant sur cet exemple, cet article contribue à la réflexion sur les finalités des recherches participatives qui, en l’ occurrence, constituent la production de connaissances sur les processus de recherche engagés. Les processus de recherche influencent la légitimité et l’ appropriation possible des savoirs produits par tous les participants. Cela implique de mettre en discussion les questions cliniques liées à la pratique professionnelle et la pratique de la recherche, ainsi que les questions éthiques liés à l’ asymétrie des places et au pouvoir de et sur la recherche. La posture du chercheur dans ce contexte est loin d’ être neutre. Le chercheur apparaît comme l’ acteur d’ interface qui à la fois organise le processus et participe pleinement à ce processus, dans une articulation des savoirs qui, ensemble, alimentent la totalité de connaissances produites par la recherche participative.