PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Esprit, n° 448, octobre 2018, pp. 35-41.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Religion, Philosophie, Terrorisme
La partition traditionnelle entre la civilité à l’intérieur et l’hostilité à l’extérieur est mise à mal par le djihadisme. Dans un contexte marqué par l’individualisme et la déterritorialisation, le terrorisme endogène installe l’hostilité au cœur du lien social. Pour y répondre, il faut savoir mourir pour les valeurs démocratiques.
Paru dans la revue Esprit, n° 448, octobre 2018, pp. 85-96.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Philosophie, Religion, Islam
Une religion est un dispositif de croyance qui peut s’employer dans le sens de l’émancipation ou être dévoyé par des dispositifs de domination, de persécution, voire de terreur. Les analyses du djihadisme sous-estiment trop souvent sa dimension religieuse, notamment messianique et apocalyptique.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 21, août 2018, pp. 55-68.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Laïcité, Éthique, Philosophie, Religion, Tolérance, Égalité, Altérité
Le philosophe n’a pas de compétence particulière pour étudier les problèmes contemporains de la laïcité, mais il peut étudier l’idée de laïcité en elle-même de manière à éviter les séparations trop brutales comme les confusions dangereuses. Si la laïcité se veut une réponse au nihilisme actuel, elle ne peut pas être simplement le rejet de la religion dans la sphère privée ; elle ne peut pas non plus s’identifier totalement à l’une de ses formes historiques particulières et il est nécessaire d’envisager non seulement une évolution de la pratique de la laïcité, mais également une très grande diversité de sa réalisation. Toute la difficulté est de ne pas transformer la laïcité en un processus d’exclusion de toute une catégorie de la population. Cela suppose de concevoir la laïcité aussi comme un espace d’expression des religions. Cela n’est possible que par un dialogue interreligieux et par une reconnaissance réciproque du religieux et du politique, en ayant bien soin de donner un sens large au religieux. Il ne s’agit pas de lever toutes les apories, mais au moins de parvenir à les mettre en lumière.
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 86, juin 2012, pp. 12-17.
Mots clés : Philosophie, Concept, Religion, Politique, Société, Technologie
Une esquisse philosophique sur la question du bonheur en Occident pourrait se décliner schématiquement en quatre grandes étapes : l'eudémonisme antique des sages grecs centré sur la capacité à limiter ses souffrances et à contrôler son jugement ; la religion chrétienne qui s'est imposée durant quelques siècles, pour qui le bonheur est inatteignable sur cette terre ; la politique et son rêve de faire le bonheur des peuples ; les productions contemporaines de la technique qui ouvrent aux fantasmes d'un bonheur absolu et permanent.