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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 9 sur un total de 9

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Peut-on vivre sans...

Article de Nicolas Journet, Jean Marie Pottier, Béatrice Kammerer, et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 366, mars 2024, pp. 37-78.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Société, Évolution, État, Capitalisme, École, Liberté, Travail, Couple, Genre, Utopie

« Du passé faisons table rase… le monde va changer de base » : si la prophétie d’Eugène Pottier, l’auteur de L’Internationale, a fait long feu au 20e siècle, elle ne tombe plus dans l’oreille d’un sourd au 21e. La menace d’un effondrement des sociétés modernes, du fait même de leur développement, remet en selle la critique radicale de leurs institutions, de leurs activités productives et des rapports sociaux qui en découlent. Mais est-il possible de vivre sans État, sans police, sans écoles, sans frontières, sans travail, sans argent, sans famille, et surtout sans pétrole ?
Les auteurs qui ont accepté de répondre à ces questions et à quelques autres encore en sont tous convaincus. Que les remèdes soient vraiment meilleurs que le mal reste à démontrer.

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Auto-perception des femmes après une mastectomie, à Yaoundé

Article de Jodyne Jordane Nawa Nkengne, Rose Danielle Ngoumou

Paru dans la revue Empan, n° 128, décembre 2022, pp. 144-150.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Femme, Maladie, Image du corps, Patriarcat, Image de soi, Estime de soi, Féminité, Fécondité, Cancer, Représentation sociale, Honte, Sein, Sexualité, État dépressif, Rejet, Couple, Cameroun

Comme un dogme, le physique souhaitable pour une femme est toujours dicté par une société patriarcale et mondialisée. La définition de sa beauté implique son estime d’elle-même. Dans l’imaginaire social africain, une femme belle a des rondeurs et une poitrine ferme, signe de bonne vie, de féminité et de fécondité. Les femmes victimes de cancer du sein ayant subi une mastectomie voient les critères d’évaluation de leur beauté et féminité se réduire. Elles font l’expérience de la disqualification sociale, avec un impact très significatif sur leur santé mentale et leur sexualité.

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Argent : en veut-on toujours plus ?

Article de Pauline Tressols, Cécile Peltier, Benoit Heilbrunn, Pauline Tressolset al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 349, juillet 2022, pp. 29-48.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Argent, Gestion financière, Consommation, Couple, Banque, Économie, Pouvoir, Bonheur

Depuis l’invention de la monnaie au 7e siècle avant notre ère, la conception de la richesse a évolué. Si philosophie et littérature n’ont eu de cesse de critiquer le désir d’accumulation qui joue un rôle central dans les logiques de hiérarchie et de pouvoir, cette course à la fortune et à l’acquisition tend plutôt à s’accélérer. Entre besoin d’amasser et peur de manquer, la gestion de nos porte-monnaies est révélatrice de notre état d’esprit et décisive dans nos relations à autrui. Le retour en force d’un appel à davantage de sobriété pousse à s’interroger sur l’avenir de la consommation et, une fois encore, sur le rapport entre bonheur et possessions.

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« Ah ! vous savez, on dit que... »

Article de Jean Georges Lemaire, Elisabeth Darchis

Paru dans la revue Dialogue, n° 234, décembre 2021, pp. 225-247.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Croyance, Couple, Famille, Régression, Mythe, Pathologie, Thérapie, Thérapeute

Interview de Jean-Georges Lemaire par Élisabeth Darchis : Aujourd’hui Le divan familial aimerait partager avec vous un thème actuel important, celui de la croyance et des croyances en psychanalyse, celles qui s’infiltrent dans les liens du couple et de la famille. Comment la croyance traduit-elle sa présence ? Quelles sont sa source et sa fonction ? Permet-elle l’intensité de la rencontre groupale ? Est-elle essentielle dans le lien ?

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Enjeux de l’accompagnement psychologique de la conception médicalisée

Article de Sylvie Bourdet Loubère, Delphine Rambeaud Collin

Paru dans la revue Empan, n° 121, mars 2021, pp. 157-164.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement, Psychologie, Parentalité, Stérilité, Couple, Procréation médicalement assistée, Sexualité, Désir d'enfant, Suivi médical, Relation enfant-mère, Relation triangulaire, Narcissisme

Cet article a pour objectif de penser l’accompagnement psychologique de la conjugalité en service de médecine procréative. La mise en sens de la sexualité du couple a souvent tendance à achopper sur le constat d’infertilité, la rendant potentiellement inutile. Le protocole médical et ses injonctions renvoient alors plus au corps « fonctionnel » qu’à sa dimension libidinale. La présentation du cas de Léna et Paul illustre ce désinvestissement du conjugal au profit du surinvestissement d’un « devenir parent », non sans conséquences sur la dynamique familiale instaurée, une fois l’enfant né.

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Le meurtre conjugal comme tentative d’appropriation subjective des expériences traumatiques familiales

Article de Kathleen Beuvelet, David Vavasorri, Sonia Harrati

Paru dans la revue Dialogue, n° 228, 2e trimestre 2020, pp. 141-160.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Crime, Violence conjugale, Traumatisme, Couple, Répétition, Psychologie clinique

Les auteurs de cet article interrogent le meurtre conjugal à la lumière de la psychologie clinique, selon le référentiel psychanalytique. À partir d’un cas clinique, ils montrent en quoi la scène conjugale apparaît comme un autre lieu de répétition de l’expérience traumatique. Plus précisément, ils discutent l’hypothèse selon laquelle la violence et le meurtre conjugal constituent une tentative de réappropriation subjective des expériences traumatiques familiales. Les résultats de leur analyse permettent de confirmer cette hypothèse et d’apporter de nouvelles pistes de réflexion pour la recherche.

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Désir d’enfant après un test génétique : entre imprévu et après-coup pour le couple

Article de Manuella de Luca, Marcela Gargiulo

Paru dans la revue Dialogue, n° 223, mars 2019, pp. 69-87.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Enfance-Famille, Maladie génétique, Couple, Diagnostic, Décision, Désir d'enfant, Conflit, Psychothérapie, Annonce de la maladie, Traumatisme, Filiation

Lorsque l’un des membres d’un couple est porteur du gène responsable de la maladie de Huntington, le couple se trouve devant différents choix procréatifs possibles : avoir recours à un diagnostic prénatal, à un diagnostic préimplantatoire, concevoir naturellement un enfant en prenant le risque de lui transmettre la maladie, opter par la décision radicale et douloureuse de ne pas avoir d’enfant. À travers des entretiens de couple est analysé dans cet article le devenir du désir d’enfant dans un tel contexte. L’imprévu du diagnostic de maladie génétique peut s’intriquer aux effets d’après-coup et se déployer selon deux configurations : la première où règnent la discontinuité, la passivation et la détresse et la seconde ou l’imprévisibilité peut accompagner un mouvement de transformation trophique pour le couple. Les positions subjectives de l’homme et de la femme peuvent se trouver insuffisamment conflictualisées lorsque l’un souhaite réaliser un projet d’enfant et l’autre refuse, craignant non seulement la transmission à l’enfant mais aussi les conséquences de la maladie sur son partenaire.

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La fragilité des promesses face à l'imprévisible

Article de Olivier Abel

Paru dans la revue Dialogue, n° 223, mars 2019, pp. 13-28.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Couple, Projet, Mariage, Temps, Société, Réseau, Décision, Motivation, Lien social, Insécurité, Arendt (Hannah), Ricoeur (Paul)

L’auteur, philosophe, aborde l’imprévisibilité à partir du monde actuel, de plus en plus instable et imprévisible. En réaction ne cesse d’augmenter le niveau de sécurité, de protection et de prévision. Cette évolution affecte les liens entre les humains, lesquels, dans une société désinstituée et faite de connexions, prennent la forme de « projets ». Pour les couples, on serait ainsi passé du mariage traditionnel et indissoluble au couple-projet, entièrement subordonné à des choix privés. On oublie le moment moderne du mariage comme libre alliance. Ce mariage pacte est lié à l’invention émancipatrice du divorce, de la possibilité de se délier. Mais il est lié aussi à l’acceptation de la surprise, de la déception, du hasard non-choisi. C’est par la promesse – question sur laquelle se sont penchés, notamment, Ricœur, Austin et Arendt – que l’on se tourne vers l’imprévisible ordinaire non pour s’en garantir, mais pour s’y attacher et jeter un fragile archipel de paroles dans un océan d’incertitude.

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A qui profite le couple ? Une étude longitudinale de l'alimentation à l'intersection du genre, de la situation conjugale et du statut social

Article de Marie Plessz, Alice Guéguen

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 58-4, octobre-décembre 2017, pp. 545-576.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Couple, Alimentation, Femme, Homme, Santé, Analyse comparative, Recherche, Genre, Classe sociale, Vieillissement

La vie en couple est-elle bénéfique pour les hommes et pour les femmes, ou pour les hommes au détriment des femmes ? Comment un événement biographique comme la perte du conjoint s’insère-t-il dans le processus du vieillissement ? Nous abordons ces questions à travers une pratique quotidienne qui se déroule largement dans l’espace domestique tout en étant un bon indicateur d’un style de vie conforme aux recommandations de santé et aux goûts dominants : la consommation quotidienne de légumes. Nous utilisons la cohorte épidémiologique Gazel de l’Inserm dont les 20 625 enquêtés sont suivis depuis 1989. Les hommes voient leur consommation de légumes décroitre plus que les femmes quand ils connaissent une rupture d’union. Leur consommation est aussi plus sensible à la position sociale de leur conjointe. La consommation de légumes des femmes ne diminue qu’après la rupture d’une union avec un homme de situation socioprofessionnelle modeste. Nous concluons que, dans notre population d’étude vieillissante, la conjugalité bénéficie aux deux conjoints, mais plus aux hommes qu’aux femmes. Cet article propose un apport méthodologique sur le traitement des non-réponses dans des données de cohorte, et théorique en discutant la possibilité d’une intersection entre genre, classe et statut conjugal dans la sphère domestique.

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