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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le fantôme du traumatisme

Article de Stéphanie Germani

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 148, 4e trimestre 2020, pp. 98-103.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychothérapie, Viol, Prison, Traumatisme, Abus sexuel

Un abus sexuel vécu lors de son enfance peut provoquer de terribles troubles psychologiques. Lorsque cet événement est passé sous silence, les effets sont encore plus gravissimes. Le choc est équivalent à l’anéantissement du sentiment de soi, quant au secret, il est une commotion psychique pouvant hanter jusqu’à la vie adulte, prenant la forme d’un fantôme/esprit qui visite et qui tourmente.
Nous présenterons monsieur V., un patient incarcéré sous mandat de déport criminel qui a effectué une psychothérapie pendant sa détention. Cette étude de cas laisse entrevoir les mécanismes de défense et les rouages inconscients qui peuvent être à l’œuvre après avoir vécu un traumatisme sexuel tel que le viol.

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Soins psychiques en prison

Article de Jean Luc Brière

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 4, novembre 2018, pp. 2-51.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Handicap psychique, Prison, Soin, Accès aux soins, Accompagnement, Adolescent, Groupe de parole, Aidant familial

La prison est-elle un lieu de soins ? La question posée par le docteur Anne Lécu dans son ouvrage éponyme semblerait résolue d'avance, puisque la prison est un lieu de punition, tandis que le soin s'effectue à l'hôpital. Et cela depuis la loi de 1838 qui a instauré les asiles comme des lieux de soin où les malades mentaux doivent être protégés et qui, au travers de ses diverses modifications, reste toujours d'actualité dans l'esprit des professionnels de santé.

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La fonction du psychologue en milieu carcéral

Article de Stéphanie Germani

Paru dans la revue Empan, n° 108, décembre 2017, pp. 122-127.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Prison, Subjectivité, Passage à l'acte, Transgression, Transfert, Psychologie clinique, Psychologue

À partir d’une pratique de clinicienne en milieu pénitentiaire, cet article a pour objectif de témoigner de la réalité professionnelle concernant la mission, la fonction et les difficultés auxquelles sont soumis les psychologues travaillant en prison. En effet, il existe une spécificité de la pratique de par les profils psychologiques des patients pouvant s’engager dans un travail thérapeutique. De plus, ce report note, au-delà de la prise en charge soignante, des réalités institutionnelles. Nous évoquerons aussi quelques notions théoriques pouvant être mises en réflexion dans cet espace cloisonné qu’est la prison.

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Cannabis et santé mentale

Article de Jacques Marescaux, Jean Paul Arveiller, Francis Curtet, Jean Michel Delileet al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 2, mai 2017, pp. 4-49.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Toxicomanie-Addictions, Cannabis, Santé mentale, Addiction, Prison, Jeune, Témoignage, Société

La prise de cannabis concerne des enfants de plus en plus jeunes. Le produit lui-même est plus concentré et son mode de consommation a changé. Les enjeux sont alors importants à plusieurs niveaux.- Au niveau de la société tout d’abord qui peine à choisir sa politique en la matière. Les positions idéologiques varient de la banalisation à la prohibition débouchant sur des propositions politiques allant du tout-répression à la simple légalisation en passant par la dépénalisation du produit, sachant que les autres pays qui ont adopté des positions autres que la nôtre ne semblent pas non plus satisfaits de ce qui se passe chez eux.- Au niveau de la santé tant individuelle que publique ensuite. De nombreux spécialistes placent aujourd’hui le produit parmi les drogues dures et addictives. On retrouve généralement son rôle au moment du déclenchement des bouffées délirantes et, pris au long cours, il est souvent mis en cause dans l’installation de conduites de retrait et d’apragmatisme. D’autres, en revanche, soulignent son possible aspect thérapeutique dans le traitement de la douleur ou de l’anxiété.Ce numéro de la revue tentera de dresser un état des lieux sur ces deux aspects puis de donner la parole à des acteurs de terrain confrontés à la consommation du produit parmi la population dont ils s’occupent. Quels sont les problèmes rencontrés ? Quelles sont leurs réponses apportées ponctuellement ? Enfin les effets pathologiques en termes de psychiatrie d’une part, de santé mentale d’autre part seront abordés de même que la question de la prévention qui doit intéresser tant les responsables de la Cité que ceux de la santé publique.

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