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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Prendre soin des fratries

Article de Gwen Le Goff, Jean Hugues Déchaux, Sydney Gaultier, et al.

Paru dans la revue Rhizome, n° 86, Juillet 2023, pp. 2-20.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Fratrie, Famille, Parenté, Enfant, Adolescent, Relation familiale, Accompagnement, Accompagnement social, Mineur non accompagné, Psychiatrie infantile, Inceste, Handicap, Handicap mental, Aidant familial, Placement, Placement familial, Protection de l'enfance

Ce numéro de la revue Rhizome thématise certaines des épreuves vécues par les fratries : les placements, les violences, l’exil, le retour de zone de guerre, le handicap, les ruptures ou encore les recompositions familiales. Directement ou indirectement concernées par les vulnérabilités psychiques ou sociales, les frères et sœurs sont aussi des personnes ressources. La lecture des articles nous invite à porter une attention particulière aux frères et sœurs, à proposer des espaces thérapeutiques dédiés, des outils de psychoéducation et plus généralement à « prendre soin des fratries ».
Ce numéro comprend les articles suivants :
- La fratrie, un jeu d’enfant ?
- Sociologie des fratries : entraide et différenciation ;
- La place de la fratrie dans l’exil adolescent ;
- Unis à tout prix ;
- « Cosette » à Fratrie-Land ;
- Salut à toi, ô mon frère ;
- « Prendre le relais » : quelques ressorts de l’implication des frères et sœurs d’adultes en situation de handicap mental ;
- La fratrie, une voie pour le rétablissement ;
- Psychoéducation à destination des aidants : les frères et sœurs, les grands oubliés ?
- La fratrie dans la prise en charge des mineurs de retour de zone d’opérations de groupements terroristes ;
- Greffe de moelle osseuse et opacité du consentement de l’enfant ;
- La fratrie à l’épreuve du placement.

Prendre soin des fratries

Du dispensaire d’hygiène mentale au centre médico-psychologique enfant : une histoire des intersecteurs de pédopsychiatrie

Article de Camille Monduit de Caussade

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 88, 2020, pp. 14-23.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, CMP, Approche historique, Psychiatrie infantile, Santé mentale, Enfant, Adolescent

Le « centre médico-psychologique » (cmp) a une histoire. De nombreuses histoires individuelles racontant la vie de plusieurs générations d’équipes de secteur, mais également une histoire propre. Anciennement nommé dispensaire d’hygiène mentale, la circulaire du 16 mars 1972, acte de naissance de la psychiatrie infanto-juvénile de secteur, le définit comme « l’élément de base du dispositif de secteur », « un centre de diagnostic et de traitement ambulatoire pour enfants ». La période de sa naissance est aussi celle de la refondation de l’institution hospitalière, des controverses liées à la loi sur le handicap et d’un mouvement psychiatrique en plein essor.
À l’heure où certains cmp sont fermés, regroupés, fusionnés ou menacés, retracer l’histoire des centres médico-psychologiques, le contexte historique et sociologique, à travers la consultation des archives de différents ministères, prend tout son sens.

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Le CMP, indémodable et pertinent

Article de Camille Monduit de Caussade, Ludovic Cacheux, Louise Emilie Dumas, Anaelle Kleinet al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 88, 2020, pp. 6-141.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, CMP, Enfant, Adolescent, Prise en charge, Santé mentale, Psychiatrie infantile, Traitement statistique, Enquête, Professions statuts et catégories professionnelles, Usager

Les centres médico-psychologiques (CMP), pivot des dispositifs des secteurs de pédopsychiatrie publique en France, sont aujourd’hui très critiqués. Listes d’attente, attachement à un modèle dit dépassé, quels changements sont attendus ? Son modèle actuel semble pourtant répondre en grande partie aux recommandations des nouvelles politiques de santé mentale : d’accès gratuit, réparti uniformément sur le territoire, offrant des soins de proximité incluant « l’aller vers », généraliste, c’est-à-dire accueillant toute demande de soins psychiques de 0 à 18 ans, attaché à la continuité des parcours, ouvert aux familles et aux partenariats. Pour autant, rester sourd aux critiques risque d’aggraver sa fragilité, et la vitalité d’une institution se mesure à l’aune de sa dynamique évolutive. Innover en termes d’accueil, inventer, créer, s’enrichir de nouvelles pratiques, sera au cœur de ce numéro, qui ne manquera pas d’aborder également la question des moyens.

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