PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Alice BEJA, Béatrice GIBLIN, Philippe ESTEBE, et al.
Paru dans la revue Esprit, n° 412, février 2015, pp. 61-118.
Mots clés : Territoire, Réforme, Aménagement du territoire, Décentralisation, Élu local, Pouvoir, État, Politique, Milieu urbain, Autonomie, Commune, Économie, Identité, Culture, Réseau, Démocratie, Organisation administrative, Corporatisme, ALLEMAGNE, BELGIQUE, ESPAGNE, FRANCE, ITALIE, ROYAUME UNI DE GRANDE BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD
Article de Desmond KING, Patrick LE GALES, Robert C. LIEBERMAN, et al.
Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 52, n° 3, septembre 2011, pp. 453-602.
Mots clés : État, Sociologie, Recherche en sciences sociales, Théorie, Concept, Régulation sociale, Rôle social, Conflit, EUROPE, Mondialisation, Modèle, Politique sociale, Pouvoir exécutif, Pouvoir législatif, Pouvoir, Administration, Autorité, Nationalisation, Légitimation, Constitution, STRUCTURATION, ETATS UNIS D'AMERIQUE, FRANCE, ROYAUME UNI DE GRANDE BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD, EUROPE
Ce dossier participe d'une réflexion sur l'entité « Etat » comme instance de régulation des déviances, et plus particulièrement sur les mécanismes qui font que certaines personnes ou groupes de personnes en viennent à se considérer et/ou à être considérés comme « déviants », et sur le large spectre des médiations qui s'opèrent entre « étiqueteurs » et « étiquetés » (du service à la coercition en passant par la discipline) : il s'agit ici d'ethnographier l'Etat dans sa dimension de contrôle, et donc par là également d'ethnographier le pouvoir. L'observation directe des interactions entre agents de contrôle et acteurs civils confère d'emblée au pouvoir une dimension dynamique et relationnelle. Sans définition a priori, celui-ci est appréhendé à travers ses modalités routinières d'exercice - et notamment à travers les processus d'étiquetage de catégories « déviantes ». C'est en effet dans les manières de faire (Certeau et al., 1990) d'agents étatiques mandatés pour exercer des actions contraignantes ou coercitives, mais aussi dans les manières de (dé)faire que mettent en ouvre les populations visées par le contrôle, que l'Etat prend corps, existe et se donne à voir.