PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Esprit, n° 501, septembre 2023, pp. 51-59.
Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Emploi, Durée du travail, Conditions de travail, Reconnaissance, Rémunération, Âge, Retraite, Chômage, Coût, Production, Salarié, Délocalisation
Depuis près de trente ans, les politiques de l’emploi en France visent à réduire le « coût » du travail par les délocalisations, la sous-traitance, le licenciement des plus âgés et la pression sur les autres. On pourrait pourtant imaginer une stratégie de la qualité pour tous.
Article de Laurent Blivet, Daniel Rodriguez, Jean Charles Viossat, Anne Lorraine Bujonet al.
Paru dans la revue Esprit, n° 501, septembre 2023, pp. 71-83.
Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Emploi, Conjoncture économique, Entreprise, Salarié, Professions statuts et catégories professionnelles, Chômage, Jeune travailleur, Hiérarchie, Télétravail, Cadre
Un chasseur de tête, un président de société d’édition et un inspecteur des affaires sociales s’interrogent sur les changements dans le rapport au travail chez les cadres, notamment concernant la question du sens, l’importance de la vie personnelle, l’aspiration à l’autonomie et l’attachement au collectif.
André Gorz critique le productivisme et le coût écologique du capitalisme. Si la production satisfaisait durablement les besoins sociaux, les travailleurs retrouveraient la maîtrise de leur temps de travail et de vie.
Alors que le travail est réduit à l’emploi dans les politiques publiques et à sa « valeur » dans les discours, il recouvre en réalité une multiplicité d’activités productives, éventuellement en conflit, qui mériteraient toutes un encadrement social spécifique.
Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 57-2, avril-juin 2016, pp. 321-352.
Mots clés : Travail-Emploi, Courants de pensée en sciences humaines, Travail, Emploi, Sociologie, Capacité d'adaptation, Sciences humaines et sociales, Sen (Amartya)
Issue des travaux d’Amartya Sen, l’« approche par les capabilités » est aujourd’hui largement diffusée et mobilisée internationalement dans le domaine des sciences sociales, inspirant plusieurs centaines de contributions. Néanmoins, en dehors de quelques auteurs très identifiés, la sociologie francophone semble assez peu s’intéresser aux éventuels apports de l’œuvre senienne. Partant de l’analyse d’un corpus méthodiquement construit de textes académiques, cet article souhaite réaliser une mise en perspective des intérêts épistémologiques et empiriques de ce programme de recherche. Après une présentation de l’appareillage conceptuel produit par A. Sen, ainsi que des commentaires et controverses qu’il a pu soulever, tant du point de vue épistémologique que méthodologique, est observée la manière dont les chercheurs en sciences sociales mobilisent l’approche par les capabilités sur la thématique du travail et de l’emploi, thématique constituant l’un des points d’entrée de cette approche dans l’espace intellectuel francophone. Sont ainsi questionnées les façons dont les auteurs tentent, avec plus ou moins de succès, de dépasser ou de contourner certaines des limites de cette approche, et surtout de l’opérationnaliser à des fins de recherche empirique. Trois points fondamentaux, touchant aux notions de raisonnement contrefactuel, d’agency et de conversion, sont discutés spécifiquement car susceptibles de venir approfondir un questionnement sociologique relatif aux mondes du travail. À travers cette analyse de l’approche senienne, ce sont finalement les conditions de réception et d’usage des travaux de philosophie politique d’un économiste par des sociologues qui sont interrogées.