PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 207-226.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Logement, Maintien à domicile, Politique sociale, Territoire, Communauté, Vieillissement, Autonomie, Rénovation de l'habitat, Vie quotidienne, Japon
Le Japon est le pays avec le taux de vieillissement le plus important du monde. Face aux nombreuses problématiques que cette situation pose, le gouvernement japonais cherche des solutions pour maintenir les personnes âgées dans leur lieu de vie. Fort d’une tradition d’entraide soutenu par les pouvoirs publics, les pratiques informelles d’aide au maintien à domicile sont encouragées. Depuis 2000 avec la promulgation de la loi sur l’assurance des soins de longue durée, les formes de soutien locales aux personnes âgées sont promues. C’est ainsi que le système de soins intégrés communautaires voit le jour. Les gouvernements locaux ont jusqu’en 2025 pour institutionnaliser des réseaux de soutien à l’échelle du quartier. Les mesures mises en place dépendent donc de la volonté des gouvernements locaux et des ressources territoriales (acteurs locaux, capacité de financement, etc.). Nous proposons d’étudier le cas des arrondissements de Bunkyō et d’Adachi de la ville de Tokyo sur la base d’entretiens semi-directifs menés en 2019 et 2020 auprès des employés de mairie et des travailleurs sociaux locaux. Bien qu’il soit source d’innovations, nous verrons que le système de soins intégrés communautaires pose de nombreuses interrogations aux observateurs et aux acteurs du système quant à sa mise en place concrète
Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 85-106.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Autonomie, Logement, Adaptation, Maintien à domicile, Aide au logement, Politique sociale, Collectivité territoriale, Allemagne, France
La France et l’Allemagne, engagées pour le maintien à domicile, mettent en place des aides financières pour adapter le parc de logement au vieillissement et à la perte d’autonomie. L’analyse de ces instruments de l’action publique démontre que le regard porté sur la dépendance et la vieillesse diffère entre les deux pays. La prise en compte du besoin de soins par la Pflegeversicherung (assurance soins) en Allemagne fait de l’adaptation du logement un droit universel, indépendamment de l’âge et du niveau de revenu. En France, l’État et les départements suivent à l’inverse une logique de « séniorisation » face à la perte d’autonomie. Les Länder allemands complètent des aides de l’État pour rendre l’investissement et l’amélioration du parc bâti plus accessible, favorisant une approche préventive de la dépendance pour des logements adaptés à tous les âges de la vie et aux besoins des territoires. Cette approche territoriale se retrouve en partie en France par l’intervention des collectivités locales dans le cadre d’opérations programmées d’amélioration de l’habitat (OPAH) mises en place avec l’agence nationale de l’habitat (ANAH), ou de programmes propres
Article de Rémi Gallou, Sabrina Aouici, Laurent Nowik
Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 86, 2021, pp. 21-182.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Mobilité géographique, Retraite, Personne âgée, Migration, Contrainte, Décision, Relation familiale, Qualité de la vie, Bien-être, Maintien à domicile, Habitat, Logement, Lien social, Résidence autonomie, Belgique, Maroc, France, Pays de Galles
L’étude des comportements résidentiels est un bon outil d’analyse des transformations sociales, démographiques et politiques qu’expérimentent les générations de retraités. Pendant leur retraite, les individus s’adaptent aux différents changements, que ce soit dans leur vie familiale ou leur environnement social et économique. C’est souvent le moment de réévaluer l’adéquation du logement et de son cadre immédiat aux modes de vie. Beaucoup de retraités recherchent davantage de bien-être, la proximité d’un proche, des services appropriés... Souhaitée ou subie, la mobilité résidentielle n’est pas anodine et, au-delà de sa dimension territoriale, elle modifie les configurations sociales et les solidarités qui sont déterminantes pour soutenir le vieillissement. Alors que certains retraités déménagent parfois plusieurs fois au cours de la retraite, d’autres en revanche confortent leur ancrage résidentiel en procédant à des améliorations de leur logement. Traiter de la mobilité résidentielle pendant la retraite est donc indissociable des réflexions sur le logement adapté au vieillissement et sur le maintien à domicile.
Ainsi, ce dossier de Retraite et société, à travers ses contributions issues de l’enquête française Amare ou de recherches menées dans d’autres pays, nous rappelle l’importance du lieu de vie avec l’avancée en âge.
Sommaire :
- Mobilité résidentielle et vieillissement : pour le meilleur et contre le pire. Sabrina Aouici, Laurent Nowik. Page 21 à 45
- Reconfigurations des logiques résidentielles et désinstitutionnalisation des parcours de vie. Céline Clément, Catherine Bonvalet. Page 47 à 69
- Mobilité de retraite et mobilité post-retraite en Belgique : qui a migré, migrera ? Jean-Paul Sanderson. Page 71 à 89
- Déménager au cours de la retraite, la recherche d’un équilibre entre idéal et compromis. Rémi Gallou. Page 91 à 116
- Mobilités résidentielles des retraités français au Maroc : entre choix hédonistes et enjeux familiaux. Jordan Pinel. Page 117 à 140
- Intégrer la mobilité résidentielle dans une politique de maintien à domicile. Une recherche exploratoire d’un service d’accompagnement au pays de Galles. Sarah Hillcoat-Nallétamby, Jim Ogg, Alexandra Sardani. Page 141 à 161
- Mobilité résidentielle en résidence autonomie : quelles reconfigurations des relations sociales et familiales ? Anne-Bérénice Simzac. Page 163 à 182
Article de Mickaël Blanchet, Christian Pihet, Pierre Marie Chapon, et al.et al.
Paru dans la revue Retraite et société, n° 76, juin 2017, 167 p..
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Territoire, Milieu urbain, Milieu rural, Aménagement du territoire, Quartier, Habitat, Maintien à domicile, Solidarité, Qualité de la vie, France, Québec (Province du), Sénégal
Entre 2000 et 2050, le nombre de personnes âgées de 60 ans et plus passera de 600 millions à près de 2 milliards (ONU, 2011 et 2013). Dans le même temps, 2,5 milliards de personnes supplémentaires sont attendues dans les milieux urbains. Ces évolutions obligent à repenser les modes d’urbanisation, l’adaptation du périurbain et du milieu rural. Ils questionnent l’avenir des solidarités formelles et informelles et le rôle structurant des politiques publiques. La conjonction des transitions démographiques et des mutations territoriales s’opérant au niveau mondial impose donc de revisiter les cadres d’analyse ordinaires pour anticiper et accompagner les effets du vieillissement sur les territoires. S’appuyant sur des travaux et expérimentations menés en France et à l’étranger, le premier numéro de ce dossier, composé de deux volets, propose une série de pistes en matière d’aménagement des territoires et de construction d’espaces démocratiques, pour tenter de relever ces nombreux défis auxquels la société doit faire face.
Article de Serge Clément, Christine Dubreuil, Dominique Argoud, et al.et al.
Paru dans la revue Retraite et société, n° 75, décembre 2016, pp. 9-136.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Gérontologie, Technologie de l'information et de la communication, Vieillissement, Maintien à domicile, Aide technique, Télé-alarme, Technologie, Accessibilité, Innovation sociale, EHPAD
Apparues dans les années 1990, les gérontechnologies se présentent comme un champ de recherche interdisciplinaire combinant gérontologie et technologies. En revanche, comme ce fut le cas avant les nouvelles technologies de l’information et de la communication, elles sont à leur tour érigées en mythe : celui d’un futur possible qui va servir à guider l’action. Au cœur du mythe des gérontechnologies se trouve l’idée que celles-ci sont porteuses d’une promesse de soutien à l’autonomie des aînés, contribuant ainsi à l’objectif de maintien à domicile. Sur quelle conception de la personne âgée s’appuie le développement de gérontechnologies qui lui sont dédiées ? Comment, et à quelles conditions, les usages s’accordent-ils avec une offre conçue par (voire pour) des tiers ? Quelle est la place accordée aux personnes âgées dans la communication soutenant le déploiement des nouvelles technologies de l’information et de la communication ? À travers les articles ce numéro de Retraite et société révèle que les gérontechnologies sont inexorablement liées aux humains qui les utilisent. Plus qu’une offre de produits isolés, la technologie implique l’humain et l’aide technologique implique en retour l’aide humaine.
Article de André TRILLARD, Françoise FORETTE, Jean François TOUSSAINT, Geneviève IMBERTet al.
Paru dans la revue Gérontologie et société, 283 p..
Mots clés : Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Prévention, Autonomie, Risque, Politique, Environnement, Observatoire, Maintien à domicile, Adaptation, Logement, Habitat, Prévention sanitaire, Dent, Maladie d'Alzheimer, Maladie, Maladie cardiovasculaire, Accompagnement, Inégalité, Expérimentation, Technologie de l'information et de la communication, ARS, ECONOMIE DE LA SANTE, PRIF, PREVENTION RETRAITE ILE DE FRANCE, MAIA, MAISON POUR L'AUTONOMIE ET L'INTEGRATION DES MALADES D'ALZHEIMER, AG2R LA MONDIALE, FRANCE, QUEBEC