PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Un texte d’une étudiante qui découvre le monde de la Protection judiciaire de la jeunesse. Un texte pour essayer de comprendre pourquoi la délinquance des mineurs et surtout pourquoi autant de jeunes franchissent les portes de la Protection judiciaire de la jeunesse ; des points communs entre les jeunes rencontrés à la PJJ et de la découverte de leur monde singulier à une possible solution à travers les mains qui créent pour ne plus détruire.
Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 67, juillet 2016, pp. 73-80.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Justice-Délinquance, Jeune, Mineur, Migration, Adolescent, Accompagnement, Prise en charge, PJJ, Grossesse, Centre d'action éducative, Parentalité précoce, Éducateur de justice
Article de Hélène Cheronnet, Pierrine Robin, Catherine Sultan, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 67, juillet 2016, pp. 22-124.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Adolescent, Institution, Accompagnement, Placement, Prise en charge, PJJ, Témoignage, Projet
A travers des témoignages de professionnels et des articles scientifiques, le dossier thématique pose la question des conditions de la continuité du parcours des jeunes et du milieu ouvert « nouvelle formule ». « Individualisation de l’accompagnement », « milieu ouvert socle », « projet personnalisé », les récentes orientations publiées par la PJJ témoignent d’une priorité renouvelée d’offrir aux jeunes en conflit avec la loi des réponses diversifiées favorisant leur insertion sociale.
Article de Bernard Guzniczak, Jeanne Clavel, Karine Molinier, Odile Desquiret
Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 66, avril 2016, pp. 44-52.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Adolescent, Délinquance, Partenariat, Justice des mineurs, Parentalité, PJJ, MJIE
Y a-t-il une vie avant l’adolescence ? Autour de cette question, qui est aussi le titre de notre dossier, nous avons réuni trois professionnelles particulièrement engagées. Cela donne une table ronde qui aborde tour à tour les notions de délinquance, de partenariat, de milieu ouvert renforcé mais aussi de justice restaurative et de parentalité.
Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 66, avril 2016, pp. 53-61.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Adolescent, PJJ, Délinquance, Récit de vie, Carence affective, Enfant, Lieu de vie, Famille, Institution, Établissement social et médicosocial
Un adolescent accueilli au sein de la Protection judiciaire de la jeunesse, à un moment donné de son parcours de vie, vient avec toute son histoire et son vécu, sa perception propre de la réalité et des événements intimes qui jalonnent son histoire. C’est par l’étude minutieuse de son parcours de vie antérieur et de la perception qu’en a l’adolescent que l’éducateur peut tenter de mieux appréhender ses passages à l’acte pour l’aider à en sortir et l’accompagner sur le chemin de l’autonomie. Trois exemples pour mieux comprendre.
Paru dans la revue Les Cahiers de Rhizome, n° 59, mars 2016, 86 p..
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Prise en charge, Accompagnement, PJJ, Souffrance psychique, Isolement, Mineur isolé, Psychiatrie, Scolarisation
Ce numéro 59 des Cahiers de Rhizome est consacré à la prise en charge des adolescents dits "difficiles". Apparue dans les années 1960 dans le champ de l’aide sociale à l’enfance, cette catégorie s’est élargie sous la plume de psys critiques intervenant dans des institutions du travail social à la fin des années 1970, avant de s’imposer comme problème public dans les années 1980-1990, au croisement de deux préoccupations : une approche sécuritaire centrée sur les comportements transgressifs voir violents, et une perspective de santé mentale attentive aux carences et/ou aux souffrances des jeunes. La prise en charge délicate de ces jeunes en "grande difficulté" est au cœur de nos recherches depuis quelques années. Elle recouvre une grande diversité de situations : "jeunes vulnérables", "en errance", "en danger", "isolés", "précaires", "déviants", "incasables", "mineurs isolés étrangers(MIE)", "jeunes en rupture" et/ou "en souffrance", "en risque de marginalisation", ou plus récemment "radicalisés", etc. Nous n’avons pas à privilégier l’une ou l’autre de ces acceptions, car toutes sont traversées par une même préoccupation: comment prendre en charge des adolescents "sans solution de prise en charge" ? Comment les accompagner dans la durée, alors qu’ils sont "trimballés" entre les institutions scolaires, du travail social, de l’insertion et du médico-social, de la justice pour mineurs ou de la pédopsychiatrie ? Comment s’en préoccuper réellement alors qu’ils peuvent se trouver "bloqués" dans des établissements inadaptés ?
Comment concilier la nécessité « clinique » de la contenance et le respect de l‘autonomie du jeune ? Le levier de l’action éducative ne peut se concevoir comme une application bornée au seul mandat judiciaire. C’est bien dans le jeu de l’ensemble des enveloppes structurantes pour le jeune, dans la perspective d’une pratique de socialisation médiatisée par la contenance, que ce dernier pourra enfin s’assumer.