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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Transformations et visages multiples de l’individualisation : un bilan analytique

Article de Enzo Colombo, Paola Rebughini

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 18, 2022, pp. 4-18.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Individualisation, Individu, Individualisme, Autonomie, Coopération, Jeune, Adolescent, Concept, Théorie, Recherche, Sciences humaines et sociales, Sociologie, Approche historique

Le but de cet article consiste à faire un bilan analytique de la notion d’individualisation, à partir de ses dynamiques historiques qui, du moins dans le monde occidental, ont toujours insisté sur l’autonomie individuelle. L’article essaie de clarifier les ambivalences conceptuelles et les ambiguïtés qui caractérisent l’utilisation interchangeable de notions comme individualisation, singularisation, individualisme, narcissisme, surtout dans le langage de sens commun. Par une focalisation sur la situation des jeunes qui ont vécu et sont devenus des adultes dans plusieurs expériences de crise - la crise économico-financière, la pandémie, la crise géopolitique – l’article explore l’importance du regard générationnel pour comprendre comment les formes d’individualisation sont séparées de l’individualisme et peuvent inclure de nouvelles formes de coopération et d’action collective.

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Renforcer la créativité au sein de la recherche collaborative

Article de Pierre Artois, Alexandre Dehon

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3-4, automne 2022, pp. 85-97.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Intervention sociale, Innovation, Recherche, Coopération, Créativité, Méthodologie, Belgique

L’obligation de se réinventer, d’innover, de « faire mieux », d’être plus efficace, avec comme visée une meilleure compréhension des besoins et des personnes, devient pour les professionnels un impératif. Comment renforcer les expérimentations en cours ? Nous proposons un essai sur le développement des recherches collaboratives intégrant les méthodologies de design thinking afin de renforcer les capacités d’innovation des intervenants sociaux. Ce retour se fonde sur nos expérimentations en cours avec des intervenants des secteurs de l’insertion socioprofessionnelle et du social-santé en Région de Bruxelles-Capitale.

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Relier intervention sociale et recherche : pratiques, postures et enjeux du travail collaboratif

Article de Emilie Duvivier, Jérôme Rybinski

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3-4, automne 2022, pp. 48-60.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Intervention sociale, Recherche, Recherche en sciences sociales, Coopération

Construit dans le prolongement d’une recherche menée à Lille par une équipe réunissant des acteurs de l’intervention sociale et des chercheurs en sociologie, cet article s’intéresse aux dynamiques de construction de connaissances qui se développent dans les espaces au sein desquels se rencontrent Intervention sociale et Recherche. Quel sens les acteurs impliqués donnent-ils au trait d’union qui relie recherche et action dans le champ de l’intervention sociale ? Quelles sont les logiques qui peuvent faire émerger ce souci du travail ensemble autrement – c’est-à-dire en plaçant le dialogue entre recherche et action au centre de nouvelles coopérations ? Considérant de quelle manière le décloisonnement des « mondes » conduit inévitablement à un déplacement, cet article souligne la centralité de la rencontre sociale dans cette recherche qui se fabrique ensemble. Notre proposition s’appuie sur un travail réflexif visant à analyser le processus de construction et les effets de cette pratique collaborative. Celle-ci invite à penser ces espaces intermédiaires comme des espaces éphémères, communs, sources de savoirs et d’expérimentation, mais aussi porteurs de dynamiques mobilisatrices, démocratiques et solidaires.

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La démocratisation de la prévention à l'épreuve de la pratique

Article de Evelyne Baillergeau, Gerlieke Veltkamp

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3-4, automne 2022, pp. 37-47.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Recherche, Coopération, Recherche-action, Adolescent, Prévention, Chercheur, Participation, Obésité, Participation des usagers

Bien des recherches collaboratives nourrissent deux types d’ambitions : celle de mobiliser les savoirs expérientiels de personnes ayant une connaissance intime des inégalités sociales dans la recherche action, et celle d’encourager la réflexion systémique sur les forces et processus à l’œuvre dans la reproduction des inégalités sociales. À quel point ces deux ambitions sont-elles compatibles ? Pour aborder cette question, cet article prend appui sur CO-CREATE, un projet de recherche et d’expérimentation politique visant à renouveler les outils de promotion de la santé dans le champ des « saines habitudes de vie » des adolescents et des enfants. La mise en œuvre de ce projet permet l’observation et la discussion de la dimension politique de la prévention – ainsi que de diverses tensions qu’il est utile de connaître dans la perspective d’une version ambitieuse de la démocratisation de la prévention.

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La mission du bénévole en hôpital : un paradoxe au niveau de l'identité, du rôle et de l'activité

Article de Sandrine Cortessis, Amélie Deschenaux

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 32, automne 2021, pp. 85-96.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Bénévolat, Care, Conditions de travail, Compétence, Coopération, Coût, Économie, Hôpital, Identité, Identité professionnelle, Implication personnelle, Lien social, Observation participante, Organisation du travail, Politique, Posture professionnelle, Recherche, Relation soignant-soigné, Soin, Travail

Cette recherche porte sur le dispositif d’encadrement et de formation destiné à des bénévoles intervenant dans un hôpital universitaire. Les données empiriques ont été collectées au moyen d’une observation participante à la formation initiale des bénévoles ainsi que via des entretiens et focus-groups menés avec une douzaine de bénévoles. Une analyse des données en termes d’activité prescrite et réelle met en évidence la complexité de leur engagement. Les résultats mettent en effet en évidence des paradoxes au niveau aussi bien de l’identité et de la fonction des bénévoles intervenant en hôpital que du cadre spatio-temporel qui leur est réservé au sein de l’institution, de la définition et de la prescription de leur mission, ainsi que de l’identité personnelle même des bénévoles.

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Richesses et ambiguïtés du travail bénévole

Article de Nicolas Da Silva, Pascale Molinier, Jean Yves Briard, Lucie Lepoutreet al.

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 32, automne 2021, pp. 9-179.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Bénévolat, Capitalisme, Conditions de travail, Coopération, Économie, Économie sociale et solidaire, Éthique, Étude de cas, Insertion sociale, Organisation du travail, Psychosociologie, Recherche, Reconnaissance, Rémunération, Service public, Travail

Travail militant, travail associatif, travail syndical, pair-aidance, stages non rémunérés, les formes du travail bénévole sont nombreuses et concernent des populations variées, le bénévolat venant scander des itinéraires de chômeurs, retraités, étudiants, salariés mais aussi de personnes concernées par une maladie chronique ou un stigmate, ou encore de salariés venant chercher du sens dans une autre activité que celle pour laquelle ils ou elles sont rémunérées. Le travail bénévole est ainsi sur le fil du rasoir entre la gratuité du don, l’autonomie militante, les marges de créativité autorisées, d’un côté ; l’instrumentalisation et l’exploitation des « bonnes volontés » au détriment de la qualité des emplois, de l’autre. Le bénévolat donne à voir les contradictions du travail dans un univers capitaliste : payer, c’est marchandiser (les affects, l’engagement citoyen…), et ne pas payer, c’est exploiter. Mais si la simple recherche de maximisation du profit monétaire n’explique pas la motivation bénévole, ce sont donc des idéaux, des valeurs, mais également la recherche d’un plaisir ou d’une satisfaction, voire un intérêt secondaire qui orientent l’engagement dans le travail. Dans une approche pluridisciplinaire, sont présentées des analyses qui problématisent les tensions caractéristiques du travail non rémunéré, dans ses dimensions psychiques, sociales ou économiques mais aussi anthropologiques ou historiques.

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Fragilisation de la définition collective du travail bien fait et emprise des indicateurs d'activité

Article de Marc Loriol

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 63-73.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Conditions de travail, Coopération, Entreprise, Hiérarchie, Indicateur économique, Légitimité, Objectif, Organisation du travail, Police de proximité, Pouvoir, Recherche, Reconnaissance, Rentabilité, Secteur public, Souffrance, Travail, Emprise

La mise en place d’indicateurs d’activité dans les organisations publiques ou privées comme mode de management produit une réduction du sens du travail et une fragilisation des règles de métier. Cela induit des résistances de la part des salariés et des collectifs de travail. Pourtant, dans certains cas, le chiffre peut devenir une référence importante pour les salariés. Les cas de deux policiers d’une brigade de police de proximité et d’une scène de musiques actuelles (smac), issus de deux recherches qualitatives (observations et entretiens), illustrent le lien entre l’attachement aux résultats quantitatifs d’activité et la difficulté à construire ensemble un sens positif et valorisant au travail. La comparaison avec d’autres collectifs de travail dans des organisations du même type permet de mettre en évidence les limites et les risques d’une valorisation de soi par les chiffres.

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Les conduites défensives dans les groupes freins à la créativité dans un serious game : l'exemple de cadres formés au management d'équipe

Article de Lydia Martin

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 26, automne 2018, pp. 185-195.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Cadre, Comportement, Coopération, Créativité, Développement cognitif, Équipe, Groupe, Inconscient, Jeu, Management, Mécanisme de défense, Psychosociologie, Recherche, Règle, Relation professionnelle, Représentation sociale, Stratégie, Symbole, Technologie numérique, Travail

La recherche en psychosociologie du travail dont est issu cet article porte sur l’utilisation d’un serious game (« jeu sérieux ») pour former des cadres au management d’équipe. L’auteur s’intéresse à la créativité et au travail par la médiation du jeu. Elle appuie sa réflexion sur le concept théorique du jeu tel que défini par Winnicott ainsi que sur les différences sémantiques, en anglais, entre «  play » et « game ». En partant de ses observations de 16 situations de jeu et des entretiens associés avec les 44 cadres volontaires rencontrés, elle a constaté un degré faible de créativité. La question s’est posée de comprendre quelles sont les conditions qui ont empêché dans l’expérience du jeu la créativité. L’une des raisons fait référence aux conduites défensives dans les groupes.

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