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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Figures adolescentes en exil. De l'adolescence suspendue à l'adolescence contestée

Article de Marina Aznar Berko

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 65-80.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Analyse de la pratique, Approche clinique, Émotion, Estime de soi, Étude de cas, Exil, Groupe, Histoire familiale, Identité, Image de soi, Isolement, Lien social, Maltraitance, MECS, Médiation, Migration, Mineur non accompagné, Narcissisme, Parole, Photographie, Recherche, Réfugié, Représentation sociale, Souffrance psychique, Traumatisme, Violence

Exposés à des violences extrêmes au cours de leur parcours migratoire, les adolescents exilés ont dû affronter une position de solitude, parfois associée à un saut dans le vide, au risque de se retrouver hors du monde. Ces expériences ont engendré une effraction des contenants intrapsychique, intersubjectif et transsubjectif et une panne du travail d’historisation. Le temps psychique de l’adolescence est alors suspendu, écrasé, laissant comme un trou entre l’enfance et l’âge adulte, empêchant le sujet d’occuper des positions identificatoires dans une dialectique entre permanence et changement. Le groupe à médiation photolangage est envisagé comme un dispositif favorisant la figuration des traumatismes et la réhumanisation du lien à l’Autre humain adulte, en s’appuyant sur le groupe comme figure secourable.

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Variations sur un dispositif sociopsychanalytique d'expression collective en milieu éducatif

Article de Françoise Inizan Vrinat

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 51-63.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Autisme, Changement, Échec scolaire, École, Éducation, Enfant, Épanouissement, Expérimentation, Expression orale, Groupe, Institution, Organisation du travail, Parole, Psychosociologie, Recherche, Relation, Représentation sociale, Scolarité, Socialisation, Vie institutionnelle, Mendel (Gérard)

Le dispositif d’expression collective des élèves (dece), méthode sociopsychanalytique appliquée aux établissements scolaires, existe depuis le début des années 1980. Il vise l’expression collective et la socialisation des élèves. Il a été expérimenté dans des centaines de classes et a traversé les épreuves de changements sociétaux. Cet article met en lumière, à partir de la description d’interventions récentes à l’école et dans une association de parents d’enfants autistes, quelques questions que cette traversée pose et les aménagements de la méthode que ces changements ont imposés. Toutes ces années ont montré que le cadre du dispositif sociopsychanalytique, aussi structuré soit-il, et sans que sa logique d’ensemble et son paradigme en soient modifiés, change – comme changent la société et les êtres qui viennent à sa rencontre.

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Il était une fois la mort

Article de Hélène Romano

Paru dans la revue Dialogue, n° 228, 2e trimestre 2020, pp. 101-119.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Mort, Enfant, Deuil, Communication, Prévention, Représentation sociale, Perte, Sujet, Parole

Les enfants s’interrogent sur la mort comme sur la vie ou d’autres sujets tels que la sexualité. Devenir grand, c’est confronter sa représentation du monde à celle des adultes, c’est apprendre, comprendre, pouvoir parler même des choses les plus difficiles. L’objet de cet article est d’aborder la façon de parler de la mort à un enfant. Si les enfants ont pu apprendre à parler de la mort simplement, en dehors de tout contexte de drame, il leur sera alors bien plus facile d’affronter l’épreuve de la perte d’un proche. L’auteur s’appuie sur son expérience de psychothérapeute d’enfants et de chercheure sur ce sujet et adopte une approche qualitative illustrée par différents cas cliniques issus de ses travaux et de sa pratique clinique. Apprivoiser la mort, faire connaissance avec elle, c’est avoir pu communiquer sur ce sujet avant qu’elle ne s’impose dans la réalité. Parler de la mort avec l’enfant est donc essentiel pour l’aider à grandir et lui donner les ressources pour faire face aux épreuves de la vie.

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