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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 7 sur un total de 7

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L'enfant et la lecture

Article de Héloïse Lhérété, Edwige Chirouter, Sophie Van Der Linden, Anne Claire Therizolset al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 354, janvier 2023, pp. 25-56.

Mots clés : Enfance-Famille, Lecture, Enfant, Adolescent, Littérature, Livre pour enfant, Psychologie du développement, Motivation

L’affaire semble entendue : lire est bon pour les enfants. Mais pourquoi, au juste ? Longtemps, l’école a mis l’accent sur le rapport à l’écrit. La lecture permet certes de progresser en syntaxe et en orthographe. Mais on sait qu’elle offre bien davantage : des mots pour habiter le monde, des instants de partage, des images, des émois, des manières de vivre, des ailleurs où rêver, rire, réfléchir, se projeter. Du premier âge jusqu’à l’adolescence, la littérature jeunesse est aujourd’hui un domaine extrêmement riche. Elle explore de nouveaux territoires, plus existentiels. Elle s’émancipe aussi du support papier, quand elle est « mise en voix » ou mise en ligne. Elle se bariole et se réinvente. Elle charrie aussi des représentations du monde et de la société, plus ou moins morales, éducatives ou politiques. Comment s’y repérer ? Comment insuffler le goût de lire ? Certaines lectures sont-elles meilleures que d’autres ? Quel rôle la lecture joue-t-elle sur le développement des enfants et des adolescents ? À partir de questions fondatrices, ce dossier pluridisciplinaire propose un stimulant état des lieux des réponses actuelles.

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Un enfant est né, différent

Article de Philippe Bouteloup, Helen Lamotte, Dominique Rateau, et al.

Paru dans la revue Spirale, n° 103, janvier 2023, pp. 17-141.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfant handicapé, Famille, Accueil, Différence, Fratrie, Activité culturelle, Lecture, Musique, Autisme, Santé, Parentalité, Identité, Accompagnement, Inclusion, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Travail d'équipe, Pratique professionnelle

De nombreux témoignages – livres, films – nous disent, à leur façon, toujours singulière, les répliques sismiques qui accompagnent la naissance d’un enfant différent. Comment le couple parental, la fratrie, la famille trouveront-ils un équilibre nouveau ? Dans quelles ressources les uns et les autres auront-ils à puiser ?
Cet enfant « différent » – mais en quoi diffère-t-il vraiment ? – trouvera-t-il sa place dans notre société « inclusive » où nombre de représentations, normes, voire clichés, persistent ? Comment va-t-il se construire ? Quelle va être sa trajectoire de vie dans l’acceptation ou dans le rejet que lui offriront autrui et les diverses institutions qui accompagnent les enfants dits « ordinaires » (crèches, écoles, centres de loisirs, etc.) ?
Si aujourd’hui la question du handicap du tout-petit est mieux connue, comment est-elle abordée par la culture ? Comment donc la création artistique intègre-t-elle ou non cette dimension, que ce soit dans le spectacle, au sein d’ateliers d’éveil, du côté de la danse, de la musique, de la lecture... ?
Ce numéro est dédié à notre collègue et amie Régine Scelles, psychologue clinicienne, professeure de psychopathologie à l’université de Nanterre et membre fondatrice du siichla (Séminaire interuniversitaire international sur la clinique du handicap), décédée fin janvier 2022.

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Relations entre bilinguisme, performances scolaires et fonctions exécutives chez des enfants libanais de 8-10 ans

Article de Darine Al Naboulsi, Bruno Vilette

Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 4, octobre-décembre 2021, pp. 391-411.

Mots clés : Enfance-Famille, Bilinguisme, Réussite scolaire, École primaire, Enfant, Lecture, Mathématiques, Développement cognitif, Acquisition des connaissances, Liban

De nombreux travaux mettent en avant les effets positifs du bilinguisme dans les domaines langagier, culturel, identitaire, psychologique, ainsi qu’au niveau des FE (Bijeljac-Babic, 2017). Toutefois, certains auteurs remettent en cause l’existence de ces effets (Paap et al., 2015). Cet article vise à clarifier les effets de l’apprentissage d’une langue seconde sur les fonctions exécutives et les performances académiques auprès d’enfants libanais. Une batterie d’épreuves évaluant le fonctionnement exécutif et les habiletés mathématiques et de lecture a été administrée à des élèves monolingues et bilingues âgés entre 8 et 10 ans et scolarisés au Liban. Les résultats confirment les relations positives attendues entre le bilinguisme, la flexibilité et l’inhibition, ainsi qu’avec les performances en lecture et en mathématique. Par contre, aucune relation n’est retrouvée entre le bilinguisme et l’impulsivité cognitive. Enfin, l’accès lexical chez les bilingues s’avère moins rapide et moins précis que chez les monolingues. En regard des résultats observés, deux nouvelles pistes de recherche sont proposées en lien avec les compétences académiques et les interventions.

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Education familiale et systèmes éducatifs inclusifs

Article de Véronique Francis, Anna Pileri

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 1, n° 89-90, Février 2021, pp. 5-166.

Mots clés : Enfance-Famille, Éducation familiale, Bilinguisme, Apprentissage, Lecture, Famille, Langue des signes, Surdité, École maternelle, Coopération, Participation, Jeune enfant, Migration, Mineur non accompagné, Autorité parentale, Intégration, Parentalité, Technologie numérique, Orphelin, Enseignant, Adolescent, Orientation professionnelle, Animateur, Autisme

L’objectif de ce dossier est d’examiner la contribution des recherches scientifiques au développement des systèmes éducatifs inclusifs. A partir des axes définis par la Déclaration de Salamanque (Unesco, 1994), des politiques éducatives prenant en compte les besoins particuliers de tous les enfants ont été développées. Si les droits des personnes touchées par la maladie ou le handicap ont connu des évolutions depuis la Convention relative aux droits des personnes handicapées (ONU, 2015), c’est, plus globalement, le droit à l’éducation sans discrimination qui encadre aujourd’hui les systèmes éducatifs de nombreux pays. Les lieux de garde et d’éducation, l’école et les institutions de formation, tout comme les structures de loisirs et de culture sont engagés à se positionner dans la dynamique d’inclusion définie par l’Unesco (2009, 2014). Si L’école se trouve placée en première ligne dans un contexte qui s’attache non seulement à reconnaître le droit effectif à l’éducation pour tous les enfants, mais tente aussi de redéfinir l’organisation des structures éducatives pour réduire les phénomènes d’exclusion, les conditions d’un système éducatif inclusif reposent sur la protection des plus vulnérables et sur le soutien de tous et toutes pour une accessibilité de qualité aux structures éducatives et aux savoirs, sans se limiter aux espaces scolaires.
Il s'agira donc d’examiner la place faite au développement des systèmes éducatifs inclusifs et aux formes de soutien et d'accompagnement, d'accueil... dans les structures éducatives ordinaires, des enfants et des familles qui risquent de connaître des situations de marginalisation et d'exclusion : maladie, limitation et handicap, grande difficulté scolaire, rupture dans la famille, précarité, grande pauvreté, exclusions linguistique, culturelle ou ethnoraciale...

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L'apprentissage de la langue écrite dans le cas du syndrome de Williams

Article de Anne Sophie Pezzino, Nathalie Marec Breton, Agnès Lacroix

Paru dans la revue Enfance, vol. 72, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 475-508.

Mots clés : Enfance-Famille, Handicap-Situations de handicap, Maladie génétique, Enfant handicapé, Handicap mental, Déficience cognitive, Lecture, Apprentissage, Maladie rare

Le syndrome de Williams (SW), maladie génétique rare admettant un handicap intellectuel, offre une occasion de mieux comprendre l’évolution des précurseurs phonologiques et visuels contribuant à l’activation des mécanismes de lecture. En effet, les déficits phonologiques et visuo-spatiaux semblent expliquer indépendamment une part de la variabilité dans l’installation du code écrit, malgré la préservation relative du lexique. Selon une approche multidimensionnelle, l’objectif de cette étude longitudinale sur trois ans était de repérer la nature et l’évolution des précurseurs phonologiques et visuels reconnus comme contribuant au bon développement de la maîtrise du code écrit. Nous avons rencontré une fois par an durant trois ans (3 temps), 7 jeunes avec SW âgés de 5 à 8 ans appariés, au cas par cas, à 30 enfants contrôles typiques selon le sexe et l’âge chronologique. Plusieurs tâches ont été administrées afin d’évaluer la connaissance du code et ses précurseurs phonologiques (épi- et méta-phonologie, mémoire auditivo-verbale et dénomination rapide) et visuels (raisonnement visuo-spatial et attention visuelle). Les résultats indiquent que l’évolution atypique et retardée de certains précurseurs conduit à un décalage temporel dans l’activation des mécanismes de lecture et, par conséquent, des trajectoires développementales de l’installation du code écrit dans ce syndrome. Notre discussion s’orientera vers une classification possible des trajectoires développementales, selon une approche multidimensionnelle des variabilités observées dans la maîtrise du code écrit.

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Du bon usage des dys

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 71, 2016, pp. 4-149.

Mots clés : Enfance-Famille, Ecole-Enseignement, Dyslexie, Dysorthographie, Symptôme, Dyspraxie, Trouble du langage, Approche cognitive, Psychiatrie infantile, Psychomotricité, Mathématiques, Dyscalculie, Scolarité, SESSAD, Dysphasie, Prise en charge, Lecture, Difficulté scolaire, Biographie, Parents

Alors qu’ils sont déjà remplacés par la dénomination « troubles spécifiques des apprentissages », ces dernières années les dys ont fait florès : dyslexie, dysphasie, dyscalculie, dyspraxie, etc. Quelles réalités cliniques, quelles conceptions théoriques se cachent derrière ces vocables qui donnent lieu à une inflation des demandes, à des parcours de soins compliqués et à une lecture souvent réductrice des difficultés constatées ? Tandis que les recherches cognitivistes se développent, peut-on considérer que les approches plus traditionnelles comme la psychanalyse sont obsolètes? Comment pouvons-nous intégrer les apports de la biologie du cerveau et des sciences cognitives sans renier la dimension historique et environnementale, dont nous avons appris à quel point elle était importante dans le développement et le déterminisme ou le renforcement des troubles chez l’enfant ? Allons-nous vers de nouvelles conceptualisations et de nouvelles pratiques ? Ce numéro rend compte de prises en charges diverses : du côté du soin, de la pédagogie, de l’accompagnement des parents et par les parents. Et des découvertes scientifiques et humaines, que permet la rencontre avec un enfant entravé dans ses apprentissages.

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