Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 5 sur un total de 5

Votre recherche : *

Une forme de vie à l'épreuve de la pandémie : care et vulnérabilité dans les EMS

Article de Fabienne Malbois

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 168, octobre 2022, pp. 79-94.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, Crise, Épidémie, Politique sanitaire, Care, Lien social, Groupe, Pratique professionnelle, Entretien, Confinement, Suisse, France

Sur la base d’une étude exploratoire par entretiens menée en janvier 2021 dans deux établissements médico-sociaux (EMS) ou EHPAD de Suisse romande, cet article cherche à saisir la façon dont la pandémie de Covid-19 a bouleversé les pratiques de care et plus largement la vie collective dans ces institutions. Il articule, dans une perspective sociologique attentive à la dynamique des interactions, la notion de forme de vie à celle d’épreuve, et aborde les mesures de protection ordonnées par l’État puis reprises par les EMS en fonction de la manière dont celles-ci déploient un certain partage entre le social et le vital. Ce faisant, l’article met en évidence les résistances éthiques qui ont émergé dans ces lieux de vie collective où résident des personnes âgées parmi les plus vulnérables, mais aussi les atteintes que la pandémie a portées à ce qui constitue l’épaisseur ordinaire d’une forme de vie. Sont ainsi décrites, l’une après l’autre, les cinq expériences qui constituent cette épreuve : prendre soin dans une vie collective avec le virus ; s’éprouver vivant et s’émouvoir ; pourvoir à la survie, protéger les vulnérables ; soutenir une « vie vivable » ; étiolement de la forme

Accès à la version en ligne

Sociabilités en EHPAD avant la pandémie de Covid-19 en France : des résidents plus entourés qu'avant la canicule de 2003 ?

Article de Sylvie Renaud

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 168, octobre 2022, pp. 63-78.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, Crise, Épidémie, Mortalité, Famille, Isolement, Lien social, Relation familiale, Politique sanitaire, Enquête, Confinement

Lors de la canicule de 2003, les familles avaient été mises en cause pour expliquer la surmortalité des personnes âgées. En 2020, avec la pandémie de Covid-19, les relations sociales et familiales sont brutalement interdites pour protéger les résidents. Comment envisager les conséquences d’une crise sanitaire sans connaître le contexte préalable ? Des enquêtes réalisées en 1998 avant la canicule et en 2016 avant la pandémie, en France, montrent l’importance des relations familiales pour les résidents de 60 ans et plus en établissements. Avant la canicule ou la pandémie, plus de huit résidents sur dix étaient en relation avec leur famille. La participation des proches est essentielle : quatre résidents sur cinq sont soutenus par leur entourage ; près d’un résident sur trois bénéficie d’une aide plusieurs fois par semaine. À cause du confinement et de la fermeture des établissements, 460 000 résidents et 840 000 proches aidants dans la vie quotidienne, dont 610 000 enfants, ont été privés de relations (selon les données de 2016)

Accès à la version en ligne

Covid-19 en hébergement au Québec : conséquences de la formation accélérée du personnel sur le risque de maltraitance

Article de Marie Beaulieu, Julien Cadieux Genesse

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 168, octobre 2022, pp. 23-33.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Établissement pour personnes âgées, Épidémie, Crise, Politique sanitaire, Recrutement, Maltraitance, Formation, Confinement, Québec, Canada

La crise sociosanitaire causée par la COVID-19 a mis en exergue la pénurie de main-d’œuvre dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) du Québec – équivalent des Ehpad en France – et a mené à un constat de maltraitance organisationnelle. En réponse, le gouvernement a rapidement mis en œuvre diverses solutions, dont le déploiement d’une formation abrégée tentant ainsi de recruter 10 000 nouveaux préposés aux bénéficiaires (PAB) – appelés aides-soignants en France. La formation abrégée vise l’acquisition de 8 des 15 compétences courantes chez un PAB. Cet article, appuyé sur une analyse de documents gouvernementaux, journalistiques et académiques, pose un regard critique sur les bénéfices et les écueils anticipés de cette solution et propose des pistes en vue de les amoindrir. La contribution de ces PAB nouvellement formés vise à améliorer les conditions de travail des employés actuels, à favoriser une stabilisation des équipes et à rehausser la qualité des soins et services offerts aux aînés en CHSLD. Cependant, le programme abrégé ne comprend pas l’acquisition de certaines compétences relationnelles, dont celles ayant trait à la lutte contre la maltraitance

Accès à la version en ligne

Politiques sociales locales

Article de Bénédicte GALTIER, Michèle MANSUY, Audrey DANIEL, Audrey DANIELet al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2011, pp. 3-177.

Mots clés : Politique sociale, Collectivité territoriale, Financement, Département, Commune, Action sociale, Accueil, Jeune enfant, RMI, Aide sociale, Personne âgée, Personne handicapée, Évaluation, Demande sociale, APA, Établissement pour personnes âgées, Décentralisation, Réforme, Rapport, Débat, Élaboration de la loi, Politique, Insertion professionnelle, Transfert de compétences, Intercommunalité, Politique sanitaire, Innovation sociale, Aide à domicile, RSA, RMA, NANTES, LOIRE ATLANTIQUE

url