PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 68, décembre 2016, pp. 15-19.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Délinquance juvénile, Juge des enfants, Éducateur spécialisé, Mineur, Institution, Film
Salué par la critique et par la profession, le film La tête haute retrace le parcours judiciaire d’un mineur. Il méritait une analyse approfondie. La voici, sous la plume de Paul Choquet, étudiant en philosophie à l’université Paris 1.
Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 67, juillet 2016, pp. 73-80.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Justice-Délinquance, Jeune, Mineur, Migration, Adolescent, Accompagnement, Prise en charge, PJJ, Grossesse, Centre d'action éducative, Parentalité précoce, Éducateur de justice
Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 66, avril 2016, pp. 62-68.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Justice, Mineur, Adolescent, Délinquance, Prévention, École, Acteur scolaire, Belgique, France, Wallonie
Si l’on compare la fédération de Wallonie Bruxelles et la France ; une différence saute aux yeux : dans cette communauté fédérée de Belgique on ne parle pas de délinquants mais de mineurs ayant commis un fait qualifié infraction... Et derrière ces mots, une différence d’approche. Pourtant, la rencontre avec divers acteurs de la justice de ce pays, magistrat, conseiller ou coordonnateur pédagogique, permet aussi de trouver bien des ressemblances. Parmi elles, la réflexion engagée sur la nécessité qu’il y aurait à intervenir dans les familles bien avant l’adolescence.
"Selon les évaluations d'Europol [...]on compterait pas moins de 5000 ressortissants européens ayant rejoint le théâtre de guerre du Proche-Orient, dont un nombre significatif de mineurs"
Saura-t-on créer avec des jeunes inscrits dans un parcours délinquant la relation humaine nécessaire ? Saura-t-on se doter des moyens de les accompagner dans et pour leur devenir, considérant qu’ils sont nombreux à ne pas avoir rencontré dans leur parcours des adultes suffisamment étayants et fiables ? C’est à l’aune d’une expertise d’un Juge pour enfants, et de son combat pour la cause des adolescents que cet article se construit. Ce témoignage, au sens épistémologique du terme, vient saisir les notions de limites et d’intérêt d’une démarche de contrainte éducative référée à des structures d’alternative à l’incarcération, tout en s’érigeant contre cette fausse opposition entre pédagogie et contrainte.
Cet article montre comment se construit la communication entre un chercheur et les adolescents incarcérés à l’établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de Lavaur, situé dans le Tarn. L’objectif est de saisir ce que la relation d’enquête est susceptible de nous apprendre sur une prison récente et ses mécanismes. Du fait qu’elle est porteuse d’un régime éducatif singulier et prétendu novateur ainsi que d’une architecture pour le moins originale (ces deux éléments nourrissant la considération selon laquelle « l’EPM ne serait à l’évidence pas une prison »), la relation d’enquête devrait trouver à s’exprimer autrement que selon les usages traditionnellement dévolus à l’investigation carcérale. Pourtant, avec l’attribution de surnoms, la mise en œuvre de tests et l’expression de sollicitations multiples, l’expérience ethnographique menée à l’EPM de Lavaur peut être entendue comme « classique » voir « habituelle ».