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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 37

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L’information, nerf de l’accueil

Article de Myriam Léon

Paru dans la revue Lien social, n° 1352, 2 au 15 janvier 2024, p. 10.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigré, Accueil, Information, Marseille

Depuis 2015 à Marseille, une "Welcome map" - carte de bienvenue - favorise le partage d’expériences et de ressources répertoriées pour et par les migrant(e)s.

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Relation d’aide et reconnaissance mutuelle pour une affiliation des demandeurs d’asile à la société d’accueil

Article de Séverine Rousseau

Paru dans la revue Empan, n° 131, septembre 2023, pp. 101-108.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travail social : Métiers, Droit d'asile, Relation d'aide, Reconnaissance, Accueil, Rencontre, Santé mentale, Interculturel, Image de soi, Traumatisme, Écoute, Confiance, Contre-transfert, Réfugié, Travailleur social

Dans un contexte où s’entremêlent traumatismes, vulnérabilités, isolement, les soins psychiques et la question des enjeux de la relation d’aide et de la reconnaissance entre le professionnel et la personne accueillie sont portés par tous les acteurs de l’accompagnement. La relation d’aide constitue un soutien évident dans la restauration d’une image positive de soi pour la personne accompagnée et le travail social se focalise sur le défi de création de liens d’affiliation à la société d’accueil.

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L’hébergement public et privé des exilés au prisme des catégorisations administratives

Article de Chloé Ollitrault

Paru dans la revue Migrations société, vol. 34, n° 189, juillet-septembre 2022, pp. 79-96.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Droit d'asile, Exil, Hébergement, Logement, Accueil, Statut juridique, Calvados

Cette contribution vise à mettre en lumière l’influence des catégorisations administratives des personnes exilées sur leur accès au logement et à l’hébergement, public d’une part, dans des structures d’accueil institutionnelles et des centres d’hébergement d’urgence, et privé d’autre part, chez des particuliers accueillant bénévolement des exilés à leur domicile. À travers une étude du paysage de l’hébergement dans le département du Calvados, en Normandie, l’article essaie de saisir les processus de classement et de hiérarchisation des exilés à partir de leur statut administratif. Les catégorisations administratives sont un élément central de la structuration du droit au logement et à l’hébergement des étrangers, et il existe, de plus, des écarts entre les règles juridiques et leur mise en pratique. Les collectifs locaux d’hébergement privé, qui élaborent leur action par rapport aux besoins des exilés rencontrés sur le terrain, sont également amenés à faire des choix dans la prise en compte des statuts administratifs. Selon leur positionnement, ils conçoivent l’hébergement privé comme un accueil transitoire, inconditionnel, ou d’urgence, tout en adaptant leur action aux évolutions des politiques publiques et des dispositifs d’accueil institutionnel des exilés. Nous verrons que même lorsque les hébergeurs souhaitent initialement s’écarter des hiérarchisations administratives, leurs pratiques d’accueil finissent par être influencées par le poids de la précarité multiforme et souvent durable subie par les exilés. À l’échelle des collectifs comme à celle de chaque cohabitation, l’hébergement privé des personnes ayant le moins de chances d’obtenir la régularisation de leur situation administrative présente de nombreuses difficultés.

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Politiques migratoires et expériences d'exil en France et en Allemagne

Article de Audran Aulanier, Anja Bartel

Paru dans la revue Migrations société, n° 188, avril-juin 2022, pp. 19-152.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Droit d'asile, Réfugié, Analyse comparative, Clandestinité, Immigration, Accueil, Intégration, Mineur non accompagné, Âge, Hébergement, Logement, Travail social, Commune, Politique, Solidarité, Statut, Expérience, France, Allemagne

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Le rôle du système d’accueil sur les relations entre les demandeurs d’asile et les travailleurs sociaux en France et en Allemagne

Article de Audran Aulanier

Paru dans la revue Migrations société, n° 188, avril-juin 2022, pp. 115-131.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Droit d'asile, Travailleur social, Relation travailleur social-usager, Accueil, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile, Analyse comparative, France, Allemagne

En France comme en Allemagne, les demandeurs d’asile interagissent très régulièrement avec les travailleurs sociaux. Ces derniers les aident dans leurs démarches auprès des institutions de l’asile, les assistent au quotidien en ce qui concerne l’accès au logement, à l’aide alimentaire ou l’ouverture de leurs droits. Cet article ne se concentrera cependant pas sur les pratiques concrètes liées à ces aspects du travail social de l’asile : il se penchera plutôt sur la perception des travailleurs sociaux par les demandeurs d’asile, en tentant de montrer qu’elle prend des formes variées des deux côtés du Rhin, en raison d’une organisation différente de la procédure de demande d’asile dans les deux pays.

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Conditions de la parole pour des jeunes "harraga" en insertion à la Protection judiciaire de la jeunesse et impacts sur l’enseignement/apprentissage en français langue étrangère

Article de Françoise Hickel

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 27, printemps 2022.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Migration, Langue, PJJ, Accueil, Apprentissage

Cet article présente les résultats partiels d’une recherche sociolinguistique et didactique en cours intitulée « Plurilinguismes, mobilités et apprentissages, de la complexité des ressources langagières en contexte à leur développement réfléchi en formation ». Cette recherche s’est réalisée dans une démarche collaborative au sein d’un service d’insertion de la PJJ recevant des mineurs non accompagnés (MNA), majoritairement jeunes migrants maghrébins en situation irrégulière. Comment répondre au défi d’assurer un enseignement/apprentissage en FLE, lorsque les jeunes apprenants en service d’insertion à la PJJ sont des mineurs non accompagnés, provisoirement protégés dans un cadre pénal mais vulnérabilisés à plusieurs titres durant leur parcours de vie, et dont l’avenir en France est loin d’être assuré ?
Cet article vise à montrer le caractère central des contextualisations à effectuer pour penser tout à la fois les ressources, besoins et objectifs des apprentissages langagiers de ces MNA en FLE. Un premier axe de contextualisation développe les arrière-plans et les motivations de départ de ces jeunes émigrants maghrébins. Un second axe de contextualisation présente brièvement les conditions d’accueil des MNA en France et leurs effets discursifs, puis pointe les paradoxes dans lesquels ces jeunes migrants sont pris, en reliant les caractéristiques migratoires décrites auparavant avec le jeu des contraintes auxquelles ils ont affaire lors de leur séjour en France. L’article se conclut sur la façon dont ces conditions de migration et d’accueil en France conduisent à adapter les modalités d’accueil de ces MNA au service d’insertion de la PJJ, à penser la construction des situations d’enseignement/apprentissage, et à interroger les objectifs d’apprentissages langagiers qui ne peuvent se définir à partir de la seule visée intégrative.

Migrations et réseaux sociaux

Article de Dana Diminescu, Léa Macias, Katharina Tittel, Beatrice Zaniet al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1337, avril-juin 2022, pp. 8-88.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Réseau social, Technologie numérique, Enquête, Discours, Opinion, Entreprise, Commerce, Relation familiale, Représentation sociale, Communication, Droit d'asile, Sécurité, Sociabilité, Accueil, Canada, Québec (Province du), France, Maroc

Les réseaux sociaux participent au pilotage des migrations d’aujourd’hui. Internet et les plateformes sont également indispensables aux diasporas, à leurs activités transnationales, à leurs relations familiales et sociales et à leur créativité.
La revue présente des analyses des usages concrets de cette panoplie d’outils numériques. Elle questionne aussi le « solutionnisme technologique » en identifiant les revers de ces usages en termes de ghettoïsation, de contrôles sociaux à distance et de surveillance des Etats.

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L’arrivée, l’accueil et le séjour de jeunes migrants dans une commune rurale de la Loire. Analyse des processus de discrimination

Article de Christophe Dargère

Paru dans la revue Migrations société, vol. 34, n° 187, janvier-mars 2022, pp. 111-127.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Mineur isolé étranger, Média, Milieu rural, Stigmatisation, Discrimination, Discours, Accueil, Loire

Le démantèlement de « la jungle de Calais », décidé et organisé en 2016, sous le mandat de François Hollande, a conduit à la répartition des migrants dans des Centres d’accueil et d’orientation (CAO) ouverts un peu partout en France. C’est dans ce contexte qu’a été décidée l’ouverture à Saint-Denis-de-Cabanne, paisible village du département de la Loire comptant autour de 1 300 habitants, d’un Centre d’accueil et d’orientation pour mineurs isolés (CAOMI), une catégorie de structure publique spécifiquement dédiée à l’hébergement temporaire des migrants présumés mineurs. L’arrivée de 66 jeunes migrants (dont 50 Érythréens, 14 Soudanais, un Afghan et un Gambien) en provenance de Calais, cet espace chargé de symboles et de désespoir, inscrivit de plein fouet une réalité macro-historique dans un environnement rural précisément « sans histoire ». Les faits qui se sont déroulés en ce lieu pendant quelques mois — arrivée des migrants en novembre 2016, départ des derniers d’entre eux en février 2017 —, sont d’éloquents échantillons des comportements humains qui peuvent émerger dans ces circonstances. Ces événements qui interpellèrent positivement de nombreuses consciences en insufflant un remarquable élan de solidarité et de générosité collectif, provoquèrent aussi une stigmatisation exacerbée que nous mettrons en évidence.

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Histoire et expérimentation d’un dispositif innovant au service des migrants. Le STADA Corot

Article de Amandine Baptista Mendes

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 76, décembre 2021, pp. 93-111.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Intervention sociale, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile, Témoignage, Accompagnement, Accueil, Pluridisciplinarité, Innovation sociale, La Sauvegarde du Nord, Lille

Le STADA Corot 3 rend compte de la démarche d’accompagnement de jeunes migrants accueillis au sein du dispositif géré par les professionnels de La Sauvegarde du Nord. À travers les témoignages des directeurs, chef de service et éducateurs, cette étude de cas permet de nourrir la réflexion sur la question de l’accueil des demandeurs d’asile et réfugiés et tente de mettre à jour les leviers de réussite et d’amélioration des parcours d’insertion.

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Étrangers au ban de la fac

Article de Lama Kabbanji, Antonina Levatino, Sorana Toma, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 130, novembre 2021, pp. 3-25.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Étudiant, Université, Droit des étrangers, Mobilité géographique, Discrimination, Accueil, Sélection, Statut, Union européenne

Sixième pays d’accueil des étudiantes et étudiants étrangers à l’échelle internationale, la France semble en perte de vitesse, concurrencée sur le marché mondial de l’enseignement supérieur. De nouvelles destinations émergent, à l’exemple de la Turquie, reconfigurant les dynamiques de la migration internationale pour études. Sans rien renier de leur obsession du « risque migratoire », les pouvoirs publics ont, avec l’élaboration du plan « Bienvenue en France » en 2018, érigé la marchandisation de l’enseignement et de la recherche en nouveau paradigme de la politique universitaire. Faire payer plus cher pour attirer davantage est, en somme, la nouvelle stratégie d’attraction, aussi paradoxale qu’inégalitaire, appliquée à celles et ceux souhaitant étudier en France. La sélection tant géographique que financière des demandes d’admission au séjour pour études va de pair avec la promotion d’une délocalisation des formations payantes à l’étranger, et en particulier dans les pays d’Afrique francophone. Et, si l’histoire révèle la dimension structurelle des logiques sélectives et utilitaristes des politiques universitaires à l’égard des personnes étrangères, le mal nommé plan « Bienvenue en France » laisse présager une restructuration sans précédent de l’espace universitaire français.

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