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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La clinique du sujet dans les psychoses. 25 ans d’expérience au CHRS Henri Wallon (Montpellier, France)

Article de Alain Bozza, Valentine Prouvez

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 81, mars 2023, pp. 137-146.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, CHRS, Psychose, Insertion par l'économique, Réinsertion professionnelle, Accompagnement, Citoyenneté, Psychiatrie

Alain Bozza est psychologue clinicien et co-fondateur du CHRS Henri Wallon, dans lequel il a exercé pendant 25 ans. Né du désir d'un groupe de patients souffrant de psychose, de parents et de professionnels, ce dispositif a expérimenté une clinique novatrice anticipant de plus de 20 ans les préconisations de la loi 2002-2.

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Collaboration et co-construction entre personnes concernées par les troubles psychiques et professionnel.les : récit d'une démarche inédite

Article de Salomé Cassé

Paru dans la revue Forum, n° 160, mai 2020, pp. 57-66.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Coopération, Santé mentale, Participation, Citoyenneté, Animation, Insertion sociale, Communication, Expertise, Vocabulaire, Atelier, Rencontre

La participation des personnes concernées par les troubles psychiques est encouragée sur le plan national et international. Le Projet Territorial de Santé Mentale, issu de la loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé, va en ce sens en inscrivant le développement du pouvoir de décider et d'agir dans les 6 priorités de la démarche.

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Santé mentale, citoyenneté et pouvoir d’agir

Article de Jean Philippe Catonné

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 2, mai 2019, pp. 6-74.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Citoyenneté, Empowerment, Rétablissement, Emploi accompagné, Handicap psychique, Partenariat, Représentation sociale, Pair aidant

La santé mentale consiste à pouvoir assumer les tensions de la vie et les surmonter, la citoyenneté garantit l’exercice des droits et le pouvoir d’assumer un rôle actif dans la cité.
Contrairement à nos habitudes, nous avons divisé les deux Journées nationales de formation en deux temps et sur deux lieux : la première en juin à Paris et la seconde en novembre à Lyon.
Le 13 juin à Paris, la coordination Île de France avait décidé de réunir les participants sur le thème « Sante Mentale et Citoyenneté ». Il apparaît facile d’établir une liaison entre les deux, si l’on pense aux personnes en difficulté psychique. En effet, la santé mentale consiste à pouvoir assumer les tensions de la vie et les surmonter ; la citoyenneté garantit l’exercice des droits et le pouvoir d’assumer un rôle actif dans la cité ; elle constitue donc une condition du rétablissement de la santé mentale.
Le 8 novembre, à Lyon, dans la même visée d’insertion et d’accès à la citoyenneté, centrer son regard sur le pouvoir d’agir et le parcours de vie.

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De la citoyenneté

Article de Jean-Philippe Catonné

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 2, mai 2018, pp. 2-55.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Citoyenneté, Égalité, Droits de l'homme, Vie quotidienne, Environnement social, Laïcité, Autonomie, Protection juridique, Accompagnement

Le citoyen est défini classiquement comme un être humain considéré comme personne civique. Or, depuis la révolution française de 1789, cette personne civique accède à l’égalité de droit. Précisons en élargissant la définition sous la forme d’une triade. La citoyenneté comprend trois aspects de droits et de devoirs. Le premier, politique, inscrit le citoyen comme acteur de la souveraineté collective. Le second, civique, instaure une égalité de droit entre les citoyens. Le troisième, social, offre la possibilité de bénéficier de prestations et de soutiens. Pour résumer cette triade composant une citoyenneté complète, il suffirait de conjuguer trois principes : liberté, égalité et solidarité. Une raison principale pour laquelle nous militons à Santé Mentale France réside dans une volonté de respect de cette pleine citoyenneté pour les personnes confrontées à des difficultés psychiques. Dans ce numéro, trois types de contributeurs : des utilisateurs de service de santé mentale, des praticiens professionnels et des théoriciens. Toutefois, les dix articles réunis se distribuent en fonction d’un enchaînement tenant au choix thématique de chacun sans tenir compte du statut des auteurs. Dans la conception de la citoyenneté française, le devoir de solidarité se conjugue avec le droit à l’égalité. Prenant en compte cette conception d’égalité citoyenne, nous devons considérer les personnes handicapées psychiques en tant que citoyens comme les autres. Ainsi le veut la citoyenneté bien comprise, entre humains semblables, reconnus dans une égale dignité. L’essentiel réside dans la reconnaissance de leur personne singulière, comme pour tout un chacun. La personne signifie l’existence de sensations, sentiments, désirs et pensées propres. La citoyenneté inscrit cette dimension existentielle dans le registre politique, civique et social, à savoir le citoyen, être humain doté d’un droit à la liberté, l’égalité et la solidarité. Voilà pourquoi la citoyenneté constitue une donnée fondamentale de la personne, donc une priorité.

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Cohénsion sociale et santé mentale

Article de Jacques Marescaux

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 1, février 2017, pp. 3-89.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Lien social, Citoyenneté, Solidarité, Handicap psychique, Pratique professionnelle, Précarité, Psychiatrie, Démocratie participative, Accompagnement

S’agit-il d’un simple glissement sémantique ou n’est-ce pas le signe d’un délitement du lien social ? La cohésion sociale signe-t-elle la fin de l’état providence, remettant en chantier ses modalités d’action devant la montée des logiques de privatisation du risque ? La cohésion sociale serait-elle seulement le parent pauvre de la solidarité née de la volonté collective des citoyens ? Ne serait-elle pas aussi l’occasion de nouveaux débats sur l’implication citoyenne où l’on retrouve les valeurs qui nourrissent nos pratiques ? Quelle peut-être dans ces débats la place des plus fragiles, celles et ceux qui sont malades et/ou en situation de handicap psychique ? Quels liens pouvons-nous construire pour renforcer cette cohésion ? Que pouvons-nous changer dans nos pratiques pluriprofessionnelles ou nos rencontres singulières, pour créer ces liens au quotidien, avec ceux que nous appelons patients ou usagers ? L’enjeu n’est-il que participatif ou doit-il concerner pleinement la représentativité des usagers citoyens ?

Autant de questions que les journées de Santé mentale France ont travaillées lors des journées annuelles qui se sont déroulées à Rennes en septembre 2016. À partir de tous les lieux, dans la cité ou dans les services de santé mentale, qui proposent de « petites fabriques de liens » les participants ont essayé de repérer et de promouvoir tout ce qui peut être facilitateur de cette cohésion sociale.

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Esthétique, clinique et psychothérapie

Article de Claude Sternis, Brigitte Nardi Pion, Jean Philippe Catonne, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 333, décembre 2015-janvier 2016, pp. 16-53.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Esthétique, Psychanalyse, Art-thérapie, Autisme, Anorexie, Citoyenneté, Transmission, Atelier d'écriture, IME, Adolescent, Psychothérapie, Art

Il s'agit dans ce dossier de conduire une réflexion sur les rapports entre la psychologie, la psychiatrie et la philosophie, en particulier sur leur efficacité et leur fécondité, dans le cadre de pratiques thérapeutiques prenant en compte les facteurs esthétiques et éthiques... Comment la sensibilisation à l'esthétique apporte-telle une contribution à l'efficacité thérapeutique et modifie-t-elle les relations patients-psychothérapeutes..

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